Notes de Daynas Valen : Différence entre versions

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Aller à : navigation, rechercher
m
Ligne 1 : Ligne 1 :
 +
{{Book|developpeur=|auteur=Daynas Valen|titre auteur=|date=|source=[[TES 5 : Skyrim]]|commentaire=|resume=|sous titre=|auteurIRL=|dateIRL=|langue=}}
 
Comment résumer une vie entière de recherches ? Presque rien de ce que j'ai appris jusqu'ici n'a désormais plus d'importance... les petits jeux politiques d'autrefois, l'interminable campagne d'éradication de toute mention du nom de Gauldur...
 
Comment résumer une vie entière de recherches ? Presque rien de ce que j'ai appris jusqu'ici n'a désormais plus d'importance... les petits jeux politiques d'autrefois, l'interminable campagne d'éradication de toute mention du nom de Gauldur...
  

Version du 16 août 2017 à 14:28

Média d'origine : TES 5 : Skyrim

Par Daynas Valen


Comment résumer une vie entière de recherches ? Presque rien de ce que j'ai appris jusqu'ici n'a désormais plus d'importance... les petits jeux politiques d'autrefois, l'interminable campagne d'éradication de toute mention du nom de Gauldur...

Comme j'ignore ce qui nous attend à Folgunthur, voici la vérité sur cette histoire, résumée du mieux que je le peux.

À l'aube de l'ère Première, l'archimage Gauldur était vénéré dans tout le nord. Il avait tout : sagesse, richesse, honneur et puissance, au point que les héritiers d'Ysgramor eux-mêmes lui demandaient conseil.

Vivant dans l'ombre de leur père, les trois fils de Gauldur grandissaient dans la haine et le ressentiment. Ils convoitaient les pouvoirs et le prestige de leur géniteur quand, un jour, Jyrik, l'aîné, finit par en découvrir la source : une amulette mystérieuse dont Gauldur ne se séparait jamais. Ensemble, ils conspirèrent pour assassiner leur père dans son sommeil et se diviser l'amulette en trois. Ainsi fut fait.

Consumés par leur nouveau pouvoir, les frères semèrent la désolation dans les villages avoisinants. Le carnage fut tel que le haut-roi dût lui-même intervenir, envoyant une compagnie de mages-guerriers commandés par l'archimage Geirmund pour soumettre les frères. Après une bataille des plus destructrices, les trois frères battirent en retraite.

Mikrul, le plus jeune, fut poursuivi jusqu'à Folgunthur, les anciens tombeaux dressés au pied de Solitude. Après une résistance acharnée qui dura trois jours et trois nuits, il fut finalement vaincu et enterré là, sa crypte scellée par une Griffe en ivoire.

Geirmund poursuivit Jyrik jusqu'aux cryptes en ruine de Saarthal, alors déjà à moitié enfouies. Dix magiciens expérimentés perdirent la vie face à la magie élémentale de Jyrik, mais ce dernier tomba sous le nombre et mourut. Son corps fut scellé dans la ville en ruine.

Sigdis, quant à lui, fut acculé dans les contrées les plus méridionales de Bordeciel. Il défia le seigneur Geirmund en duel, sachant que le code de l'honneur obligerait son ennemi à accepter. Ils s'affrontèrent dans un combat sans merci où tous deux trouvèrent la mort dans un champ, face à Fort-Ivar. Le haut-roi ordonna qu'une tombe soit construite pour Geirmund sur le lac qui porte désormais son nom, aujourd'hui encore. Il fit enfermer le corps de Sigdis à l'intérieur, afin qu'il soit gardé à jamais par celui qui le tua.

Gauldur lui-même fut enterré dans une grotte non loin de l'endroit où se dressait sa tour, un lieu appelé Rocher d'Eaulointaine. Lorsque tout fut terminé, le roi Harald émit un décret : le nom et les tristes exploits de Gauldur et de ses fils devaient être supprimés de chaque document, de chaque chronique. Personne ne devait, sous peine de mort, parler d'eux et encore moins essayer de récupérer l'amulette, désormais scellée, qui avait tant coûté au royaume.

Ainsi fut fait et pourtant, quelques documents survécurent. Juste assez.

Quatre mille ans ont passé et les tombes sont toujours scellées, gardant précieusement les fragments de l'amulette de Gauldur. Depuis le jour où j'ai entendu la rumeur, j'ai senti sa puissance, son appel... Je serai celui qui récupèrera l'amulette, la restaurera et la portera à nouveau devant la face du monde. Je dois l'avoir. Il le faut !