Le Wyrd de Glenmoril : Différence entre versions
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Pour dire vrai, ce n'est pas parce que je suis une femme que je suis pour autant mieux armée, émotionnellement, pour comprendre le Wyrd de Glenmoril. Au contraire, j'ai déjà prouvé à plusieurs reprises ma capacité à être objective dans le contexte traditionnel des genres, comme par exemple dans mon célèbre pamphlet « Sainte et reine esclave : Alessia sous l'angle du genre », qui me rend particulièrement apte à m'attaquer à ce sujet d'une société unisexe comme celle des sœurs du Wyrd. | Pour dire vrai, ce n'est pas parce que je suis une femme que je suis pour autant mieux armée, émotionnellement, pour comprendre le Wyrd de Glenmoril. Au contraire, j'ai déjà prouvé à plusieurs reprises ma capacité à être objective dans le contexte traditionnel des genres, comme par exemple dans mon célèbre pamphlet « Sainte et reine esclave : Alessia sous l'angle du genre », qui me rend particulièrement apte à m'attaquer à ce sujet d'une société unisexe comme celle des sœurs du Wyrd. | ||
− | Le Wyrd de Glenmoril est une sorte de regroupement de groupes de sorcières révérant la nature et le monde naturel, et enclines à révérer les Daedra. D'un point de vue racial, elles sont presque toutes humaines, bien que certains groupes accueillent des hybrides comme des harfreuses ou des lamies, qui dirigent généralement | + | Le Wyrd de Glenmoril est une sorte de regroupement de groupes de sorcières révérant la nature et le monde naturel, et enclines à révérer les Daedra. D'un point de vue racial, elles sont presque toutes humaines, bien que certains groupes accueillent des hybrides comme des harfreuses ou des lamies, qui dirigent généralement les dits groupes. Leur préférence pour la vie dans la nature fait que leurs groupes sont généralement situés loin des enclaves agricoles ou pastorales des peuples « civilisés », ce qui contribue aux problèmes de compréhension de leur véritable nature. Les groupes de Glenmoril sont donc souvent décrits en des termes connotés : inquiétants, solitaires, dangereux, hostiles ou même maléfiques. |
De fait, ces termes décrivent bien le Wyrd de Glenmoril, sauf pour l'aspect maléfique. Il est vrai qu'elles rejettent farouchement la civilisation et les manières civilisées. Il est également vrai qu'elles refusent d'admettre des hommes dans leurs groupes. De même, elles se considèrent coomme les tenantes de certaines « lois de la nature » qu'elles seules connaissent. Cela ne les rend pas pour autant maléfiques, elles adhèrent juste de manière très stricte à des codes moraux différents des nôtres. | De fait, ces termes décrivent bien le Wyrd de Glenmoril, sauf pour l'aspect maléfique. Il est vrai qu'elles rejettent farouchement la civilisation et les manières civilisées. Il est également vrai qu'elles refusent d'admettre des hommes dans leurs groupes. De même, elles se considèrent coomme les tenantes de certaines « lois de la nature » qu'elles seules connaissent. Cela ne les rend pas pour autant maléfiques, elles adhèrent juste de manière très stricte à des codes moraux différents des nôtres. |
Version du 18 mars 2017 à 20:39
Média d'origine : TES Online
Par dame Cinabre de Taneth
Aucunes âmes en Tamriel n'ont jamais été aussi incomprises que les sorcières du Wyrd de Glenmoril. D'après moi, c'est en grande partie dû au fait que tous les érudits les ayant étudiées étaient des hommes. Non pas qu'il faille ignorer les remarquables travaux du vénérable Kigyo de Lilmoth et du professeur Barst de Shad Astula, mais plutôt que leur objectivité fut victime de leurs aprioris culturels et de leur sentiment de supériorité masculine. Pour dire vrai, ce n'est pas parce que je suis une femme que je suis pour autant mieux armée, émotionnellement, pour comprendre le Wyrd de Glenmoril. Au contraire, j'ai déjà prouvé à plusieurs reprises ma capacité à être objective dans le contexte traditionnel des genres, comme par exemple