Par Gherig Sang-de-Taureau du clan Corneffroi
Notes de Rena Main-Martel
Fils et filles égarés, oubliez les anciennes coutumes et suivez le terrible champion du Père de la Chasse, Domihaus ! Dorénavant, ses coutumes seront les nôtres ! Écoutez les nouveaux préceptes de fabrication de nos armes et armures, et mettez-vous au travail pour équiper notre clan renaissant, les Corneffroi !
J'ai trouvé ça dans la Forge, des instructions pour la chienlit, pour faire du travail de chienlit. Vous saviez que ces barbares savaient lire et écrire, vous ?
- Haches
- Abattez les arbres de la Forteresse d'Épervine comme vous abattriez les Nordiques enracinés dans la région. Arrachez-leur la peau jusqu'à ne garder que l'os. Sanglez-le à un acier aussi angulaire et tranchant que les monts Jerall et marquez-le des ronces rampantes de la forge de la Sangracine afin qu'elle partage votre soif.
- Intéressant seulement pour les brutes, mais assez dangereux quand on y met de la force.
- Ceintures
- Ceignez votre panse de cuir épais et de crin de minotaure, afin qu'on ne l'ouvre pas d'un revers de lame. Fixez la sangle d'un symbole de Domihaus au nombril, et sa grande puissance avivera votre appétit pour le combat.
- Mais quel tas de bouse ! Aucune superstition stupide n'arrêtera les coups, mais si ça leur fait plaisir, hein
- Bottes
- Nos pieds ont été endurcis par la pierre impitoyable des monts Jerall, mais nous les gainerons de peaux de taureau brutes, pour que notre sang reste chaud et que nous puissions courir au côté de l'élu.
- Jusqu'à ce qu'ils se prennent les pieds dans les sangles.
- Arcs
- Utilisez les cornes de nos alliés pour vous inspirer la forme des branches de l'arc, afin qu'ils rencontrent aussi la faveur du père de la chasse. Tressez les fibres de la Sangracine pour encorder vos arcs de leurs veines affamées. Affûtez la peau des montagnes pour lui donner des dents, et décochez-les comme des Chiens vers votre proie.
- Une flèche en pierre, ça ne fera pas bien mal à l'acier nordique, mais à force, ça peut finir par piquer sévèrement.
- Plastrons
- Gardez toujours votre cœur précieux derrière les fruits de la forge, car c'est là qu'est sa place. Rappelez-vous cette vérité par des glyphes de racines entrelacées sur l'acier. Sous ces présents de la Forge, gainez votre chair de peau, de crin et de corne de taureau.
- Leur cœur était déjà noir et vide avant qu'ils ne le remplacent par de la pierre.
- Dagues
- Lorsque nous dédions notre proie au Père de la chasse, c'est le couteau du boucher qui convient le mieux à ce travail : pesant pour fendre l'os, mais court et affûté pour séparer les articulations. Laissez donc une encoche émoussée à la base de la lame, pour y glisser un doigt.
- Un bon couteau d'idiot, ça. Trop gros pour dépecer. Pas étonnant que le cuir de Crevassais ressemble à une verge mâchouillée par des chiens.
- Gants
- Que la Nirncrux batte dans votre poitrine ou soit incrustée dans votre chair, les Nordiques verront son pouvoir courir dans votre bras. Brassards de cuir, peau velue, et l'insigne d'acier de notre clan, voilà toute la protection qu'il vous faut.
- Nous verrons ce qu'ils en pensent une fois que la force d'un vrai Nordique leur aura coupé les branches jusqu'au tronc.
- Casques
- Le Père de la Chasse nous a montré son champion ! Nous honorerons ce pacte en adoptant le visage de l'élu ! Martelez un nouveau crâne d'acier à l'image de nos frères taureaux. Ornez-le de clous, d'une calotte et d'une bande, comme vous marqueriez votre propre tête, car ce sera votre visage au combat.
- Si j'étais un sale chien pouilleux de la Crevasse, moi aussi je voudrais prendre l'air d'un truc plus impressionnant.
- Jambières
- Nous protégerons nos jambes et nos reins sous des kilts de cuir comme le veut notre tradition, mais n'apposez sur eux que des emblèmes du taureau et de la racine enroulée. Nous sommes les Corneffroi. Les couleurs et glyphes des anciens clans n'ont plus cours.
- Quand on aura transformé assez de ces taureaux en bœufs, on verra s'ils aiment toujours autant leurs jupes de laitières.
- Masses
- La peau de fer des Nordiques ne se coupe pas si facilement, mais l'intérieur est mou, et facile à écraser. Ne gaspillez pas vos forces à créer l'élégance. Un gourdin à quatre faces donne une frappe puissance sous n'importe quel angle, et ses coins fendront la carapace la plus dure.
- Une conception simple pour leur maladresse. Convient à n'importe quel berserker désordonné.
- Boucliers
- Comme les taureaux baissent la tête pour la charge, nous lèverons un bouclier forgé à leur image pour nous doter de leur puissance. Marquez sa face dans le bronze, et entourez-la des glyphes de l'élu du Seigneur Cornu.
- Un bon gros morceau d'acier arrête les meilleures lames, mais ça ne rime à rien quand on n'a plus la force de le soulever.
- Épaulières
- Combinées avec notre casque, nos épaulières nous donnent l'apparence des bêtes aux larges épaules que nous accompagnons. Façonnez-les de cuir ou d'acier, mais ne négligez pas de présenter la peau velue à l'extérieur.
- Si ces sauvages vénéraient les loups, il leur demanderait de marquer à quatre pattes.
- Batons
- Domihaus parle pour cette terre. Brandissez l'effigie de Corne-Sanglante et elle sera contrainte de vous obéir. Prenez les branches de notre demeure dépouillée. Clouez-les à la face de l'élu du Père de la Chasse, taillée dans l'acier, et cette icône imposera sa volonté aux éléments.
- Je ne sais pas de quelle catamite à Daedra il parle, mais moi aussi, j'aimerais bien lui clouer la tête au bout d'une branche.
- Épées
- Les crocs et griffes de la Forge doivent goûter le sang ! Domptez le métal chaud pour former une large lame dotée d'une dent cruelle. Sanglez la poignée de cuir, et là où vous le désirez pour maintenir la lame, mais n'oubliez jamais sa soif lorsque vous tenez ses rênes.
- C'est vrai. Les lames ont soif du sang des Crevassais autant que du nôtre. Pensez-y.
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