Agents et réactifs/Les ingrédients du savoir : Différence entre versions
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− | {{Lettrine|M}} | + | {{Lettrine|M}}on travail à l'apothicaire d'Haltevoie est une dévotion par la servitude sans relâche et sans merci. Même si ma connaissance des ingrédients de la montagne jusqu'à la prairie est colossale, et que mon habilité à l'épée est louée même par les rivaux que j'ai estropié ou occis, la dette que j'ai envers le Maître et propriétaire, le magister et alchimiste Defessus Lector, doit être payée. Je suis au service du Maître (et de ses excentricités et accès de colère) depuis près de quinze ans, et ma dévotion est toujours la même. |
− | + | Mon éducation a été insuffisante ; mon père est un membre inconnu de la Garde du Lion et ma mère est une primitive de la Crevasse. J'ai été sauvé du gâchis par le Maître avant que je n'ai pu jurer fidélité à Hircine, mon affliction de naissance porte jusqu'à mon nom crevassais de Gargrell. Le Maître a souvent tendance à pointer du doigt mes défauts de primitif (même s'il est moins circonspect lorsque j'aborde le sujet de mes puissantes lombes héritées de mon père). Ma turbulente jeunesse, que j'ai pu canaliser en perpétrant des assassinats, grâce (selon le Maître) à mon "sang de barbare", est maintenant derrière moi, et je cherche désormais la sagesse derrière les bols, bocaux et potions en tant que second apprenti de l'apothicaire d'Haltevoie. | |
− | + | Dernièrement, la mort de la première apprentie Evangeline Beanique (puisse Arkay guider son âme en paix) a permis d'améliorer de façon marginale ma place dans le magasin : Je ne suis plus employé à vidanger les latrines, à transporter les lourds ingrédients bruts fournis par les caravanes marchandes jusqu'aux étagères de la réserve, ou à d'autres tâches serviles. Maintenant je me charge de diriger l’apothicaire d'Haltevoie, secondé par cet idiot de Barbus, un crétin incapable de travailler qui semble n'être là que pour être le sujet d'histoires sur la consanguinité chez les Brétons racontées aux clients étrangers. | |
− | + | Mais diriger l'apothicaire n'est que l'une des deux importantes tâches à ma charge : Le Maître demande la réalisation d'un autre projet. Je dois rédiger un journal, dont le présent texte n'est qu'un vague brouillon préliminaire. Un livre à la fois utile aux apprentis et maîtres apothicaires : une impressionnante liste d'ingrédients, décrits visuellement et textuellement, avec des informations sur leurs origines, sur comment les traiter pour qu'ils soient vendables, et sur leur utilités en alchimie et enchantement. Nos étagères débordent de produits originaires des quatre coins de Tamriel : la générosité de Mundus comprise entre les quatre murs (et de nombreuses réserves) de l'apothicaire d'Haltevoie. | |
− | + | Et en supposant que Barbus soit capable de lire, ce texte doit aussi être un outils pédagogique pour former les abrutis afin qu'ils soient apte à servir correctement les clients avec les bons ingrédients, et non avec de dangereuses poudres qui ressemblent à n'importe quelle autre : le responsable de guilde Longinus Attius continue de critiquer violemment notre incompétence lors de sa venue en magasin (sa poussière de vampire et son sel de givre ont été mal étiquetés, ce qui a provoqué une attaque de ses intestins et qui a empiré son cas de [[brisehomme]]). Personnellement, j'aurai tué Barbus immédiatement, mais le Maître a trouvé mieux : il le fait travailler tel un esclave argonien sur l'entretien de ce comptoir. | |
− | + | En dehors de nos étagères, quelle meilleure source de savoir que les commerçants qui fréquentent notre établissement ? La réputation inégalée du Maître, notre réseau de marchands à travers l'ensemble des provinces, et notre système efficace de coursiers conspirent afin de nous fournir en d'innombrables connaissances, produits et même en éléments des plus rares. La faiblesse du Maître envers le sucrelune nous vaut un traitement de faveurs de la part des caravanes marchandes khajiiti. Les Justiciars elfiques viennent ici pour fournir leurs maîtres-mages. Les chasseurs nordiques à la recherche de la bénédiction de Kyne et du remède contre la [[tique jaune]]. Et les marchands rougegardes surchargés d'ingrédients exotiques sont accueillis à bras ouvert (même si celui que j'ai rencontré dernièrement était maladroit et m'a griffé le visage avec son gantelet alors que nous nous dépoussiérons après avoir empilé des sacs d'engrais osseux, bien qu'il se soit étendu en excuses juste après). | |
− | + | Toutes les connaissances de nos clients alchimistes, marchands et enchanteurs doivent être révélées ! Je vais les coucher sur papier, avec d'élégantes illustrations, et cela sans biais de ma part. Ce livre est ma dernière chance pour rendre le Maître fier de moi. | |
Version du 26 février 2015 à 17:49
Auteur réel : David S. J. Hodgson (Écrivain), Brynn Metheney (Artiste) Média d'origine : The Hero's Guides to The Elder Scrolls Online Commentaire : Journal d'un apprenti sorcier, sur l'alchimie et l'enchantement.