dans mon célèbre pamphlet « Sainte et reine esclave : Alessia sous l'angle du genre », qui me rend particulièrement apte à m'attaquer à ce sujet d'une société unisexe comme celle des sœurs du Wyrd. Le Wyrd de Glenmoril est une sorte de regroupement de groupes de sorcières révérant la nature et le monde naturel, et enclines à révérer les Daedra. D'un point de vue racial, elles sont presque toutes humaines, bien que certains groupes accueillent des hybrides comme des harfreuses ou des lamies, qui dirigent généralement les dits groupes. Leur préférence pour la vie dans la nature fait que leurs groupes sont généralement situés loin des enclaves agricoles ou pastorales des peuples « civilisés », ce qui contribue aux problèmes de compréhension de leur véritable nature. Les groupes de Glenmoril sont donc souvent décrits en des termes connotés : inquiétants, solitaires, dangereux, hostiles ou même maléfiques. De fait, ces termes décrivent bien le Wyrd de Glenmoril, sauf pour l'aspect maléfique. Il est vrai qu'elles rejettent farouchement la civilisation et les manières civilisées. Il est également vrai qu'elles refusent d'admettre des hommes dans leurs groupes. De même, elles se considèrent coomme les tenantes de certaines « lois de la nature » qu'elles seules connaissent. Cela ne les rend pas pour autant maléfiques, elles adhèrent juste de manière très stricte à des codes moraux différents des nôtres. Le fait que les groupes de Glenmoril semblent réussir à conserver leur population sans admettre d'hommes parmi elles est également source de suspicion dans leur voisinage. Les sœurs du Wyrd ont longtemps été accusées de regarnir leurs rangs en enlevant des petites filles dans les fermes voisines, mais de tels cas d'enlèvements n'ont jamais été prouvés (à l'exception des tristement célèbres sorcières de marais de Hjaalmarche – mais elles vénèrent Molag Bal, et l'enlèvement d'enfants est le moindre de leurs méfaits). D'après mes enquêtes poussées, dans la plupart des cas les groupes récupèrent de nouveaux membres lorsque des parents désespérés y déposent un bébé fille non désiré (mieux vaut ne pas savoir ce qu'il advient des petits garçons non désirés dans les régions nordiques). Bien que le Wyrd de Glenmoril ne comprenne que peu de membres, celles-ci sont dispersées géographiquement, depuis le groupe de Vertesource à l'extrême est de Bordeciel jusqu'au groupe occidental des collines d'Ilessan de Hauteroche. La plupart des huit groupes connus vénèrent Hircine, mais le groupe de Plume-harfreuse à l'ouest d'Épervine vénère Namira, les sœurs de Markarth (le seul groupe urbain) vénèrent Mérunès Dagon et les sorcières des marais de Hjaalmarch déjà citées vénèrent Molag Bal. Les relations avec les Crevassais, qui vénèrent également les Daedra dans les désolations nordiques, varient d'un groupe à l'autre et d'un clan de Crevassais à l'autre. Le groupe de Plume-harfreuse, le Wyrd de Rimeroc et les sœurs de Markarth entretiennent tous des relations cordiales avec les Crevassais, mais les groupes à l'ouest des collines d'Ilessan et des bois virides sont en conflit depuis des milliers d'années avec les clans crevassais. Cela est peut-être dû au fait que les wyresses virides et d'Ilessan vénèrent les aspects les moins sauvages d'Hircine. On raconte même qu'ils fournissent des remèdes contre la lycanthropie, alors que les Crevassais préfèrent l'aspect plus cruel d'Hircine et considèrent la lycanthropie comme un don, et non pas une malédiction. Voilà donc un résumé de nos connaissances actuelles sur les sœurs du Wyrd de Glenmoril, présentes un peu partout et pourtant introuvables. De nombreuses interrogations restent sans réponse, sans compter les recherches complémentaires à mener. Pour répondre à ces questions, il serait peut-être même nécessaire de quitter Taneth et monter une expédition dans les terres sauvages du nord, à condition qu'un généreux bienfaiteur accepte de financer cette quête de connaissance essentielle. |