L'Adabal-a : Différence entre versions
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− | [[ | + | {{Book |developpeur= |sous titre= |auteur=Anonyme |titre auteur= |date= |source=[[TES 4 : Oblivion]] |commentaire= |style=|langue=}} |
− | Note de l'éditeur : l'Abadal-a est traditionnellement considéré comme les mémoires de Morihaus, prince consort d'Alessia la reine esclave. Bien qu'aucune vérification historique n'ait pu être faite, l'Abadal-a compte probablement parmi les chroniques les plus anciennes de l'ère Première qui soient parvenues jusqu'à nous. | + | |
− | <br> | + | ''Note de l'éditeur : l'Abadal-a est traditionnellement considéré comme les mémoires de Morihaus, prince consort d'Alessia la reine esclave. Bien qu'aucune vérification historique n'ait pu être faite, l'Abadal-a compte probablement parmi les chroniques les plus anciennes de l'ère Première qui soient parvenues jusqu'à nous.''<br> |
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+ | '''LA MORT DE PÉLINAL'''<br> | ||
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Dans la salle du trône maculée de sang, la tête coupée de Pélinal parla au taureau ailé, Morihaus, l'amant demi-dieu d'Al-Esh, et dit : "Nos ennemis m'ont vaincu et ils ont caché mon corps dépecé. Pour contrefaire les buts divins, les Ayléides me coupèrent en huit morceaux, car leur obsession de ce chiffre est grande."<br> | Dans la salle du trône maculée de sang, la tête coupée de Pélinal parla au taureau ailé, Morihaus, l'amant demi-dieu d'Al-Esh, et dit : "Nos ennemis m'ont vaincu et ils ont caché mon corps dépecé. Pour contrefaire les buts divins, les Ayléides me coupèrent en huit morceaux, car leur obsession de ce chiffre est grande."<br> | ||
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Et Morihaus, contrarié, souffla à travers son anneau et dit : "Vos croisades ont outrepassé ses conseils, Pélinal Blancserpent, mais je suis un taureau et j'ai l'esprit téméraire. J'aurais égorgé moi-même nos prisonniers si vous leur aviez laissé la vie sauve. Votre sang est glorieux, mon oncle, et vous reviendrez, sous forme de renard ou de lumière. Cyrod nous appartient toujours."<br> | Et Morihaus, contrarié, souffla à travers son anneau et dit : "Vos croisades ont outrepassé ses conseils, Pélinal Blancserpent, mais je suis un taureau et j'ai l'esprit téméraire. J'aurais égorgé moi-même nos prisonniers si vous leur aviez laissé la vie sauve. Votre sang est glorieux, mon oncle, et vous reviendrez, sous forme de renard ou de lumière. Cyrod nous appartient toujours."<br> | ||
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Une dernière fois, Pélinal prit la parole : "Prends garde, Morihaus, prends garde ! Au seuil de la mort, je peux voir que mon ennemi est vivant. J'emporterai cet amer savoir jusque dans la tombe. Pourquoi n'ai-je point trépassé en croyant à ma victoire ! Il a été rejeté au-delà des portes des ténèbres, mais il reviendra. Sois vigilant ! Je ne peux plus protéger les hommes de la vengeance d'Umaril." <br> | Une dernière fois, Pélinal prit la parole : "Prends garde, Morihaus, prends garde ! Au seuil de la mort, je peux voir que mon ennemi est vivant. J'emporterai cet amer savoir jusque dans la tombe. Pourquoi n'ai-je point trépassé en croyant à ma victoire ! Il a été rejeté au-delà des portes des ténèbres, mais il reviendra. Sois vigilant ! Je ne peux plus protéger les hommes de la vengeance d'Umaril." <br> | ||
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− | + | '''LA JEUNESSE D'ALESSIA ET LES ANNÉES D'ESCLAVAGE'''<br> | |
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− | LA JEUNESSE D'ALESSIA ET LES ANNÉES D'ESCLAVAGE | ||
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Nul ne sait quelle est la tribu dont Perrif est originaire. Elle grandit à Sard, aussi appelée Sardavar, là où les Ayléides rassemblaient des hommes de toute la Niben : Kothris, Nédiques, Al-Gemhas, Hommes-de-'Kreath (bien que l'on sût plus tard que ces derniers venaient du Nord), Keptus, Hommes-de-Ge (qui furent ensuite détruits quand le roi Fleuri Nilichi offrit de grands sacrifices à un dieu insecte nommé [texte manquant]), Al-Hareds, Hommes-de-Ket et d'autres encore. Mais il s'agissait bien de Cyrod, le cœur de la puissance impériale, là où les hommes ne connaissaient point la liberté de fonder une famille ni de choisir un nom, sinon en secret. Pour leurs maîtres étrangers, ces noms ne comptaient point.<br> | Nul ne sait quelle est la tribu dont Perrif est originaire. Elle grandit à Sard, aussi appelée Sardavar, là où les Ayléides rassemblaient des hommes de toute la Niben : Kothris, Nédiques, Al-Gemhas, Hommes-de-'Kreath (bien que l'on sût plus tard que ces derniers venaient du Nord), Keptus, Hommes-de-Ge (qui furent ensuite détruits quand le roi Fleuri Nilichi offrit de grands sacrifices à un dieu insecte nommé [texte manquant]), Al-Hareds, Hommes-de-Ket et d'autres encore. Mais il s'agissait bien de Cyrod, le cœur de la puissance impériale, là où les hommes ne connaissaient point la liberté de fonder une famille ni de choisir un nom, sinon en secret. Pour leurs maîtres étrangers, ces noms ne comptaient point.<br> | ||
