La bonne pioche : Différence entre versions

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Aller à : navigation, rechercher
(Page créée avec « {{Book|sous titre=|auteur=Anonyme|titre auteur=|date=|source=TES Online|commentaire=|langue=}} Ils avaient bien dit que le travail serait dur, mais Huusmaheem ne pensa... »)
 
m
 
(Une révision intermédiaire par le même utilisateur non affichée)
Ligne 28 : Ligne 28 :
 
« Courez ! » cria Queue-fendue.
 
« Courez ! » cria Queue-fendue.
  
<!-- The Right Mattock for the Job -->
+
[[en:The right mattock for the job]]
 
[[Catégorie:Livres]]
 
[[Catégorie:Livres]]
 
[[Catégorie:Livre : Fictions]]
 
[[Catégorie:Livre : Fictions]]

Version actuelle datée du 31 octobre 2014 à 12:56

Média d'origine : TES Online

Par Anonyme


Ils avaient bien dit que le travail serait dur, mais Huusmaheem ne pensait pas qu'il serait aussi éreintant. Pour être payé, Huusmaheem devait remplir huit paniers par jour, mais il n'avait que des outils grossiers. Des mains griffues ne sont pas adaptées aux petites pioches, surtout quand elles sont faites à partir des seuls outils disponibles.

Un liquide couleur rouille suintait des tas de ferraille, teintant leurs écailles d'un orange sombre. Huusmaheen rampa sur quelques mètres, traînant ses paniers derrière lui, afin de s'attaquer à une nouvelle section de terre et de roche. Les mineurs détachaient les roches de la paroi puis fouillaient la boue à la recherche des nombreux réactifs présents dans ces petits tas suintants.

Le mineur à côté de lui dit, « J'viens de finir mon huitième panier. Et vous ? »

« Presque fini mon septième, répondit Huusmaheem. Vous finissez toujours en premier, Queue-fendue. Quel est votre secret ? »

« Je travaille dur, dit Queue-fendue avec un sourire. Et puis, j'ai gagné assez pour m'acheter une plus grande pioche. »

« Tricheur ! » répliqua Huusmaheen avec un petit rire.

« Je remonte. »

Une cascade de terre sèche s'écoula vers eux par-dessus du muret de soutien. Les mineurs, habitués à ces éboulis, s'emparèrent de leurs charges et se mirent vivement à l'abri.

« Là ! » cria quelqu'un. Huusmaheem et Queue-fendue, toujours côte-à-côte, levèrent les yeux. Au milieu de la poussière soulevée par l'éboulis, ils pouvaient voir des formes se précipiter vers eux, en appui sur les talons, les bras étendus pour garder l'équilibre.

« Des ogres ! Dites-l… »

Un coup le fit taire, l'envoyant au sol.

Une douzaine d'ogres attaquèrent les mineurs désarmés, sans autres armes que leurs énormes poings. Huusmaheem esquiva un crochet du droit, étreignant toujours son panier contre sa poitrine. Il devait parvenir au village pour en prévenir les gens. On n'avait pas vu d'ogres près des mines depuis au moins douze mois.

Il se jeta en avant. Réalisant qu'il portait toujours son panier, il s'en débarrassa afin de pouvoir utiliser ses deux mains. Une brute plus forte qu'Huusmaheem agrippa sa queue et le tira en arrière. Mais l'ogre lâcha un cri de douleur enragé lorsque Queue-fendue lui assena sa pioche – à la bonne taille – sur la main.

« Courez ! » cria Queue-fendue.