Étranges rituels des Orsimers

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Révision datée du 21 décembre 2016 à 14:45 par Chapichapo (discussion | contributions) (Page créée avec « {{Book|developpeur=|auteur=le chapelain Jorden, prêtre d'Arkay|titre auteur=|date= |source=TES Online|commentaire=|resume=|sous titre=Étude des rites funéraires des... »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher
Média d'origine : TES Online

Étude des rites funéraires des peuples de Tamriel
Par le chapelain Jorden, prêtre d'Arkay


En tant que fervent adorateur du dieu des funérailles, j’ai consacré ma vie a l'étude des cérémonies et rituels menés par les diverses races de Tamriel au décès de leurs dirigeants, des membres de leurs familles et de leurs êtres chers. L'ouvrage présent se penche sur les rites des Orsimers, aussi appelés Orques de Wrothgar.

La croyance populaire suppose que la dépouille d'un Orque demeure la où elle tombe. S’il y a un fond de vérité dans cette idée, les Orques sont tout aussi conscients des risques d'épidémies que les autres races intelligentes. Personne ne veut d’un cadavre en putréfaction près de chez soi, et les chairs décomposées attirent toutes sortes de prédateurs et d’insectes. Donc, si l'endroit où meurt un Orque est effectivement marqué et considéré presque comme sacré par ses frères, le cadavre n’y demeure que quelques heures. Pendant ce temps, ses amis et sa famille viennent lui rendre hommage. Puis l'on emporte le corps... mais je ne saurais dire où.

Les Orques, malgré leurs nombreuses traditions, refusent de les expliquer ou de les présenter aux étrangers. J’ai dû émettre des suppositions à partir de mes observations et des rares conversations que j’ai pu engager. Mais pour l'heure, nul ne m'a dit ce que devenaient les dépouilles des défunts.

* * *

J'ai découvert un antique site funéraire orque, la montagne appelée Chagrin. Ce pic enneigé, au climat atroce et peuplé de créatures dangereuses, sert de dernier sépulture à plusieurs générations d’Orques. Pourtant, cette pratique semble s’être interrompue brutalement, à une époque passée. La montagne était apparemment réservée aux Orques les plus forts et les plus courageux, qui devaient monter le plus haut possible avant que la mort ne les emporte. Ces Orques-la étaient effectivement laissés à l'endroit de leur trépas, mais l'on empilait des pierres sur leur dépouille pour former des cairns protecteurs.

Il semble aussi exister un lien avec la pratique qui consiste à marquer l'endroit de la mort d'un Orque avec une pierre sacrée. On appelle ces pierres des "tumnors", ce qui signifie il me semble "pierre de mort" dans la langue orque.

* * *

J'ai enfin trouvé une vieille Orque qui acceptait de partager avec moi une partie de leurs rites funéraires. Elle était tout particulièrement disposée à me parler de la pratique de "beshkar-nor", la "forge de mort".

Apparemment, le cadavre des grands Orques (dirigeants, héros et anciens vénérés) subit un processus appelé forge de mort. La vieille Orque m'a décrit le tout en termes obscurs. Je n'ai pas compris si l'on ponctionnait le sang pour l’utiliser par la suite, ou si le corps tout entier était réduit en cendres, qui étaient alors conservées. Quoi qu’il en soit, ce que l'on a conservé est ensuite mêlé à du métal en fusion, ce qui permet à l'Orque ainsi honoré de s'unir avec un outil ou une arme de marque... souvent une épée, un marteau ou un bouclier.

* * *

Ma quête se poursuit donc pour comprendre les complexes rites funéraires pratiqués par les Orques de Wrothgar. J'ai tant appris, mais je me rends compte que je n'ai rien appris. Je sais, en règle générale, que les Orques n'enterrent pas leurs morts, sauf lorsqu'ils le font sur Chagrin. Je sais qu'ils marquent l'endroit où meurt un Orque puissant, mais ne laissent sans doute pas le cadavre se décomposer sur place. Et j’ai appris qu'une partie d'un Orque mort est mélangée à une arme ou un outil, dans un rite appelé la forge de mort.

Je vais continuer mes recherches, car je trouve ces pratiques contradictoires tout à fait fascinantes. J'espère ne pas m'attirer le courroux d'un Orque de trop, pour ensuite découvrir par moi-même leurs rituels funéraires. Cela ne m'avancerait à rien.