Regroupement de Force/Chapitre 3 : Différence entre versions
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− | |''Le Sergent d'arsenal Belderi Llenim du siège de guilde de Longsanglot a toujours été fascinée par les armures, mais son savoir frôle le pédantisme, à offrir des heures de leçons sur les boucliers- | + | |''Le Sergent d'arsenal Belderi Llenim du siège de guilde de Longsanglot a toujours été fascinée par les armures, mais son savoir frôle le pédantisme, à offrir des heures de leçons sur les boucliers-tours nordiques ou sur les techniques d'entretien du tranchant d'une épée de verre.'' |
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Version du 11 février 2018 à 20:20
Real author : David S. J. Hodgson (Écrivain), Caio Cacau (Artiste) Original media : The Hero's Guides to The Elder Scrolls Online
By Longinus Attius, 2E 581
J USQU'À CE QUE LE CATACLYSME ait forcé nos races à s'entraider, les Argoniens qui voyageaient loin de chez eux semblaient heureux de revêtir quelque protection qu'ils pouvaient acheter aux autres races, peut-être comme un écho de leur histoire servile. Mais si vous vous risquez dans la déplaisante et humide chaleur du Marais Noir ou si vous observez un détachement du peuple lézard le long de nos frontières sud-est, vous pourrez voir leurs tenues de guerre distinctives. Il s'agit d'une rustique collection d'éléments bruts cousus, colorés avec les vases et des sèves de leur royaume, et d'armements miteux mais solides et ornés de vicieuses pointes et lames, de crocs dentelés, le tout couvert de motifs concentriques qui imitent les sculptures qui ornent leurs étranges pyramides échelonnées.
Les dos-carapacés argoniens, un formidable contingent de combat qui commence à se tailler une réputation lors de cette grande guerre, préfèrent les protections lourdes. De telles armures arborent de vives couleurs tachetées, apparemment conçues à partir de pigments extraits des scarabées natifs des habitats du peuple lézard. L'inclination pour l'abattage d'animaux indigènes est ici évidente : des peaux de rongeurs géants sont battues en un cuir rude, avec des ornements de corail et d'éclisses de tortue pour compléter l'aspect standard d'un guerrier. De plus féroces créatures voient leurs peaux arrachées pour des armures plus légères ; les Argoniens préfèrent le crocodile, le wamasu, ou le serpent géant. Les coquilles des porcelaines, de crabes des vases, et peut-être plus alarmant, les ossements humains sont utilisés pour tenir l'assemblage. Un combattant argonien semble tout droit sorti des grands temples taillés du marais, et les armes qu'ils brandissent partagent une construction similaire. Un magnifique motif primitif marque de nombreuses armes argoniennes : d'étranges visages reptiliens gravés dans les poignées et les pommeaux sont peints de la même façon criarde. Les boucliers sont ovales, cousus de peaux et de carapaces de tortue. Quand ils ne cherchent pas la protection de leurs heaumes, les couvre-chefs de cuir, d'herbe de jade et de plumes sont chose commune, particulièrement chez les prêtres ou ceux versés dans la magie des marais. Les armes argoniennes ont une épaisse, grossière et primitive lourdeur, qui sied parfaitement à l'humidité et la saleté du marais, mais surprenamment équilibrée en pratique.
A USSI LOIN que l'on puisse se rappeler, les Dunmers ont fait de Morrowind leur destin, avec ses luxuriantes vallées fongiques et ses prairies paisibles, ainsi que les climats étouffants et les déserts de cendres proches du Mont Écarlate. L'armure d'un Dunmer rejoint cette ambiance : troublante, tranchante et sombre. Partageant les même traits que celle des autres mers, leur armure a une certaine grâce et une fluidité dans leurs courbes amples, mais manque ici l'arrogante fierté des Altmers. Des tissus aux couleurs austères, du verre volcanique et du cuir animal s'assemblent pour équiper un Elfe Noir d'une tapisserie de protection.
