Les égouts d'Haltevoie : une brève histoire
Média d'origine : TES Online
Volume 1 Par Hilaire Béanique
Des récits écrits, remontant à la fondation de la ville, semblent indiquer qu'avant l'achèvement des égouts d'Haltevoie, la ville était un joyau baigné de boue et de sanie. Une boue sale et puante. D'après Silvia Cato, un marin impérial de 1E 801, « La rivière Bjoulsae est un cours d'eau de détritus, de limon odorant, de maladie, et la Baie d'Iliaque est tout aussi répugnante là où la Bjoulsae s'y jette. C'est à cause de cette maudite ville brétonne. » De nos jours, la Bjoulsae brille autant qu'Haltevoie elle-même, entièrement grâce aux égouts, qui sont une merveille d'ingénierie égale à tout ce que les Dwemers antiques avaient pu construire. Les artisans ont fait en sorte que la construction modulaire des égouts permettent de parcourir la ville aussi aisément à la surface qu'en-dessous, et permette de les étendre au même rythme que la ville. Les égouts, comme la ville elle-même, se développent régulièrement. Mais sa taille constitue le seul inconvénient du système : les égouts sont devenus si vastes que les forces de l'ordre d'Haltevoie peinent à y patrouiller. En conséquence, le crime trouve un moyen d'entrer dans le Joyau de la baie. Comme la ville elle-même, la plupart de ces activités illicites sont réservées aux riches, comme le commerce du skooma et la nécromancie (le skooma est un narcotique généralement interdit en Tamriel, et la nécromancie, l'art magique de ranimer les morts, et aussi interdit dans de nombreuses régions). Référez-vous au volume deux pour consulter la liste des familles nobles qui ont le plus contribué au financement de la construction des égouts. Les concepteurs originels qui avaient imaginé ces égouts juste avant la chute d'Orsinium restent oubliés de l'histoire, mais le volume trois présente une liste des artisans et ingénieurs qui ont travaillé à l'expansion et au développement de l'ouvrage depuis la fin de l'Ère Première. |