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En ces temps-là, les hommes avaient pour tâche de soulever de lourdes roches et d'irriguer les champs, d'entretenir les routes et les temples. Ils furent aussi victimes de plaisirs corrompus, suppliciés pour l'agrément de certains sur les roues de la torture de Vindasel ou dans les jardins festonnés d'entrailles de Sercen. A cette époque, les scarifications de la chair étaient chose commune parmi les esclaves des Ayléides. Pire encore, dans le royaume du roi de Feu Hadhuul, l'administration de drogues provenant d'une mixture de daedrons à des créatures vivantes permettait de provoquer des hallucinations de tortures, et les enfants étaient embrasés pour éclairer les combats de tigres nocturnes. <br> | En ces temps-là, les hommes avaient pour tâche de soulever de lourdes roches et d'irriguer les champs, d'entretenir les routes et les temples. Ils furent aussi victimes de plaisirs corrompus, suppliciés pour l'agrément de certains sur les roues de la torture de Vindasel ou dans les jardins festonnés d'entrailles de Sercen. A cette époque, les scarifications de la chair étaient chose commune parmi les esclaves des Ayléides. Pire encore, dans le royaume du roi de Feu Hadhuul, l'administration de drogues provenant d'une mixture de daedrons à des créatures vivantes permettait de provoquer des hallucinations de tortures, et les enfants étaient embrasés pour éclairer les combats de tigres nocturnes. <br> | ||
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− | + | '''MORIHAUS EXPLIQUE LES NOMS D'ALESSIA'''<br> | |
− | MORIHAUS EXPLIQUE LES NOMS D'ALESSIA | ||
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Puis, Morihaus leur dit : "Dans vos récits, elle porte de nombreux noms : Al-Esh, en signe d'admiration et qui pourrait être traduit par "grande parmi les grandes", et dont les syllabes furent ensuite transformées : Aleshut, Esha, Alessia. Vous la connaissez en tant que "Paravant", nom qui lui fut donné lors de son couronnement et qui signifie "première entre toutes". Elle fut une mortelle dotée de pouvoirs permettant de tuer, d'aller en quête, de guérir. Paraval, Pevesh, Perrethu, Perrif en sont les métamorphoses. Pour moi, je l'appelais Paravania lorsque nous étions amants."<br> | Puis, Morihaus leur dit : "Dans vos récits, elle porte de nombreux noms : Al-Esh, en signe d'admiration et qui pourrait être traduit par "grande parmi les grandes", et dont les syllabes furent ensuite transformées : Aleshut, Esha, Alessia. Vous la connaissez en tant que "Paravant", nom qui lui fut donné lors de son couronnement et qui signifie "première entre toutes". Elle fut une mortelle dotée de pouvoirs permettant de tuer, d'aller en quête, de guérir. Paraval, Pevesh, Perrethu, Perrif en sont les métamorphoses. Pour moi, je l'appelais Paravania lorsque nous étions amants."<br> | ||
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"Elle n'est plus pour moi, mais elle sera toujours baignée d'étoiles, première impératrice, dame des cieux, reine de Cyrod."<br> | "Elle n'est plus pour moi, mais elle sera toujours baignée d'étoiles, première impératrice, dame des cieux, reine de Cyrod."<br> | ||
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Puis ils se quittèrent, aucune question n'étant restée sans réponse. | Puis ils se quittèrent, aucune question n'étant restée sans réponse. | ||
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+ | [[en:The Adabal-a]] | ||
+ | [[Catégorie:Livres]] | ||
+ | [[Catégorie:Livre : Spiritualité, mythologie et religion]] |
Version du 1 juin 2014 à 19:10
Média d'origine : TES 4 : Oblivion
Par Anonyme
Note de l'éditeur : l'Abadal-a est traditionnellement considéré comme les mémoires de Morihaus, prince consort d'Alessia la reine esclave. Bien qu'aucune vérification historique n'ait pu être faite, l'Abadal-a compte probablement parmi les chroniques les plus anciennes de l'ère Première qui soient parvenues jusqu'à nous. |