De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Quand le coureur ouvre les ailes, si grand,
Les autres oiseaux plient l'échine, doucement,
Tu craches, et grognes, et grondes et crie !
J'entends le guar qui renâcle et se décrie,
"Quelle terreur ! quelle grande barbarie !"
Ah, si j'étais comme toi.
Tu t'emportes à la moindre offense,
Dévore tous nos guars avec flamboyance !
Niché dans nos granges, tu souilles la paille,
Déchire nos toits, sèmes la pagaille,
Terrifie nos enfants, fais-les pleurer,
Surtout, ne pleure jamais.
Coureur des falaises, va plus haut,
Sur les flancs ardents, touche le ciel !
Coureur des falaises, va plus haut,
Crie, tempête, fais-en un déluge sensoriel !
Tu es vengeur, blessant, comme ma belle-mère,
Tu pues comme une échatère à l'envers,
Ton cri brise le verre, me vrille les tympans,
Ton odeur moisie est un mal galopant,
Pisse sur nos oreillers, ils puent des années,
De Vvardenfell, tu es la fierté !
Coureur des falaises, va plus haut,
Sur les flancs ardents, touche le ciel !
Coureur des falaises, va plus haut,
Crie, tempête, fais-en un déluge sensoriel !
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