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− | Cathnoquey | + | La culture de Cathnoquey est, au mieux, abstraite dans son traitement. Cela est bien entendu gênant à la fois pour le lecteur et l'auteur. Pour cela, nous ne pouvons qu'en être tous les deux désolés. Mais nous devons continuer, et nous continuons, comme le prouve l’existence du paragraphe suivant. |
− | + | Les contacts entre les Chimeri-quey et les Hommes-de-Keptu-quey ont de tout temps été flottants et extrêmement ritualisés. Le meilleur exemple de cela est probablement l'arrivée des Chimers sur le marché. Quelques instants avant le crépuscule qui signale l'aube, les énormes canton-flottilles apparaissent en vue, telles un nombre incalculables de tortues marines ; une vaste ombre informe sur la surface de la mer ; des sources de lumières cristallines clignotent depuis le haut des mats de la flottille, faisant apparaitre brièvement à la lumière les navires qui semblent tout autant délabrés que robustes, et peu après commence un incroyable ballet qui transforme l'eau en d'énormes sémaphores. | |
− | + | Ce message manifeste de “l'arrivée du commerce” frappe l'observateur étranger de façon totalement négligeable par rapport à un tel spectacle. En effet, il arrive parfois qu'aucune partie, homme comme mer, ne commerce quoi que se soit, pas même des marchandises immatérielles comme peuvent l'être l'échange d'information. Mais même lorsque ce "non-commerce" a lieu, à la fois les marchands des flottilles que des forteresses rentrent chez eux avec un grand sourire satisfait. | |
− | + | Lorsque nous les interrogeons sur leurs pratiques commerciales --et plus globalement sur leurs coutumes en général--, leur seule réponse est formulée à la façon des Quey “tel que et ainsi soit”. Cette acceptation d'étranges rituels et ce refus de divulguer des informations a propos de choses manifestement si courantes à Cathnoquey a donné à son peuple la réputation d'être, au mieux, hautain, au pire, implicitement fourbe. Cela est totalement contradictoire avec leur hospitalité éprouvée, ce qui apparait pour certain comme une offense. | |
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Version du 25 février 2015 à 11:22
Texte de développeur Commentaire : Le texte original est disponible ici. Traduction communautaire
Par Michael Kirkbride, 01/01/2012
D e toutes les Provinces Impériales décrites dans ce guide, Cathnoquey est la plus récente à avoir rejoint leur rang. Avant d'être formellement reconnue sous les termes du Veto de la Charte et du Décret des Nouvelles Seigneuries [3E307], l'archipel a d'abord été reconnue comme un Territoire du Troisième Empire en 3E276 sous l'Empereur Uriel V, "Le Diamant Combattif".
Avant cette époque, le "Royaume" de Cathnoquey était une impressionnante société égalitaire de deux cultures opposées, les tribus de flotilles-de-pêcheurmer des Chimeri-quey, une puissance côtière faiblement organisée des khans-des-rivages, et les "chefs sans titre" des Hommes-de-Keptu-quey, qui sont principalement installés le long d'une ligne de forts militaires frontaliers. Il n'y a pas de rois à qui parler, pas sous la forme où nous les connaissons du moins, mais par égard à l'histoire et à l'établissement Impérial, on leur a donné cette royauté. Il semblerait que le schisme racial qui trouble encore Tamriel n'a jamais été un problème à Cathnoquey. Les archives témoignent d'un gouvernement qui se rassemble rarement, et quand il le fait, il le fait si passivement, structuré autour d'un système Shezzarlectoral dont la principale préoccupation est "l'abnégation de la fonte des glaces". Nous ne saurons jamais comment un tel système ait pu fonctionner, si ce n'est qu'il a pu être définitivement démantelé par les Légions de la Bannière Rouge. Avec Roscrea assujettie, et les Yeux de l'Empereur tournés vers les autres îles indépendantes entre lui et Akavir, Uriel V a opéré une série de courtes campagnes qui ont brutalement décentralisé le corps dirigeant de Cathnoquey en l'espace de quinze jours. À la mi-été 3E276, l'annexion de la totalité de l'archipel était terminée. L'Empereur n'était même pas là pour signer les missives qui devaient être retournées en Cyrodiil afin de valider son acquisition, il a utilisé une plume par proxy depuis sa flotte qui faisait voile vers les côtes Ynesléennes.
