Journal de Neronnir : Différence entre versions

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Version actuelle datée du 10 octobre 2014 à 15:02

Média d'origine : TES Online

Par Neronnir


VOICI MES SECRETS - NE LES LISEZ PAS !

Ils s'imaginent que je ne suis pas au courant, mais ils se trompent. Je peux les voir conspirer, et leurs complots éclore, alors qu'ils se fondent dans les ténèbres. Ils m'ont congédié, prétextant que je suis fou, mais tout cela fait partie de mon plan. Aussi longtemps qu'ils ne me voient pas comme une menace, ils baisseront leur garde et me laisseront percer leurs secrets. Le doppelganger qui a remplacé le thane sylvestre il y a quelque mois de cela a déclaré qu'il "se retirait quelques jours pour méditer". Mais la manière dont il l'a annoncé en dit long. Il compte rejoindre ses alliés maléfiques pour attaquer la ville. Il va me falloir redoubler de vigilance.

Personne d'autre ne semble voir venir la catastrophe. Voici que la femme du trameur est malade - un présage qui n'augure rien de bon. Ils continuent tous de s'activer comme des fourmis ignorantes de la tempête qui pointe à l'horizon. Ouvrez les yeux petites fourmis !

*****

JE LE SAVAIS ! La fin approche. La nuit dernière, le courroux de la nature s'est abattu sur les villageois, en châtiment de leur suffisance. Le vent mugissait, les éclairs déchiraient les cieux et les créatures de la forêt se sont retournées contre nous. Les autres se pendant à l'abri, dans cette grotte profanée, mais il n'en est rien ! Je sais ce qui s'y cache. Et lorsque la menace se réveillera, elle nous engloutira tous.

*****

Je ne savais pas ce qui nous décimeraient, mais j'en ai la certitude à présent. Une étrangère est arrivée, et a proposé de nous venir en aide. Ce n'est là qu'une ruse grossière pour gagner notre confiance, mais comme toujours, je suis le seul à voir. Si cette prétendue sauveuse me le demande, je ferai mine de coopérer. Je lui révèlerai quelques étrangetés que j'ai flairé pour dissiper ses soupçons. Tout comme l'étrangère gagne notre confiance, je gagnerai la sienne.

*****

On conduit le premier d'entre nous à l'abattoir. La "preuve" était risible, mais le bétail a tout gobé. La victime de cette épreuve inventée de toute pièce est conduite en ce moment même dans les tréfonds. Nul doute que ce n'est là que la première que l'étrangère éliminera. En réalité, elle est certainement sur le point de m’emmener à mon tour. Je dois sortir d'ici.