De l'Aube et du Crépuscule
Média d'origine : TES 3 : Morrowind
Par Anonyme
Le Livre de l'Aube et du Crépuscule regroupe dictons et aphorismes attribués aux Tribuns et à leurs saints et serviteurs. Nombre d'entre eux sont employés couramment en Morrowind. La sélection suivante illustre parfaitement les notions simples mises en avant par les fidèles du Temple. On ne doit dire que du bien des divinités. On ne peut avoir d'opinion sur la Vérité. Les rumeurs sont issues de la Maison des Troubles. Ne te souviens que des heures heureuses. Aucun enfant n'a le coeur d'un pécheur. Que la foi soit ta seule loi. La peur des idiots est le début de la sagesse. ALMSIVI en chaque heure. Eloigne-toi en présence de tes Seigneurs. Le confort est dû, la justice est prise. Apprends en servant. Du coeur, la lumière ; de la tête, la loi. Béni soit ALMSIVI, Compassion, Maîtrise, Mystère. Forge ta foi dans le creuset de la souffrance. Grave dans ton oeil l'image de l'injustice. La mort n'est pas la fin, le fantôme est auréolé de gloire. La foi conquiert tout. Abandonnons-nous à la foi. Il vaut mieux subir une injustice que d'en infliger une. Les cieux sont glorieux, applaudissons ! La folie assure sa puissance pour faire du mal. Bien qu'interdit à certains, pas à toi. Oh ! Qu'il est rare que la sagesse gouverne nos coeurs ! Bénis soyons-nous, nous qui servons ALMSIVI. Trois voix chantent la Compassion, la Maîtrise et le Mystère. Ne plante aucune graine dans le champ des Enfers. La Maison trois fois scellée supporte la tempête. Par le Souffle et le Sang, protégez-nous tous ! Les fantômes et la justice peuvent-ils changer avec le temps ? Songe à ta fin, mortel ! Accepte la grâce sans limite. Entre dans la symphonie du Dieu-Poète. Prosterne-toi devant le fauteuil de l'Enseignant. Trois Mains, trois Coeurs, trois Yeux. Ne dissimule aucun secret à ton Juge. Forge la lumière à partir des ténèbres. Ne refuse ni frère ni fantôme. Béni soit ALMSIVI, dans la naissance, la vie et l'existence spectrale. Des cendres ardentes, luira le courroux du poète. Si Vivec est avec nous, qui peut s'opposer à nous ? Le destin, monstrueux et vide, la roue tourbillonnante du mal. Quelle noirceur envahit mon coeur, qui le consume ardemment. |