De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Des yeux d'ambre poli, des cheveux comme une aube mordorée,
L'âme pleine du feu de la joie, sous des voiles rondes et dorées
Ma belle épousée d'Alinor,
Perdue dessous les vagues.
Ma belle épousée d'Alinor,
Emportée loin de la hague.
Des plumes de cygne blanches dansaient sur sa robe ivoirine
Ses vœux nuptiaux glissèrent de ses lèvres saphirines
Ma belle épousée d'Alinor,
Ensevelie par les flots.
Ma belle épousée d'Alinor,
Sous les cris des matelots.
Les nuages noirs soufflèrent, arrachant la voile à nos mains
La coque grinçait comme un cercueil refermé sur demain
Ma belle épousée d'Alinor
Ne connut jamais son foyer
Ma belle épousée d'Alinor
Par la tempête fut noyée
La foudre darda sur la mer, le vent hurla dans les rouleaux
Je me tendis vers sa main luisante, mais elle disparut sous l'eau
Sur la plage j'erre encore, près de la mer qui la vit mourir
Dans l'espoir d'apercevoir son visage me sourire
Ma belle épousée d'Alinor
Mon nom fut son dernier soupir
Ma belle épousée d'Alinor
Chaque jour, mon chagrin empire
Ma belle épousée d'Alinor,
Perdue dessous les vagues.
Ma belle épousée d'Alinor,
Emportée loin de la hague.
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