Mémo de la guilde pour la Forge hermétique Par Naryu Virian
On m'a demandé de vous faire part de la contrariété du Maître exalté, au sujet de vos récents travaux pour la Tong. La livraison de ce sombreciel était inacceptable, au niveau de son style comme de sa qualité. Nous allons vous laisser une occasion de vous racheter. N'échouez pas. Dans l'intérêt de votre... réhabilitation... je vais vous résumer nos besoins.
- Naryu Virian, Connaisseuse
- Haches
- Remarquez la large et lourde lame en croissant, avec les typiques fils à "double morsure" au centre. Ces larges striures occasionnent des blessures particulièrement cuisantes, qui semblent infligées par quelque prédateur des bois. (Et en langue ancienne, "Morag Tong" ne signifie-t-il pas "Guilde de la forêt" ?) Lames de hache : double morsure. Compris ?
- Ceintures
- La Morag Tong est composée de chasseurs forestiers, si ce n'est que nous traquons des êtres doués de conscience. Nos ceintures sont de simples sangles de cuir solides, comme celle d'un forestier, parfois ornées de chitine de dreugh ou de vasard. Mais pas d'extravagance. Les fioritures n'ont leur place que pour la cuirasse et les épaulières.
- Bottes
- Les orteils et le cou de pied des chaussures de la Morag Tong sont protégés par des plaques de chitine, mais les côtés et la semelle sont en cuir souple, résistant mais silencieux. Le but est d'éviter que nos cibles édictées ne nous entendent arriver. Un tel travail est-il à votre portée ? Pour votre bien, je l'espère de tout coeur.
- Arcs
- Les archers de la Morag Tong emploient des arcs composites en un bois dur augmenté de corne, construits selon des principes fondamentaux qui restent inchangés depuis des millénaires. Pour le panache, ajoutez des croissants de parade en métal au-dessus et au dessous de la poignée, avec des renforts en forme de toile d'araignée, en l'honneur de la Tisseuse (Et ne prétendez pas le contraire, vous savez très bien de qui je parle.)
- Plastrons
- Une cuirasse de la Morag Tong est conçue pour effrayer autant que protéger. La couche de base doit être composée de cuir noir et lourd, dans l'idéal pris sur un netch mâle, avec des accents ou (pour les versions les plus lourdes) des couches de chitine irrégulière. L'effet devrait être monstrueux, comme si celui qui porte cette armure était plus crustacée qu'humanoïde. Faites preuve d'imagination ! Nous avons une réputation à entretenir.
- Dagues
- La lame d'une dague de la Morag Tong devrait être un demi-croissant irrégulier, avec un crochet ou une barbe à la pointe, afin que la dague puisse aussi servir d'esse. Ce crochet doit pouvoir traîner un cadavre sans se déloger ni se tordre... ce qui s'est produit avec le dernier lot que vous nous avez envoyés. Vous ne testez donc pas vos produits avant de les livrer ?
- Gants
- Dans les derniers gantelets que vous nous avez envoyés, vous avez choisi la bonne qualité de cuir et de chitine pour le dos de la main, mais avez employé des gants complets, au lieu de mitaines. Notre travail est délicat, vous savez. Nous avons besoin de garder le bout des doigts libres, pour crocheter des serrures ou tenir un garrot. Des mitaines renforcées. C'est clair ?
- Casques
- Vous aviez fait de l'assez bon travail avec nos casques en fragments de chitine, mais la visière était une catastrophe. Les lourdes lentilles de verre étaient imparfaites, ce qui déformait notre vision et empêchait de viser. Imaginez-nous tenter d'égorger une cible, pour en fin de compte lui planter notre lame dans l'épaule. Je ne sais pas où vous trouviez ces lentilles, mais changez de fournisseur.
- Jambières
- Elles doivent être en cuir lourd, également de netch mâle si possible. Avec une couche supérieure de plaques de chitine. Je dis bien de la chitine, prise sur des dreugh ou des vasards, PAS de l'os. On ne porte pas d'os. Et les genouillères pointues devraient dépasser sur le côté, plutôt que l'avant : ce serait plus étrange et paraîtrait plus dangereux.
- Masses
- Pour les masses de la Tong, nous utilisons un marteau de guerre chimer assez traditionnel, avec deux têtes cylindriques. Gainez la hampe sous la tête de métal, pour pouvoir parer. Et que le métal ne soit pas trop brillant : nos armes ne doivent pas compromettre notre discrétion.
- Boucliers
- Je sais que le motif du bouclier évoque de la chitine, mais c'est en fait du frêne doublé de métal. Il a simplement une apparence de chitine fragmentée, pour être compatible avec notre armure, composée de véritable chitine. Cette idée est-elle trop complexe pour vous ? Relisez ces phrases plusieurs fois, jusqu'à bien les comprendre. Puis faites du bon travail.
- Épaulières
- Il est très important de réussir les épaulières pour conserver la silhouette unique de l'armure de la Morag Tong, alors faites bien attention. Les épaulières sont en couches de plaques de chitine articulées, comme la cuirasse, mais les plaques supérieures doivent portée de courtes pointes, montées dessus. Utilisez celles qui ornent la carapace des dreughs ou des shalks.
- Bâtons
- La Tong n'accueille que de rares lanceurs de sorts, et je ne suis pas de leur nombre, aussi ne puis-je vous expliquer d'où vient l'apparence de nos bourdons, ni pourquoi il est si important de la conserver. Je trouve que les ailettes ressemblent à un poisson dwemer en bronze, mais ce n'est qu'un avis. L'important, pour vous, c'est de suivre le motif le plus fidèlement possible.
- Épées
- Les épées de la Morag Tong n'ont qu'un seul fil, avec une courbe vers la pointe, qui s'achève par un crochet inversé comme la dague. Et pour la même raison, puisqu'elle peut servir à déplacer un cadavre. Ornez le dos de la lame de crochet irréguliers, pour lui donner l'air plus intimidant.
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