L'Onus des Oghma : Différence entre versions
(La VF est en petit nègre avec des fautes de français que j'ai corrigées : cration->création, norddique->nordique, sagessses->sagesses et le traducteur c'était embrouillé sur les guillemets, j'ai laissé les néologismes par contre...) |
(Aucune différence)
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Version du 3 mars 2014 à 17:46
Média d'origine : TES Online
Par Phraste d'Elinhir
Manuel pour le jeune étudiant sur l'obligation mortelle d'enregistrer sa vie, présenté sous forme de citations pour les classiques. Tous les Tamriéliques reconnaissent le devoir d'immortaliser les événements de nos vies, devoir imposé à nous par les Divins dès le commencement dès temps. La plus ancienne référence dont nous disposons concernant cet « onus journalistique » provient de l'Almériade, la grande saga de création des Elfes, qui cite le dieu Xarxès, scribe d'Auri-El : « Puisque vous êtes les légitimes enfants des et'Ada, vous nous honorerez en narrant votre propre vie. Car en chacun d'entre vous réside l'Étincelle divine, et ainsi l'annotation de vos actions est un devoir sacré. Tenez donc, chacun d'entre vous, un Oghma, un parchemin toujours complété qui tiendra la mémoire de vos vies éphémères. Ainsi de cette façon au moins, votre Étincelle sera-t-elle immortelle. » À la fin du Méréthique, le héros nordique Ysgramor développa un alphabet runique inspiré des principes elfiques, qui permit la transcription écrite du parler atmoran. La première œuvre dYsgramor dans cette nouvelle forme d'écriture vut une chronique de sa propre vie, ce qui fait d'Ysgramor le premier historien humain, voici une citation que le grand héros nota pour lui-même, telle qu'on la trouve dans les Chants du Retour, volume premier. « Alors, bien que j'eus ressenti un profond courroux envers les Elfes perfides, et n'eus rien désiré tant que de m'en retourner à Jylkurfyk pour refaire voile vers Tamriel où j'aurais pu user le fil de Wuuthrad contre leurs cou bien trop nombreux, il me faut reconnaître que j'avais été témoin lors de ma captivité que ces tortueux Elfes possédaient une grande érudition savantage. Nonobstant ils l'utilisaient à des fins aussi viles qu'indignes. Et il me vint l'idée qu'afin de vaincre les Elfes et d'en expurger les terres, il serait bel et bon que les Hommes partageassent ces sagesses. J'encordai donc Loin-Tireur de la Corde Larmoyante, pour fouiller les marais de l'est où vivait Faldrostra, la grande oie sauvage des neiges. Et je l'abattis d'une flèche à empênage de faucon, pour tirer d'elle une grande plume, dont j'usai pour écrire mon discours, ainsi que j'avais vu les Elfes le faire. Et je fis le serment que dorénavant tous les Hommes pourraient concrétiser ainsi leurs idées et leurs pensées, tout comme Shor grava un récit de sa victoire contre Sneggh dans le flanc du Glacier Tremblant. Et ainsi les meilleures façons de tuer les Elfes survivraient à jamais. » Cette obligation fut ratifiée une nouvelle fois à l'époque de sainte Alessia, lors de la fondation de l'empire de Cyrodiil. Le demi-dieu Morihaus en personne, « Premier souffle des hommes », tenait une chronique qui nous fut transmise sous la forme de « L'Adabal-a ». L'un de ses premiers préceptes concerne « L'archivage de tout ce qui advient » : « Lors Morihaus rit et parla durement contre les non-scriptionnistes, en ces mots : "Les actes du Paravant devront-ils donc être oubliés par les hommes qui vous suivront ? Les crimes du Saliache seront-ils aussi effacés, afin que les Sept Prétextes du Chaos semblassent tous sans fondement ? Non, par Akatosh ! Non par le Dragon de la Durée, qui nous fit don du temps afin que les événements puissent se dérouler dans leur séquence, et ainsi être rappelés par nous comme ils arrivèrent ! Jamais n'empêcherez-vous notre peuple de noter leur vie, comme le fit l'écrasant Saliache en la fin de l'époque du tourment !" Ce après quoi il leur trancha la tête, et leur sang coula comme autant de mots sur la pierre, en récit de leurs derniers instants. » Aussi élèves, ne grognez pas de ce fardeau, ne tergiversez pas, ne rusez pas lorsque vos parents et vos enseignants vous demandent si vous avez bien écrit ce jour dans vos journaux. Car c'est un droit que vos ancêtres ont payé de leur sang. |