De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Par Frikkhild Coeurgel de l’Enclume aux Épaulières
Le style d’armes et armures en ébonite : saisissant, étrange, inimitable…, vraiment unique. Mais comment expliquer cet étrange mélange de forme stylistiques, dunmer, nordiques et même daedriques ? D’où vient-il et qui l’a établi ? J’ai passé des années à chercher la réponse à ces questions, et je n’ai obtenu que quelques noms et termes qui pourraient (ou non) s’appliquer. Mackkan. Caldera. Noire-Inconstance. « Glorieux soulèvement ». J’aimerais connaître le sens de ces mots, mais non. Je sais seulement que le style d’ébonite est antique, et peut se définir comme suit.
- Haches
- Le style d’ébonite est notable pour son immense lame unique, deux fois plus longue sous sa fixation qu’au-dessus. Il y a une pointe au dos de la lame, et une autre, incurvée, à la férule.
- Ceintures
- La ceinture d’ébonite est étonnamment simple, vu la densité des décorations sur les autres pièces. Elle est constituée de cuir noir avec des rivets de métal, et une boucle en forme de bouclier au-devant.
- Bottes
- Les bottes de l’armure d’ébonite sont des solerets de métal articulé, avec des chevrons superposés semblables aux autres éléments de l’ensemble. Les orteils sont pointus, mais les talons plats, et parfois garnis d’éperons.
- Arcs
- L’arc d’ébonite est de composition composite très lourde, un bois dur et élastique garnis de chevrons. On y trouve des pointes incurvées vers l’intérieur, au-dessus et en dessous de la poignée centrale. Par opposition, le carquois est de cuir noir souple, rempli de flèches à la pointe vive et arrondie.
- Plastrons
- La cuirasse est composée de plaques d’ébonite superposées sur un gilet de cuir ou de mailles, articulée pour que son porteur puisse bouger. Le plastron est en forme de bouclier, au-dessus de doubles bandes de chevron couvrant l’abdomen. On peut y gaufrer les symboles de flammes pointues d’inspiration daedrique.
- Dagues
- La dague d’ébonite possèdent une longue pointe fine, à la silhouette en S léger, comme les sombres pointes rocheuses de Havreglace qui accompagnent l’incursion de la Coalescence planaire. Sa garde est minimale, c’est un style et non une main-droite.
- Gants
- Les gantelets d’ébonite sont en cuir noir avec de fines plaques articulées pour protéger le dos de la main et des doigts. Des arêtes de métal pointues protègent les avant-bras dans les variantes les plus lourdes.
- Casques
- Les casques d’ébonite ressemblent à ceux des Drémora, avec une visière intégrale, une crête et des ailes évasées au-dessus des oreilles. La visière est étroite et délibérément sinistre.
- Jambières
- Les jambières sont construites sur le même motif que le reste de l’ensemble, avec des plaques superposées en forme de chevron et des genouillères en forme de bouclier.
- Masses
- Le marteau de guerre en ébonite est une bien cruelle arme, avec une large tête garnie de tranchants et un bec incurvé au revers. La hampe est en partie gainée de métal afin de permettre les parades, tandis que la férule porte la même pointe que l’on trouvait sous les haches.
- Boucliers
- Le bouclier d’ébonite est bien la preuve de l’héritage culturel mixte de cet ensemble : quoique de la même forme qu’un bouclier nordique lourd, son bulbe central rappelle plutôt les armures insectoïdes des Dunmer. Couverte de runes qui évoquent l’écriture daedrique… sans en être.
- Épaulières
- Les spallières d’ébonite sont tranchantes et en forme de bouclier, avec un chevron supplémentaire pour couvrir le haut du bras. On y trouve une couche de cuir épais, voire de mailles, sous les plaques.
- Bâtons
- Par rapport au reste de l’armure, les bâtons d’ébonite sont assez épurés, composés d’une hampe de bois noir gainée de métal au sommet, avec des croissants descendants. La férule est équipée de la même pointe incurvée qui orne les autres hampes d’armes en ébonite.
- Épées
- Les épées d’ébonite sont d’inspiration daedrique, avec des poignées irrégulières et asymétriques sous une garde alambiquée, d’où saille une lame à simple tranchant à la courbure dérangeante. Le côté de la lame est décoré de runes qui, quoique traditionnelles dans le style d’ébonite, sont d’origine inconnue.
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