Par Sannemmu Khamishi, Sage de la tribu Erabenimsun
Ainsi, ami des clans, vous vous intéressez à notre tenue ? Vous vous demandez comment des barbares nomades aussi simples peuvent posséder des outils et des vêtements aussi sophistiqués ? Alors, apprenez ceci : pour un Cendrais, la simplicité est un choix, et non une nécessité. Nous suivons les préceptes des Bons Daedra, et notre pratique et notre préférence est en accord avec ses enseignements. Nous avons d'autres secrets, plus profonds, que je ne révélerai pas aujourd'hui, mais la fabrication de notre équipement n'en fait pas partie.
- Haches
- Le croissant de lune set un symbole ancien et sacré à nos yeux, utilisé avec parcimonie mais pertinence. Notre lame de hache est un croissant tranchant, tronqué au sommet. Nos récits disent que, si certaines prophéties venaient à s'accomplir, les croissaient redeviendraient pleins, et nos haches s'abattraient en une période d'épreuves et de gloire. Cela n'est pas exclu.
- Ceintures
- Nos ceintures sont toujours multiples, en cuir solide, et croisés en diagonales pour mieux soutenir nos outils, armes et tassettes de chitine. Les boucles sont plus ornementales que symboliques, décorées au choix du porteur, et peuvent être de chitine, de carapace ou même de métal pour les plus démonstratifs.
- Bottes
- Nos bottes sont en cuir souple, généralement de guar, mais avec des coques et plaques de chitine pour protéger les orteils, le cou de pied et le tibia. Cette chitine est fixée au cuir par un adhésif permanent et puissant dérivé par l'ébouillantement des kwamas et (lorsque nous en trouvons) des sabots de chevaux. Le reste de notre cheval va dans la marmite.
- Arcs
- Nos arcs composites sont faits de membres de saule cendré et d'écorce laminés avec de la colle de kwama, et renforcés de chitine ou de pinces de vasards ou de dreughs. Nos flèches sont empênées d'ailes de braillards ou d'aile robuste.
- Plastrons
- Les Cendrais se protègent le torse sous des couches ou des bandes de cuir de guar, augmenté de chitine, de corne, d'os ou même de carapace de Vvardvark. Ces bandes sont cousues ensemble avec du fil tressé en fibre de kresh ou de buisson roux, souvent ciré avec de la gelée de scrib séchée ou de la cire de dreugh. Des émaux colorés peuvent être appliqués pour afficher les affiliations tribales ou religieuses.
- Dagues
- Le croissant sacré refait son apparition dans la lame ondulée du kriss cendrais. Pour nous, le kriss est à la fois une arme d'estoc et un outil, avec une pointe solide pour faire levier et un fil large pour racler. La garde est de bois dur, d'un tronc de trama ou de champignon.
- Gants
- Nos gants sont épais, de plusieurs couches de cuir, car nous vivons dans un pays volcanique et devons protéger nos mains de la pierre brûlante et du liquide bouillant. Sur les gantelets de guerre, l'avant-bras est protégé par des plaques de chitine fixées au cuir des gants par de la colle de kwama. Ces plaques peuvent porter des crêtes ou des pointes.
- Casques
- Notre capuche et notre casque couvrent toute la tête, pour nous protéger dans l'environnement hostile des terres cendreuses, notamment lorsque le Mont écarlate s'emporte. Un masque ou une visière nous protège le nez et la bouche de la cendre, et les lunettes nous abritent les yeux de la suie, des escarbilles et des vapeurs. Le crâne est protégé par des bandes superposées de chitine rigide, parfois noueuse ou à crêtes.
- Jambières
- Comme nos cuirasses, les grèves cendraises sont des bandes de cuir de guar cousues au fil tressé et ciré en fibre de kresh ou de buisson roux. On peut y fixer des pans de carapace ou de chitine aux genoux. Ainsi, nos jambes sont protégées non seulement des armes, mais aussi des ronces, buissons et roches volcaniques acérées.
- Masses
- Nos masses ont à leur pointe de lourdes têtes flanquées de croissants à double tranchant, pour créer des armes qui écrasent autant qu'elles tranchent. Les longues hampes en écorce de trama sont enveloppées de lanières de cuir en biais, pour assurer une bonne prise. La base de la hampe s'achève en une férule pointue, d'os ou de métal.
- Boucliers
- Un bouclier cendrais est composé de plusieurs grandes pièces de carapace légère mais rigide collée en un tout solidaire, puis hérissé de piques de chitine. Le bord est renforcé d'une bande de métal qui empêche les coups de taille de fendre le bouclier.
- Épaulières
- Nous autres Cendrais fabriquons nos coques d'épaule à partir de demi-cônes de cuir de guar épais, bouilli pour le raidir. Dans les armures les plus lourdes, de petites ou grandes plaques de chitine peuvent être fixées au cuir. Ces plaques peuvent être garnies de pointes ou de crêtes.
- Bâtons
- Un bâton de magicien cendrais n'est pas seulement une arme magique, mais aussi une crosse cérémonielle, et porte donc une décoration lourde de symbolisme, du moins pour nous. Chaque bâton est couronné d'un, deux voire trois symboles des Bons Daedra, entourés d'un double croissant de chitine et d'os. La hampe s'achève par une férule pointue, comme celle de la masse.
- Épées
- Nos épées ont une lame sinueuse, avec un fil incurvé comme des serpents en croissant, ou une flamme figée et affûtée. On trouve un croissant complet de chaque côté de la garde, et la poignée est entourée de bois dur en tronc de trama ou de champignons. Porter une lame est un acte important, et un Cendrais remettra rarement son épée au fourreau sans l'avoir employée.
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