Notes d’Anaëlle Bertault, érudite

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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ON-Johades.png

Je reste édifiée par l’existence pure et simple de cette tribu errante, et me sens vraiment bénie d’avoir pu les accompagner. Même ici, en cet endroit qui paraît si implacablement hostile envers ses occupants, les gens survivent et prospèrent. Leurs astucieuses inventions qui leur permettent de dompter ces terres hostiles en disent long sur leur ingéniosité. Les collecteurs de rosées, appelés johades , apportent chaque matin de l’eau pure et captent la pluie lors des rares averses. Leur tenue, qui semble lourde au premier coup d’œil, les protège et aide même à les rafraîchir, et leur connaissance des migrations et des cachettes des oiseaux et des bêtes nous a bien nourris. La vie est dure, les impératifs de la survie unissent la tribu — il n’y a presque aucune dispute entre ses membres, et tous semblent en paix, indifférents aux troubles du monde extérieur.