Guide de poche de l'Empire, Seconde édition/Bordeciel : Différence entre versions
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Bien entendu, les Nordiques admettent sans la moindre gêne leur souk mythique, et ils prennent grand plaisir à mélanger leurs légendes (ainsi que les légendes des autres, même celles de leurs ennemis historiques, les Aldmers et Orsimers) dans un “peu importe, racontes juste une bonne histoire lors du repas.” Et leurs hommes-sages adorent répéter “La neige fond, puis elle gèle de nouveau, et au final, ça reste toujours de l'eau. Les légendes fonctionnent de la même façon.” | Bien entendu, les Nordiques admettent sans la moindre gêne leur souk mythique, et ils prennent grand plaisir à mélanger leurs légendes (ainsi que les légendes des autres, même celles de leurs ennemis historiques, les Aldmers et Orsimers) dans un “peu importe, racontes juste une bonne histoire lors du repas.” Et leurs hommes-sages adorent répéter “La neige fond, puis elle gèle de nouveau, et au final, ça reste toujours de l'eau. Les légendes fonctionnent de la même façon.” | ||
− | Je peux presque la sentir d'ici, l'anticipation du lecteur qui se demande si ces idées peuvent aussi s'appliquer (et en faire partie) aux observations empiriques de l'histoire et de la géographie de Bordeciel. Il n'y a pas meilleure interprétation de cette semence lignale de la compréhension nordique de ce Kalpa que leur plus célèbre tradition, la récitation lors du trentième jour du mois de clairciel pour la Fête des Morts, “Les Cinq Cents Puissants Compagnons et Assimilés d'Ysgramor le Retourné”, un chant si délicat et exquis que chaque skald-de-hall dignes d'être | + | Je peux presque la sentir d'ici, l'anticipation du lecteur qui se demande si ces idées peuvent aussi s'appliquer (et en faire partie) aux observations empiriques de l'histoire et de la géographie de Bordeciel. Il n'y a pas meilleure interprétation de cette semence lignale de la compréhension nordique de ce Kalpa que leur plus célèbre tradition, la récitation lors du trentième jour du mois de clairciel pour la Fête des Morts, “Les Cinq Cents Puissants Compagnons et Assimilés d'Ysgramor le Retourné”, un chant si délicat et exquis que chaque skald-de-hall dignes d'être enroué lors de sa récitation offre avec délectation leur gorge aux dangers de la pointe d'un couteau ou de la bière. |
Version du 6 mars 2015 à 15:19
Texte de développeur Auteur réel : Michael Kirkbride, Kurt Kuhlmann, Darya Makarava, Halil Ural (Illustration), autres Date de publication : 2012
Par Société Géographique Impériale, 3E 331
P our bien comprendre Bordeciel, ce que l'on doit faire si l'on est chargé du fardeau qui consiste à la décrire au profane ; ses géographies, ses histoires, ses peuples et ses mythes doivent être vus comme un agrégat. Les habitants du nord et leurs semblables constituent le panaché le plus simple de cette terre, avec leurs récits héroïques qui font office d'archives historiques. C'est une longue façon de dire que la terre et les légendes de Bordeciel forment un cycle peu semblable à ceux des autres royaumes humains de l'Empire, alors que les Cyrodiils du sud préfèrent avoir une vision cohérente de la Patrie, ce dont elle est dépourvu. Peut-être que de cette façon, les Fils et Filles de Kyne sont plus proches de la mytho-généalothosphie des Mers modernes, mais toute tentative de prouver cela finit par rencontrer le tremblement des barbes-gelées de ceux qui ont la plus haute estime de la Foi Nordique.
Avec ce préambule aussi précaire que quelqu'un au bord du précipice (une idée que les Grises-Barbes Nordiques étudient avec amusement et révérence), disons simplement la Foi Nordique est compliquée. Elle est décentralisée par les inévitables embellissements et l'imbroglio narratif provoqué par une tradition orale millénaire. La majorité des mythes nordiques se contre-disent entre-eux, en y plaçant des anachronismes, ou des éléments volés à d'autres cultures, ou encore ils se répètent eux-même sous différentes formes. Et parfois, ils font tout cela en même temps, et ceci volontairement. Bien entendu, les Nordiques admettent sans la moindre gêne leur souk mythique, et ils prennent grand plaisir à mélanger leurs légendes (ainsi que les légendes des autres, même celles de leurs ennemis historiques, les Aldmers et Orsimers) dans un “peu importe, racontes juste une bonne histoire lors du repas.” Et leurs hommes-sages adorent répéter “La neige fond, puis elle gèle de nouveau, et au final, ça reste toujours de l'eau. Les légendes fonctionnent de la même façon.” Je peux presque la sentir d'ici, l'anticipation du lecteur qui se demande si ces idées peuvent aussi s'appliquer (et en faire partie) aux observations empiriques de l'histoire et de la géographie de Bordeciel. Il n'y a pas meilleure interprétation de cette semence lignale de la compréhension nordique de ce Kalpa que leur plus célèbre tradition, la récitation lors du trentième jour du mois de clairciel pour la Fête des Morts, “Les Cinq Cents Puissants Compagnons et Assimilés d'Ysgramor le Retourné”, un chant si délicat et exquis que chaque skald-de-hall dignes d'être enroué lors de sa récitation offre avec délectation leur gorge aux dangers de la pointe d'un couteau ou de la bière.
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