TESO:Présentation d'un personnage/Père Egnatius

Date de publication : 13/08/2015 Par ZeniMax Online Studios Chancelier Tharn, Ma patience arrive à ses limites – en fait, elle les a déjà atteintes. J'ai toujours eu de la considération pour votre conseil lorsqu'il traite des affaires d'état, mais je ne puis cautionner les affaires menées avec Père Egnatius. J'ai passé des années à nous préparer à l'arrivée de notre seigneur noir, Molag Bal. Mes vers ont tissé une intrigue qui ferait rougir Méphala elle-même. Et pourtant, ce simple prêtre continue de gravir les marches du pouvoir sans être inquiété. C'est totalement inacceptable. Cela me trouble que vous ne voyiez pas le risque que pose un homme tel qu'Egnatius. Bien qu'il ne soit pas membre du Conseil des Anciens, son influence sur lui se fait pesante. Rien qu'hier, je l'ai vu déjeuner avec Falco et cet idiot de Gulsanius. Egnatius essayait de les convaincre de reconsidérer le projet de construction du Mémorial – projet vital pour nos intérêts. S'il était un prêtre « normal », je n'aurais aucune raison de m'inquiéter. J'ai par le passé mené des prophètes à se poser des questions sur leur foi et poussé des saints au suicide. Les moutons d'Alessia sont faciles à dépouiller. Facile à égorger. Mais pas Egnatius. Non, pas Egnatius, avec ses livres, ses parchemins et ses sourires chaleureux. Il est trop cultivé. Pour moi, il est avant tout érudit et prêtre ensuite. Il n'y a plus de fanatisme en lui, plus de malice que je pourrais exploiter. Cela me rend fou. Je vous le dit, Tharn, il y a peu de choses que je hais d'avantage qu'un homme saint éduqué. Par le passé, vous m'avez averti de ne pas verser son sang. Je sais qu'il est apprécié de ses pairs et que sa mort constituerait une distraction malvenue. Mais la foi est imprévisible. Entre les mains d'un érudit, elle peut signifier la fin des complots, petits et grands. Je ne laisserai pas notre grande entreprise échouer à cause d'un moine dépareillé qui perd ses cheveux. Faites en sorte qu'il disparaisse du paysage ou je l'occirai moi-même. – Mannimarco