Utilisateur:Beron/Bac à sable/Ordre de la Plalène Ancestrale
L'Ordre de la Phalène Ancestrale (aussi connu comme la Chantrie de la Phalène) est un ordre monastique cyrodiilien du Culte de la Phalène Ancestrale, situé dans la Vallée du Nibenay. Ces membres sont les plus importants adorateurs de la Phalène Ancestrale.
Eux-seuls sont habilités à lire les Parchemins des Anciens, provoquant chez eux une cécité, au fil de leurs lectures.
Histoire
L'adoration de la Phalène Ancestrale, un insecte vivant en Cyrodiil et en Bordeciel, existe au moins depuis l'Ère Première en Cyrodiil. Il vient peut-être des Ayléides, les Hauts-Elfes de l'Intérieur, qui domine toute la province depuis l'Ère Méréthique jusqu'à la révolte alessienne, en 1E 242, et qui adorait un "dieu-insecte".
Le culte fait écho à une tradition artisanale cyro-nordique. Celle-ci consiste à fabriquer de simple et exotiques châles, appelés soies-ancêtres, faits à partir de la soie produite par les phalènes ancestrales et inscrites de la généalogie de son possesseur. Pour les croyants du culte, phalène et ancêtre ne font qu'un. L'adoration de ces papillons est donc à la fois une forme de culte des ancêtres et un culte animiste.
Pendant la période du Premier Empire de Cyrodiil, cette religion se développe fortement dans la Vallée du Nibenay. Des ordres monastiques lui sont dédiés. Il semble que le Culte de la Phalène Ancestrale ait cohabité sans problème avec l'Ordre Alessien. L'adoration des phalènes, des ancêtres donc, ne s'oppose en effet pas au monothéisme alessien. On peut même voir dans les phalènes une manière de s'affranchir du cycle de la vie et de la mort, sphère divine d'Arkay, rejeté par l'Ordre Alessien, car l'âme du défunt reste sur Nirn, transformé en papillon.
Après la Guerre de la Vertu et l'éclatement du Premier Empire, les frères des ordres supérieurs de la Phalène Ancestrale deviennent des personnages de hautes statures en Cyrodiil, gardant les Nibenais comme un peuple uni et religieux, différent des monarchies et seigneuries des États Coloviens. Leur poids politique et religieux est très important dans l'Est.
Lorsque Reman Ier prend le pouvoir en Cyrodiil, les ordres monastiques de la Phalène Ancestrale se range à ses côtés. Des frères supérieurs sont présents à la cour de Reman au Palais Impérial de la Cité de Cyrodiil.
Quand la Guerre des Alliances éclate, pendant l'Interrègne, les moines du Temple des Phalènes Ancestrales, le principal ordre monastique dédié à l'adoration de la Phalène Ancestrale, soutient très modérément l'Empire de Clivia Tharn. Ses membres s'opposent, ouvertement ou non, aux Alliances. Quand la Légion Impériale est venue au Temple pour demander des Parchemins des Anciens aux moines, pensant qu'ils représenteraient un avantage militaire, ceux-ci ont refusé et les militaires les ont pris de force.
Les moines du Temple des Phalènes Ancestrales se remarquent à la conservation et à la lecture des Parchemins des Anciens dès cette époque.
En 2E 852, Cuhlecain, Roi colovien d'Épervine, conquière tout Cyrodiil et se proclame Empereur, grâce à son meilleur officier, le Général Talos. Puis celui-ci retrouve l'Amulette des Rois et vainc les Nordiques et Brétons à Sancre Tor. Quand Cuhlecain est assassiné en 2E 854, Talos devient l'Empereur Tiber Septim. Il entame alors la Guerre Tibérine, la conquête de tout Tamriel.
À cette période, les moines de la Phalène Ancestrale se montrent hostiles envers Tiber Septim. La raison est inconnue, mais il est probable qu'ils refusent la domination d'un Atmoran et des États Coloviens sur les Nibenais. Quoiqu'il en soit, les moines fomentent la Rébellion des Phalènes, un soulèvement armé contre Tiber Septim dans la Cité Impériale, alors que ce dernier est parti en campagne. La Troisième Légion est envoyé pour mater la Rébellion. Elle se retrouve assiégé dans la caserne d'Hesod par les cultistes. Tiber Septim et ses troupes finissent par reprendre la Cité Impériale et célèbrent sa victoire et la résistance des soldats de la Troisième Légion lors d'un grand défilé militaire.
Peu après, l'Empereur dissout et refonde les ordres monastiques du Culte. Ils deviennent l'Ordre de la Phalène Ancestrale, dédié bien sûr à la Phalène Ancestrale, mais aussi au Divin Julianos, dieu cyrodiilien de la littératoire, de la loi, de l'histoire et de la contradiction. Ils ont la garde des Parchemins des Anciens et la charge de les lire, dans le Palais Impérial. Une fois devenus aveugles à force de lecture, les moines doivent se retirer dans le Temple des Phalènes Ancestrales, renommé Sanctuaire de la Phalène Ancestrale.
Durant toute l'Ère Troisième, les moines de l'Ordre suivent ce rôle et cette organisation. Toutefois, on peut noter que le culte de Julianos reste très mineur chez ces derniers.
Les rapports entre l'Ordre de la Phalène Ancestrale et les Septim sont assez flous. L'affaire du Guide de poche de l'Empire, Seconde édition peut montrer une opposition des moines à l'Impératrice Moriatha Septim, puisqu'il conserve un document interdit par le Conseil des Anciens, ou bien au contraire un soutien en tant qu'organisme de censure auprès du Conseil des Anciens, expliquant la présence du document interdit dans l'une de ses bibliothèques et l'envoi d'un agent infiltré au sein de l'Ordre par le Temple Zéro, une secte monothéiste alessienne opposé à Talos et aux Septim.
Pendant le procès des scribes de la Société Géographique Impériale chargés de la rédaction du Guide, Hatta, un prêtre de la Phalène Ancestrale, moine de l'Arbre d'Investigation de la Phalène Sphinx, s'oppose à la forme du procès. Il est ensuite "tué" par le Sénéchal des Lames, puis remplacé par Nu-Hatta, qui va être formé par ses frères à servir les Septim.
Malgré le flou de l'affaire, elle semble montrer une loyauté de l'Ordre de la Phalène Ancestrale aux Septim dans son ensemble.
Après le Simulacre Impérial, les moines tiennent un rôle important dans l'Empire. Ils surveillent les multiples sectes de Tamriel et se plongent dans les affaires mystiques, comme le rôle des Tours, outils de stabilité de Mundus et de protection contre l'Oblivion. L'Ordre enquête notamment sur les agissements des serviteurs du Prince Daedra de la Destruction, Méhrunes Dagon, tels Jagar Tharn et ses agents daedriques, préfigurations de l'Aube Mythique.