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De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Pour l'instant, je retiens mon mari prisonnier, car je l'aime plus que la vie elle-même, et je ne peux me résoudre à vraiment le punir. Peut-être qu'une décennie lui laissera le temps de contempler l'horreur de son acte.
 
Pour l'instant, je retiens mon mari prisonnier, car je l'aime plus que la vie elle-même, et je ne peux me résoudre à vraiment le punir. Peut-être qu'une décennie lui laissera le temps de contempler l'horreur de son acte.
  
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Version actuelle datée du 13 mars 2015 à 17:20

Média d'origine : TES Online

Par Vastarië


2E 461

C'est avec grande difficulté que je commence ma dernière entrée. Pendant si longtemps, la paix a régné. Mon mari et moi avions rejeté les principes du grand Mannimarco, afin de pouvoir vivre en paix. Nous voulions que notre magie bénéficie à tous les gens de Tamriel… et non pas les lier à notre volonté.

Mais pour mon seigneur, notre tragédie familiale fut trop lourde à porter. Il s'est stupidement mis en tête qu'il pouvait vaincre la mort – non pas à fins de connaissance, ou pour ordonner à des forces sans peur de défendre notre demeure, mais dans le but de ramener dans ce royaume ceux-qui-ont-vécu, et de leur rendre leur chair. Des ramener à la vie.

Oui, Calion a connu une mort prématurée. Mais, alors que je me lamente sur notre perte, Télacar pleure ce qui aurait pu être. Il espérait un apprenti qui nous aurait aidés à maîtriser notre art, à surpasser nos découvertes. Il ne peut supporter que l'essence même de notre fils ait disparu à jamais.

Mon mari a donc créé un golem avec le corps de notre garçon – un atronach, fait de chair, mais avec des yeux aussi froids que des gemmes. Il a dissimulé ses intentions jusqu'à la fin du rituel, puis il m'a présenté cette abomination bavante, comme si je pouvais un jour le pardonner. Il a semblé vraiment stupéfait quand j'ai arraché le pâle écho de l'esprit de Calion à son enveloppe.

Pour l'instant, je retiens mon mari prisonnier, car je l'aime plus que la vie elle-même, et je ne peux me résoudre à vraiment le punir. Peut-être qu'une décennie lui laissera le temps de contempler l'horreur de son acte.

- Vastarië