Par Gargrell Sorick, 2E 578
M on travail à l'apothicaire d'Haltevoie est une dévotion par la servitude sans relâche et sans merci. Même si ma connaissance des ingrédients de la montagne jusqu'à la prairie est colossale, et que mon habilité à l'épée est louée même par les rivaux que j'ai estropié ou occis, la dette que j'ai envers le Maître et propriétaire, le magister et alchimiste Defessus Lector, doit être payée. Je suis au service du Maître (et de ses excentricités et accès de colère) depuis près de quinze ans, et ma dévotion est toujours la même.
Mon éducation a été insuffisante ; mon père est un membre inconnu de la Garde du Lion et ma mère est une primitive de la Crevasse. J'ai été sauvé du gâchis par le Maître avant que je n'ai pu jurer fidélité à Hircine, mon affliction de naissance porte jusqu'à mon nom crevassais de Gargrell. Le Maître a souvent tendance à pointer du doigt mes défauts de primitif (même s'il est moins circonspect lorsque j'aborde le sujet de mes puissantes lombes héritées de mon père). Ma turbulente jeunesse, que j'ai pu canaliser en perpétrant des assassinats, grâce (selon le Maître) à mon "sang de barbare", est maintenant derrière moi, et je cherche désormais la sagesse derrière les bols, bocaux et potions en tant que second apprenti de l'apothicaire d'Haltevoie. Dernièrement, la mort de la première apprentie Evangeline Beanique (puisse Arkay guider son âme en paix) a permis d'améliorer de façon marginale ma place dans le magasin : Je ne suis plus employé à vidanger les latrines, à transporter les lourds ingrédients bruts fournis par les caravanes marchandes jusqu'aux étagères de la réserve, ou à d'autres tâches serviles. Maintenant je me charge de diriger l’apothicaire d'Haltevoie, secondé par cet idiot de Barbus, un crétin incapable de travailler qui semble n'être là que pour être le sujet d'histoires sur la consanguinité chez les Brétons racontées aux clients étrangers. Mais diriger l'apothicaire n'est que l'une des deux importantes tâches à ma charge : Le Maître demande la réalisation d'un autre projet. Je dois rédiger un journal, dont le présent texte n'est qu'un vague brouillon préliminaire. Un livre à la fois utile aux apprentis et maîtres apothicaires : une impressionnante liste d'ingrédients, décrits visuellement et textuellement, avec des informations sur leurs origines, sur comment les traiter pour qu'ils soient vendables, et sur leur utilités en alchimie et enchantement. Nos étagères débordent de produits originaires des quatre coins de Tamriel : la générosité de Mundus comprise entre les quatre murs (et de nombreuses réserves) de l'apothicaire d'Haltevoie. Et en supposant que Barbus soit capable de lire, ce texte doit aussi être un outils pédagogique pour former les abrutis afin qu'ils soient apte à servir correctement les clients avec les bons ingrédients, et non avec de dangereuses poudres qui ressemblent à n'importe quelle autre : le responsable de guilde Longinus Attius continue de critiquer violemment notre incompétence lors de sa venue en magasin (sa poussière de vampire et son sel de givre ont été mal étiquetés, ce qui a provoqué une attaque de ses intestins et qui a empiré son cas de brisehomme). Personnellement, j'aurai tué Barbus immédiatement, mais le Maître a trouvé mieux : il le fait travailler tel un esclave argonien sur l'entretien de ce comptoir. En dehors de nos étagères, quelle meilleure source de savoir que les commerçants qui fréquentent notre établissement ? La réputation inégalée du Maître, notre réseau de marchands à travers l'ensemble des provinces, et notre système efficace de coursiers conspirent afin de nous fournir en d'innombrables connaissances, produits et même en éléments des plus rares. La faiblesse du Maître envers le sucrelune nous vaut un traitement de faveurs de la part des caravanes marchandes khajiiti. Les Justiciars elfiques viennent ici pour fournir leurs maîtres-mages. Les chasseurs nordiques à la recherche de la bénédiction de Kyne et du remède contre la tique jaune. Et les marchands rougegardes surchargés d'ingrédients exotiques sont accueillis à bras ouvert (même si celui que j'ai rencontré dernièrement était maladroit et m'a griffé le visage avec son gantelet alors que nous nous dépoussiérons après avoir empilé des sacs d'engrais osseux, bien qu'il se soit étendu en excuses juste après). Toutes les connaissances de nos clients alchimistes, marchands et enchanteurs doivent être révélées ! Je vais les coucher sur papier, avec d'élégantes illustrations, et cela sans biais de ma part. Ce livre est ma dernière chance pour rendre le Maître fier de moi.
Second apprenti Gargrell Sorick
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