Parchemin de Tyronius
Média d'origine : TES:Morrowind
Par Tyronius
Frère, J'ai bien peur de me trouver déjà entre les mains de la mort quand cette lettre te parviendra. Je suis heureux que tu ne soies pas là pour assister à la fin. Les morts-vivants sont cinq fois plus nombreux que nous. J'ignore de quelle manière ils sont entrés. Nous les avions pourtant tous éliminés avant de nous enfermer à l'intérieur de la maison. Il n'y avait plus que nous quatre, Pégasaï, Jonis, Luven et moi. Et pourtant, le premier groupe est apparu dans notre dos. Je ne sais comment ils ont pu nous surprendre de la sorte. C'est comme s'ils avaient surgi de nulle part ou avaient été appelés par magie. Nous nous sommes battus comme des lions, jusqu'à ce que nos bras fatigués n'arrivent plus à brandir nos armes. Jonis a été le premier à périr. Oui, mon frère, Joris, notre ami de toujours, a connu une mort atroce juste devant mes yeux. Mais sache qu'il a péri sans jamais cesser de lutter. Nous n'avons aucune chance de l'emporter. Pégasaï m'a convaincu de venir trouver refuge au plus profond du tombeau. Je n'ai pas vu ce qu'il advenait de Luven, mais j'ai entendu son râle d'agonie. J'ai avec moi l'or versé par Goris. Il ne le récupérera pas, du moins, pas de mon vivant. Je resterai ici jusqu'à ce que Pégasaï vienne me chercher pour me dire que la voie est dégagée... ou jusqu'à ce que ces maudits cadavres ambulants viennent m'achever. Nous avons accepté d'aider Goris, qui nous a payés en échange. Jamais il ne récupérera son or ! Si tu me suis jusqu'ici et si tu ne trouves rien d'autre que ma dépouille, j'espère que tu comprendras le sens de ma dernière lettre, mon frère. Venge-nous, nos amis et moi-même, afin que nous puissions reposer en paix. Tu trouveras Goris dans un tombeau de Tel Mora. Il nous arrive de piller des tombes, voire de nous y cacher, mais ce malade vit dans l'une d'elle en compagnie de ses morts-vivants. Sans qu'il le sache, j'ai réalisé un double de la clé permettant d'entrer dans son tombeau. Sers-t'en pour pénétrer chez lui et ne le laisse surtout pas avoir le dernier mot. Il s'est servi de nous et nous a trahis. Venge-nous, mon frère ! Venge-nous ! Puisses-tu vivre encore longtemps et en bonne santé, Tyronius |