Asseyez-vous, cher lecteur, et portez attention,
Écoutez le sage Hennabéar, écoutez-le donc.
e vais vous en dire sur les hommes et les Mers,
Et tout cela, vous le verrez, sera juste et sincère.
D'abord, je vais des Dunmers vous parler,
Une ancienne et exceptionnelle société.
De petits Elfes à la peau sombre,
Honorant des dieux vivants en grand nombre.
Viennent ensuite les Altmers,
Les plus nobles parmi leurs pairs.
Leurs mots glacés ne font jamais plaisir,
Mais restez coi, ou vous allez périr.
es Rougegardes sont de nobles nomades,
Leurs habits de soie ne sont jamais fades.
Ce sont de fines lames dans tous les cas,
Rapides et bien entraînés, ne vous y frottez pas.
Dans les forêts les Bosmers aiment se tapir,
De branche en branche ils planent sans faillir.
Vous saurez lorsque l'un deux ment,
Si ses lèvres bougent, assurément.
Le solide Orque, diffamé et vert,
Pas très serein, prompt à la colère.
Sous sa dureté, on peut glaner,
Un goût certain pour la viande faisandée.
Le Khajiit : un chat noble et rusé,
Habile en mots et à l'épée.
Pirate et voleur, c'est certain,
Mais sous sa fourrure, il y a plus d'un.
Mais je vois que votre curiosité je pique,
Aimeriez-vous que je vous parle des Nordiques ?
Ce n'est pas un peuple à ignorer,
Forgé par l'hiver, la hache et l'épée.
Les Argoniens sont des hommes-lézards,
Les marécages sont leur terroir.
Posez-leur une question, répétez-la souvent,
Leur pensées dépassent notre entendement.
Je finirai en vous contant les Brétons,
Car votre narrateur en a le nom.
Un peuple forgé par la dure peine,
Mais courageux, et l'âme sereine.
Maintenant, cher lecteur, vous devez jurer,
Lorsque ces rimes vous souhaitez partager,
Hennebéar vous devez toujours remercier,
Car sinon, prenez garde, il viendra vous hanter ! Prenez garde !
