Courrier du Cheval noir: Rituels de la Mère de la Nuit
Média d'origine : TES 4 : Oblivion
Par Agnes "la plume est plus forte que l'épée d'ébène" Earheardt
ÉDITION SPÉCIALE AUGMENTATION DES RITES DE LA MÈRE DE LA NUIT ! Et ceux-ci ne seront pas tolérés, nous prévient la légion impériale. La Cité impériale – haut lieu des arts, du divertissement, de l'érudition... et du meurtre rituel ? C'est ce qu'affirme Adamus Phillida, commandant des troupes de la légion impériale dans la Cité impériale et farouche opposant de la mystérieuse guilde d'assassins connue sous le nom de Confrérie noire. D'après Phillida, les soldats de la légion impériale ont découvert treize cas distincts du très macabre "Sacrement noir", un rite sinistre soi-disant employé pour invoquer un membre de la Confrérie noire dans le but d'organiser un assassinat. Le fait qu'un authentique tueur se présente à la porte de celui qui accomplit le rituel reste à prouver, mais le Sacrement noir lui-même est aussi réel que véritablement cauchemardesque. Tel que décrit dans l'ouvrage rare et tabou intitulé "Un baiser, chère Mère", le Sacrement noir implique une effigie de la victime désirée, créée à partir de véritables morceaux de cadavres humains, y compris un coeur, un crâne, des os et de la chair, placée à l'intérieur d'un cercle de bougies. Pour accomplir le rituel, il convient alors de poignarder à plusieurs reprises l'effigie à l'aide d'une dague frottée avec des pétales d'une plante appelée Solanacée tout en murmurant la complainte suivante : "Chère Mère, chère Mère, envoie-moi ton enfant, car les péchés des indignes doivent être baptisés dans le sang et la peur". Aussi épouvantable que soit le rituel lui-même, son objectif est plus terrifiant encore – l'invocation d'un mystérieux assassin (qui, d'après certains témoins, est toujours habillé d'une robe noire à capuchon). Celui-ci recevra ensuite une somme d'argent pour tuer une victime innocente. Ni remords, ni regret. Juste du commerce, comme disent les marchands. Et c'est ce qui inquiète Adamus Phillida : "Cette augmentation insolente des rites de la Mère de la Nuit est un affront aux citoyens paisibles et respectueux de l'Empire. La légion impériale existe pour une seule et unique raison : protéger et servir les habitants de Tamriel. Au nom d'Azura, comment pourrions-nous mener notre tâche à bien quand les gens décident par eux-mêmes de contacter des tueurs à gages afin de voir assassiner des individus innocents ? Comment pourrais-je dormir la nuit en sachant que ma légion ne peut espérer sauver la vie de quelqu'un désigné pour mourir de la main de la Confrérie noire ? Quiconque accomplit ce "Sacrement noir" s'attaque aux fondations même de la légion impériale. Et en tant que commandant, c'est quelque chose que je ne peux tout simplement pas tolérer. A partir de maintenant, tout citoyen découvert en possession d'objets ayant un rapport avec la Mère de la Nuit sera incarcéré pour une durée indéterminée dans la prison impériale et verra ses possessions saisies par l'Empire. Il n'y a pas d'amende assez élevée ni de sentence de prison assez longue pour ceux qui font preuve d'un tel mépris envers les lois de notre cher empereur et le bien-être des nobles habitants de Tamriel". Il est certain qu'Adamus Phillida n'est pas du genre à lancer des menaces en l'air. De fait, le messager au cheval noir a appris qu'un dénommé Claudius Arcadia, jusqu'à récemment résident du quartier de la place de Talos au sein de la Cité impériale, réside à présent dans une cellule humide et froide de la prison impériale tandis que sa maison est devenue le nouvel avant-poste de la légion impériale. Donc, chers lecteurs, avant de décider de vous faire justice vous-mêmes, souvenez-vous de ceci : vous irez plus loin dans la vie avec un sourire chaleureux qu'avec une lame glacée. Et si vous avez un compte à régler définitivement avec quelqu'un, une dette qui ne peut être payée que dans le sang, pourquoi ne pas déménager à Morrowind et demander à la Morag Tong, approuvée par le gouvernement, de faire le travail pour vous ?
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