Lettre au capitaine Oghul : Différence entre versions
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Version actuelle datée du 4 juillet 2018 à 14:26
Média d'origine : TES Online
Salutations, Oghol. Je viens de recevoir votre lettre, par la poste d'Alinor. Pour répondre à votre question, oui, le commerce est bon depuis le mandat de la Haute-Reine. Meilleur que bon, même. Ces grands Hauts-Elfes sont on ne peut plus pompeux, mais l'or, c'est de l'or, et ils paient mieux que la plupart. Cela dit, naviguer autour du Couchant, ce n'est pas une partie de plaisir. Je sais que la navigation et vous, ça fait deux, alors engagez un bon maître navigateur la prochaine fois que vous serez à Sentinelle. La première chose à savoir quand on navigue près du Couchant, c'est que c'est plus gros qu'il n'y paraît. Beaucoup plus gros. La plupart des gens trouvent l'île accueillante : plages de sable blanc, fleurs au parfum doux, sources d'eau fraîche et autres. Mais ils ne voient pas les brisants et les récifs juste sous la surface, couverts de coraux. Et je ne parle pas de ces petits bois d'échatère qu'on voit dans la baie de Topal. Je parle d'énormes ossements sous-marins, des coraux délavés aussi durs que le menton de Mauloch et tranchants que le Rasoir de Mérunès. Un seul de ces machins suffit à traverser la coque comme un couteau à dépecer entre des côtes de porc. Alors on ouvre l'œil et on ne dort pas, hein ? Gardez vos cartes sous le coude, et mesurez bien le tirant. Après, il y a les pirates. Maudits Elfes des mers. On ne passe pas une journée sans voir leurs étendards serpentins près d'un navire marchand ou d'un baleinier arraisonné. On n'a eu que deux abordages à repousser, mais on leur a flanqué une belle raclée. Je doute qu'ils n'attaquent de nouveau à un navire orque avant un moment. Ne me remerciez pas. Et surveillez bien votre équipage. Vous savez à quel point les marins peuvent être superstitieux. Vous n'imaginez pas les histoires de fantômes que j'ai entendues. Des serpents de mer géants, des vaisseaux fantômes, des hommes-limaces qui peuvent vous broyer la cervelle comme du boudin rouge. Et ainsi de suite. Si on est trop coulant avec les plantons du pont, c'est la mutinerie assurée. Alors sortez le chat à neuf queues de temps en temps si quelqu'un a du mal à la boucler. Bon vent et mer calme, hein ? On échangera bientôt des pintes et des anecdotes à Étincelance. Vosh, |