Bien que les Elfes Noirs puissent avoir un attrait pour les alliages d'ébonite et les étranges symboles daedriques, leurs motivations semblent contraires aux machinations de Molag Bal. Les armures légères sont généralement faites de verre, une combinaison de métaux rares et de résines volcaniques. Inversement, quelques tribus emploient un résistant alliage issu d'insectes géants, tels que le scarabée assassin, bien plus confortable sur le dos ou les reins. Le cuir de netch est utilisé pour la plupart des lanières, bien que l'humble Cendrais soit plus à même de convoiter un tel cuir, comparé à un grand ordonnateur qui façonne sa protection à partir du cuir de dreugh, durci par ses répugnantes sécrétions de cire (du dreugh, pas du Dunmer). Quand les feux des forges de Longsanglot grondent à leur zénith, des armes de la plus haute qualité sont fabriquées, toujours avec le sombre reflet de Morrowind, à partir de la chitine (et autres extractions de membres de créatures abattues) ou de l'ébonite magique de Morrowind, semblable à du verre. Des gravures diagonales divisent en deux la surface lisse de chaque hache, masse et épée des Dunmers. De telles angularités s'étendent aussi aux autres équipements ; de nombreuses surfaces possèdent des bords dentelés, particulièrement communs dans la coupe des dagues, épées et boucliers. Les symboles héraldiques prennent généralement la forme de glyphes d'insectes stylisés qui se trouvent sur presque chaque carquois, mais les symboles des maisons sont aussi des formes communes de l'héraldique, indiquant au sein du royaume des alliances qui ne concernent pas les étrangers. Les métaux fondus, les morceaux de carapaces d'insectes géants, le cuir de guar, les gemmes, le verre et l'obsidienne : tous sont tramés dans les armements anguleux des Dunmers.
B IEN QU'UN NORDIQUE puisse partager ses traits et sa couleur de peau avec un Bréton, il tend à éviter les tenues de bataille raffinées et délicates ; il apprécie les apparences plus austères et sillonnées —pas tout à fait l'apparence d'un homme traîné à travers une haie de ronciers, mais presque aussi négligée. Le guerrier Nordique est fier de sa féroce indépendance, endurci par la rigueur sans merci de ses terres, à l'aise avec l'horreur d'être confronté à la violence. Son armurerie reflète cette furie tumultueuse, mais peut aussi être révéré comme un attribut familial. Car les Nordiques forment une race de guerriers, et tous, du garçon de ferme au Roi Skald, détient un armement d'une quelconque sorte.
Sous le tresses et les barbes, mais reposant sur les tatouages de pastel, réside une armure nordique. Généralement doublée de fourrure (pour aider à contenir la chaleur et prévenir les irritations), faite de cuir arrangé avec des plaques d'acier attachées au bout, le tout est lourd et menaçant. Heurtez-vous à un Nordique dans sa plus lourde armure, et vos peurs les plus intimidantes se réaliseront. Depuis l'époque du Roi Harald, les horqueurs, mammouths, loups et grands félins ont été sacrifiés pour fournir des couches inférieures de protection, avec des milliers de forges à travers les six châtelleries de Bordeciel fabriquant des plaques de qualité pour une race en guerre perpétuelle. Les armes sont épaisses et pratiques, avec de solides manches en chêne pour les haches à main, les masses ou les bâtons, parfois enveloppés d'une poignée en cuir. Habituellement les épées sont formées à partir d'acier, avec des gardes croisées, parfois ornées de runes ou du légendaire nouage également trouvé gravé sur les maisons longues balayées par les vents, partout dans le royaume. D'étranges, flagrantes figures d'ours, d'aigles ou d'élans peuvent ressortir d'un bouclier nordique, mais d'autres robustes ruisseaux sont martelés dans le bois, avec des motifs concentriques ou réflecteurs, comme la croix d'Ysgramor. L'arme d'un Nordique est sensiblement l'extension de son bras, et il ne la lâche habituellement que pendant ses (fréquents) accès festifs, où elle est remplacée par une pinte de grog quat'-z-yeux ou de rhum épicé. De la fourbe fourche à la grande épée élaborée incrustée de runes, l'armement nordique est d'une robuste mais exceptionnelle qualité, grâce à la chaleur de leurs forges et aux compétences de leurs forgerons aux visages rougit.
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