De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Mon Cher Seigneur Castellian,
Désolé de devoir vous remettre cette lettre par un moyen aussi sommaire, mais il serait inconcevable de vous approcher au château pour une affaire aussi délicate. Il y a longtemps que j'admire votre loyauté envers la couronne et votre neutralité dans les affaires internes. Comprenez que je veux seulement protéger votre dignité d'une affaire potentiellement embarrassante.
Le problème concerne votre sœur Dame Pasipha qui, bien qu'habitant à l'étranger, continue de communiquer régulièrement avec des membres de la cour. Je comprends et respecte la profondeur de votre amour fraternel et de votre affection l'un pour l'autre, car, en réponse à une requête de ma part, Dame Pasipha m'a envoyé plusieurs lettres touchantes écrites de votre main.
"Avez-vous jamais aperçu avec délice une baie rouge à moitié noyée dans la crème ? Alors j'ai rêvé de toi, mon amour le plus cher, déversant mon âme en toi, mon doux. Pour une caresse, mon chéri, mon âme se perd entièrement."
Bien que vous et moi sachions l'innocence de votre attirance pour la dame, les esprits les plus lascifs de la cour, comme vous le savez, ont tendance à préférer les malentendus grotesques. Je crois savoir que son mari est connu pour ses crises de jalousie. J'ai plusieurs avis quant à la meilleure façon d'éviter toute réaction négative, et j'apprécierais d'avoir votre réponse dès que possible. Je vous attendrai au château de Refuge.
Helseth,
Prince de Wayrest
|