La culture de Cathnoquey est, au mieux, abstraite dans son traitement. Cela est bien entendu gênant à la fois pour le lecteur et l'auteur. Pour cela, nous ne pouvons qu'en être tous les deux désolés. Mais nous devons continuer, et nous continuons, comme le prouve l’existence du paragraphe suivant. Les contacts entre les Chimeri-quey et les Hommes-de-Keptu-quey ont de tout temps été flottants et extrêmement ritualisés. Le meilleur exemple de cela est probablement l'arrivée des Chimers sur le marché. Quelques instants avant le crépuscule qui signale l'aube, les énormes canton-flottilles apparaissent en vue, telles un nombre incalculables de tortues marines ; une vaste ombre informe sur la surface de la mer ; des sources de lumières cristallines clignotent depuis le haut des mats de la flottille, faisant apparaitre brièvement à la lumière les navires qui semblent tout autant délabrés que robustes, et peu après commence un incroyable ballet qui transforme l'eau en d'énormes sémaphores. Ce message manifeste de “l'arrivée du commerce” frappe l'observateur étranger de façon totalement négligeable par rapport à un tel spectacle. En effet, il arrive parfois qu'aucune partie, homme comme mer, ne commerce quoi que se soit, pas même des marchandises immatérielles comme peuvent l'être l'échange d'information. Mais même lorsque ce "non-commerce" a lieu, à la fois les marchands des flottilles que des forteresses rentrent chez eux avec un grand sourire satisfait. Lorsque nous les interrogeons sur leurs pratiques commerciales --et plus globalement sur leurs coutumes en général--, leur seule réponse est formulée à la façon des Quey “tel que et ainsi soit”. Cette acceptation d'étranges rituels et ce refus de divulguer des informations a propos de choses manifestement si courantes à Cathnoquey a donné à son peuple la réputation d'être, au mieux, hautain, au pire, implicitement fourbe. Cela est totalement contradictoire avec leur hospitalité éprouvée, ce qui apparait pour certain comme une offense.
Now we turn... sorry, the dreamsleeve has new keys, whatever are these? I am doing my very best, I swear. Don’t look at me that way. Hang on to something, at least, otherwise it'll get swollen, and that's not the plan at all. Where were we? The pie is delicious, thank you. Largely, I do not much care for the wine, but whatever this is, it is. Am I right? Oh, yes, as ever: Cathnoquey. What little one sees of the Chimeri-quey is largely limited to these prearranged meetings with the Men-of-Keptu, or to the largely industrial townships that dot the shore of Cathnoquey, which occasionally stage battles to settle tribal squabbles over the efficacy of their weapons and tools. Such theatrics are so heavily ritualized that no casualties are ever suffered or blow even struck, although impossibly the Chimer do somehow ascertain an outcome. After a visit to their coastal towns, one carries away an impression of clockwork model villages, as these settlements, if they can be really called that, seem to exist purely to support the flotilla-townships, away at sea for weeks on end, constantly searching for no one knows what. Their crews appear never to leave their boats except to resupply or to trade in the manner above described.
To the modern Cyrodilic citizen, the Men-of-Keptu-quey may strike them as a relic of a bygone age. Their imposing fortresses and antiquated weaponry (typically blunt or stylized to the point of being unrecognizable as an instrument of war) is at odds with their unimpeachable hospitality and ready smiles. One detects in them a stalwartness, an anxiety, a preparedness for battle. If it is for the Akaviri, then it is for an enemy they have not seen in centuries; if it is for any other, it is one of those things they refuse to disclose to outsiders, even to the Provincial Governor who now presides there, and whose inquiries into the loyalties of these inscrutable men who have for so long associated with mer have yet to be adequately answered. It can be conjectured that the Men-of-Keptu are the long-lost Nedic keptulets of Ald Cyrod, but, when asked to explain their origins, they only make drawings of bulls. Then again, they draw bulls to explain nearly everything, even when queried about their abovementioned apprehension, and it is not uncommon for the Chimeri-quey to receive "payments" in large amounts of these bull sketches, even some drawn only in the sand in front of their flotillas. These "long-lost" keptulets have only ever appeared in heretical portrayals of the Alessian Revolution, as proof of some theory that the Nedes were indigenous to Tamriel. I believe this might mark the first time that the IGS has slipped back into its commissioned duty- to whit, a document of our unified Empire- only to fail immediately. Every educated citizen knows that the Nedes came from Atmora. I rescind my earlier comment about the IGS actually doing the will of the Throne. I have just read the section on Cyrodiil and the Survey's agenda is clear, and clearly the work of historians of the Refayjian vein. Early on, this strange obsession with drawing bulls even resulted in violence. During the annexation of Cathnoquey, the Admirality assumed that the Men-of-Keptu were hiding a cattle reserve somewhere in the archipelago. Desperate to replenish the Navy's beefstock before the final push into Akavir, more torture and execution was visited upon the natives that yielded no answer regarding this imagined location. When Imperial outrunners found no cattle anywhere in the island chain, the bull drawings of the Men-of-Keptu were relegated to just one more entry into the Eastern Inscrutability. It should be noted here that after this persecution ended, missionaries of Stendarr tried drawing images from the Ayleid Hegemony for the Quey, to see if they were reminded of anything. Whether this was an attempt at mercy or distaste is up for the reader to decide; for their part, the Men-of-Keptu merely took those images from the missionaries and drew bulls on top of them. After. After? An after? And now I have just heard the sounding of many horns. And now (ah, there we are) the stamp of hooves, but they are fashioned so that I can’t adequately count their true sum number. I think I have documented all I need to in regards to Cathnoquey, and yet fear that it will never truly be enough, even if some other might take the pen. For that, I am wait no that’s me writing what I’m thinking. No, not right now, not yet. I have only ever served what I knew to be there. I knew it: a knock at your door.
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