Note manuscrite
[une note écrite d’une main tremblante]
Il n’est pas de monde plus grand que celui de l’esprit.
Il n’est pas de voyageur plus expérimenté que celui qui a arpenté le pays des rêves.
Il n’est pas d’abîme plus profond que le puits de terreur qui existe en chacun de nous.
J’en ai sondé les profondeurs.
J’ai vu l’impensable. Je n’ai pas peur.
Même les frontières de la mort ne sauraient m’emprisonner.
Je suis le seigneur de l’espace sans limite et le maître du déplacement et du temps.
A travers les portes du sommeil, l’univers est là qui m’attend.
Je n’attendrai plus que mes rêves m’emportent à des mondes d’ici, dans les profondeurs insondables, les immensités indicibles.
Je vivrai à jamais dans la demeure de Vaermina, avec l’orbe comme compagnon.
Il n’est pas de boussole pour me guider vers ma destination, pas de fin à mon voyage.
Mon esprit est le voyageur éternel, intrépide et rempli d’émerveillement dans les salles de l’horreur.