Discussion:Sur Oblivion

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Révision datée du 7 juillet 2018 à 20:34 par Shadow she-wolf (discussion | contributions) (Shadow she-wolf a déplacé la page Discussion:D'Oblivion vers Discussion:Sur Oblivion sans laisser de redirection)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher

Morrowind propose aussi ce livre, mais le traducteur n'a traduit comme le projet Daggerfall. Voici celui ci :



Du Néant Par Morian Zénas, Thaumaturge



Bien que l'on appelle souvent les habitants du Néant " démons ", il s'agit là d'un terme impropre. Cette pratique remonte probablement aux doctrines de Marukh, prophète alessien de l'ère Première, qui interdisaient de " trafiquer avec les daimons " (sic), en oubliant de préciser ce qu'étaient les " daimons " en question.

Il est fort probable que " daimon " soit une forme corrompue de " Daedra ", terme elfique désignant ces créatures aussi puissantes qu'étranges, et dont les motivations nous dépassent, qui vivent dans la dimension du Néant, ou Grand Oubli (à noter qu'à l'origine, " Daedra " était un pluriel, le singulier de ce mot étant " Daedroth " ; mais avec l'usage, on dit aujourd'hui plus couramment " Daedra " au singulier et " Daedras " au pluriel). Près de mille ans après la publication des doctrines, Hal le Pieux, roi de Bordeciel, n'hésite pas à comparer les machinations de ses ennemis à " la malice des démons du Grand Oubli... leurs dépravations n'ont d'égales que celles de Sanguiyn, leur cruauté vaut celle de Boéthia, leur esprit calculateur n'a rien à envier à Molag Bal et leur démence rejoint celle de Shéogorath. " C'est par ces mots que quatre princes daedras ont fait leur première apparition dans l'histoire écrite.

Mais cette dernière ne constitue pas la meilleure source de renseignements concernant l'Oubli et les Daedras qui y résident. Effectivement, ceux qui " trafiquent avec les démons " le crient rarement sur les toits. Néanmoins, l'ère Première nous offre quelques journaux intimes, notes de crémations de sorcières et conseils donnés aux chasseurs de Daedras. C'est sur ces écrits que je me suis principalement appuyé, puisqu'ils sont au moins aussi fiables que les princes daedras que j'ai convoqués et longuement interrogés sur la question.

Apparemment, le Néant serait composé de nombreuses contrées, ce qui expliquerait l'abondance de ses noms (le Grand Oubli, donc, mais aussi Ombrelune, ou encore Havreglace). On peut raisonnablement supposer que chacune de ces régions dépend d'un prince. Ceux qui apparaissent le plus souvent dans les textes anciens, bien que cela ne constitue en rien une preuve de leur puissance ou même de leur existence, sont les quatre précédemment cités, autrement dit Sanguiyn, Boéthia, Molag Bal et Shéogorath, auxquels viennent s'ajouter Azura, Méphala, le Vil Clavicus, Vaernima, Malacath, Hoermius (ou encore Hermaeus ou Hormaius ; il ne semble pas y avoir d'orthographe arrêtée pour son nom), Mora, Namira, Jyggalag, Nocturne, Mérunès Dagon et Péryite.

Mon expérience personnelle me permet d'affirmer que les Daedras sont extrêmement différents les uns des autres. Il est impossible de les regrouper dans une ou plusieurs catégories, leurs seuls points communs étant leur immense pouvoir et leur penchant pour l'extrémisme. J'ai tout de même essayé de le faire pour certains d'entre eux, afin de les rendre plus compréhensibles.

Mérunès Dagon, Molag Bal, Péryite, Boéthia et Vaernima sont sans doute les Daedras les plus " démoniaques " qui soient, en ce sens que leurs sphères d'influence sont toutes de nature destructive. Les autres Daedras peuvent bien évidemment se montrer tout aussi dangereux, mais ils le font rarement sans raison, contrairement aux cinq précédents. A noter que ces derniers ne sont pas destructeurs de la même façon, puisque Mérunès Dagon a, par exemple, une affinité pour les catastrophes naturelles comme les éruptions volcaniques et les tremblements de terre. Molag Bal préfère faire appel aux serviteurs des Daedras, tandis que Boéthia inspire les guerriers mortels afin de les rendre plus redoutables. Enfin, Péryite a un faible pour les épidémies, et Vaernima pour la torture.

Afin de préparer mon prochain article dans cette série, je vais me pencher sur deux sujets qui m'intriguent depuis le début de ma carrière de spécialiste des Daedras. Le premier est un Daedra, peut-être même un prince, auquel de multiples textes font référence sous le nom d'Hircine. On dit de lui qu'il est le " Chasseur des Princes " et le " Père des hommes-bêtes ", mais je n'ai encore rencontré personne qui soit capable de le convoquer. L'autre sujet qui me préoccupe est de trouver le moyen pour les mortels de se rendre dans le Néant, à compter que cela soit possible. J'ai toujours affirmé que l'on ne craint que ce que l'on ne comprend pas, et c'est fidèle à cette maxime que je poursuivrai mon travail.