Civilité et étiquette : Orques des bois, 1ère partie

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Révision datée du 10 mars 2018 à 07:51 par Shadow she-wolf (discussion | contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher
Média d'origine : TES Online

Creuset des aînés
Par Coristir, Sage Séjourneur


L'on raconte que les Orques apparurent lorsque le dieu aldmeri, Trinimac, fut dévoré par le prince Daedra Boéthia. Selon le mythe, Boéthia aurait excrété la dépouille de Trinimac, et les Aldmer partisans de Trinimac s'enduisirent de ces excréments pour devenir des Orques. Peut-être n'est-ce là qu'un mythe, mais l'imagerie en est pertinente : répugnante, ridicule et un peu comique, à l'image des Orques eux-mêmes. L'on raconte qu'à terme, une secte de ces êtres se rendit à Val-boisé et développa une culture propre. Ce sont les Orques des bois (pour les rencontres avec les Orques d'Orsinium, voir le volume 1).

Les Orques en général sont difficiles d'abord pour les Mers, mais ces Orques des bois sont d'une physionomie similaire à nos cousins Elfes des bois, les Bosmers. Les Orques des bois sont plus brusques et plus caractériels que les Bosmers, mais il convient de les traiter avec le même esprit : patience, fermeté et méfiance. Sans la main ferme des Altmeris pour les guider, ces deux races ont le potentiel de redevenir des sauvages chaotiques et autodestructeurs, à la fois pénibles et dangereux pour les peuples civilisés qui les entourent.

En conséquence, comment un Altmer doit-il traiter avec une Orque des bois ?

D'abord, il faut gagner son respect. Comme ses cousines d'Orsinium au nord (la variété la plus courante des Orques), l'Orque des bois admire la force physique, mais il estime aussi l'agilité, la vitesse et la connaissance géographique (qu'elle assimile à une connaissance tactique). Affichez quelque semblant de compétence dans ces domaines, et vous gagnerez son appréciation.

Voici quelques façons d'engager la conversation (en signe de respect, assurez-vous de vous présenter, ou au moins d'établir un contact oculaire).

1. Proposez-lui d'engager une altercation à mains nues, et forcer l'Orque des bois à la soumission. Ils apprécient les empoignades.

2. Si vous marchez avec une Orque des bois, prenez la tête de la file, et conservez-la. Cela pourrait vous mener à une course à pied. Si vous la remportez, vous gagnerez l'approbation de l'Orque des bois.

3. Trouvez un gros rocher, au moins aussi grand que votre corps, et lancez-le là où elle le verra. Utilisez un sort de force s'il le faut, du moment qu'elle n'en sait rien.

Si vous pensez que cela revient à vous introduire dans une tribu d'enfants athlétique, vous n'avez pas entièrement tort. Utilisez ces méthodes avec prudence. Si les Orques des bois sont prévisibles, ils restent des individus, et il faudra parfois improviser selon leur spécificités.

Et voici quelques renseignements utiles dans vos contacts avec les Orques des bois :

1. Affichez et démontrez vos prouesses magiques. Si que les Altmers savent qu'il faut tout une vie d'étude et de maîtrise pour employer des magies complexes, tous les Orques partagent une méfiance culturelle envers la magie. Dans leur ignorance, ils pensent que le premier rôle de la magie est d'opprimer leur peuple, et reculent souvent devant ceux qui l'emploient.

2. À moins que vous comptiez déclencher une bataille, ne vous cachez jamais dans les arbres sur le territoire des Orques. Marchez en terrain découvert. Comme nos cousins Bosmers l'ont appris, les Orques des bois n'apprécient guère qu'on traque sur leur territoire. Ils associent discrétion, malveillance et lâcheté.

Dans la seconde partie de cette collection, je détaillerai les obstacles spécifiques qui pourraient survenir lors des conversations avec une Orque des bois, comme la religion et Malacath, et leur équivalent des forteresses d'Orsinium.