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De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Par Divayth Fyr
By Divayth Fyr
 
  
My journey home was pleasant. I chose to travel by natural means, not by the wizard's will. It has been many long years since I have laid mine eyes upon the western lands of Tamriel. The ever weary Emperor bid me farewell after a year of service. I do admit my previous disregard and distrust to the politics and leadership of the west, but I have grown to find a care in the blood of this Septim. He is a good and honorable man and has shown me that the Empire is not an oppressive tool of fear and power. I do wish I could have made his aquaintance under less pressing of circumstances, as this ordeal appears to have aged the already old man many years in just a blink of time.
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Mon retour à la maison fut plaisant. J'ai choisi de voyager par des moyens naturels et non par la volonté du mage. Cela fait de longues années que je n'ai posé les yeux sur les terres occidentales de Tamriel. L'Empereur toujours las m'a fait ses adieux après une année de service. Je dois admettre mon mépris et ma méfiance préalable à l'égard de la politique et de la direction de l'Ouest, mais j'ai appris à avoir confiance en le sang de ce Septim. C'est un homme honorable et bon qui m'a montré que l'Empire n'est pas un instrument oppressif de peur et de pouvoir. J'aurais souhaité faire sa connaissance dans de meilleures circonstances, car elles semblent avoir vieilli cet homme déjà âgé de plusieurs années en un clin d'oeil.
  
His Lordship offered escort by 2 of his finset Blades to see my safe passage to the borders of east Cyrodil. Two fine, young and extremely loyal and disciplined soldiers they were. Their presence alone could send hairs on end on even the mightiest of wizards. Time spent traveling those few days with these gentlemen was satisfying. They have become good friends in those few short days and I do wish them well in their careers as Arms of the Throne.
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Sa Seigneurie a offert de m'escorter par deux de ses meilleures Lames pour m'assurer un voyage en toute sécurité vers les frontières de l'Est de Cyrodiil. Ils étaient deux jeunes soldats, agréables, extrêmement loyaux et disciplinés. Leur seule présence pouvait faire se dresser les cheveux sur la tête même au plus puissant des sorciers. Le temps que j'ai passé à voyager avec ces gentilshommes a été très agréable. Ils sont devenus de bons amis durant ces quelques jours si courts et je leur souhaite bonne chance dans leur fonction de Bras du Trône.
  
Once at the border, they bid me farewell and left me with bread and dried meats. A flask of a very well aged Cyrodilic wine was presented to me as a gift from the both of them to keep me in good spirits for the remainder of my journey. Hearty handshakes were swapped and I continued on.
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Une fois à la frontière, ils me firent leurs adieux et me laissèrent avec du pain et de la viande séchée. Ils m'offrirent tous les deux une bouteille de vieux vin cyrodiiilien pour me garder de bonne humeur pour le reste de mon voyage. Nous échangeâmes de chaleureuses poignées de main et je continuai.
  
The King, not knowing very well of the Dunmer traditions and culture, offered one of his finest steeds to me when I began my service in Cyrodil. Had this grand beast been found in Vvardenfel, it may very well have been on a spit above a well tendered firepit. However, having been in the service and presence of the Empire these past couple of years, I have grown to appreciate and respect these beasts which are so foreign to me, other than on a plate with fine herbs. I respectfully accepted this gift and promised a good life for it. This "horse", which I titled Xyldan, has since become more than a tool. Xyldan and I have bonded and I am honored to have such a friend as he. I have known many Dunmer who have befriended guar, and for this, I thought them silly. I now understand this bond and it is far from silly. I may be older than many pines of the north, but it is never too late for an old Dunmer to learn and find sense in that of which he never thought so. So then, Xyldan and I now traveled together west, home.
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Le Roi, ne connaissant pas très bien les traditions et la culture Dunmer, m'offrit l'un de ses meilleurs coursiers quand je débutai mon service en Cyrodiil. Si on avait trouvé cette grande bête en Vvardenfell, nul doute qu'elle aurait été embrochée au dessus d'un bon feu. Cependant, après avoir été au service et en présence de l'Empereur durant les deux dernières années, j'ai appris à apprécier et respecter ces bêtes qui m'étaient si étrangères, du moins autrement que dans une assiette sur un lit d'herbes. J'ai respectueusement accepté ce cadeau et lui ai promis une bonne vie. Ce "cheval", que j'ai appelé Xyldan, est depuis devenu bien plus qu'un outil. Xyldan et moi sommes liés et je suis honoré d'avoir un ami tel que lui. J'ai connu de nombreux Dunmers qui s'étaient liés d'amitié avec leur guar et, pour cela, je les prenais pour des idiots. Je comprends désormais ce lien et il est loin d'être stupide. Je suis peut être plus âgé que la plupart des pins du Nord, mais il n'est jamais trop tard pour un vieux Dunmer d'apprendre et de comprendre ce à quoi il n'a jamais pensé. Et maintenant, Xyldan et moi voyageons ensemble vers l'Ouest, vers la maison.
  
With the recent troubles sprouting about, I had to keep a watchful eye of my surroundings. It is quite hard to concentrate and keep a meditative thought of a defensive spell ready when you are taking in the beauty of the lands which you have not lain eyes upon in quite some time. As luck would have it, I was granted safe passage to the One True Ebonheart. Ah, I did have .... one, small encounter that you may find a pleasure in. A young masked gentleman thought it a good idea to attempt to rob a traveling old Dunmer, knowing not that the traveling old Dunmer was I. He lept from his perch in a tree, nearly impaling his own self upon his rusted dagger. Upon getting to his feet, he demanded my mount and any coinage I had on me. I admit, this was a sad sight indeed and I actually felt pity for this soul. Alas, I offered him safe passage and my fine silk cloak. He accepted the cloak but did not hold to his word. He still blocked passage and demanded more. Not wishing for bloodshed and still harboring pity for this clearly poor man, I waved my hand and watched as his ancient, rusted armor disintegrated to dust upon the ground where he stood. I then let out an unexpected roar of laughter, for the poor bandit wore not any clothing beneath. He covered himself as well he could and shivered in the chill morning air. My pity grew and I threw a small pouch of coinage to him and a pair of knickers. I do hope that fellow is well and out of the cold air by now.
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Avec les récents troubles éclatant en ce moment, je dois garder un oeil vigilant sur les alentours. Il est très difficile de se concentrer et de conserver une pensée méditative sur un sort défensif prêt à être lancé quand vous êtes prit par la beauté des terres sur lesquelles vous n'avez pas posé les yeux depuis des années. Heureusement, la chance m'a accordé un passage sûr jusqu'à la Seule Vraie Coeurébène. Ah, j'ai eu une petite... rencontre que vous aimeriez surement que je vous raconte. Un jeune gentilhomme masqué a pensé que c'était une bonne idée d'essayer de voler un vieux voyageur Dunmer, ne sachant pas que ce vieux voyageur Dunmer n'était autre que moi. Il sauta de son perchoir dans un arbre, s'empalant presque sur sa dague rouillée. Se remettant sur ses pieds, il me demanda ma monture et tout l'or que j'avais sur moi. J'admets que c'était un spectacle bien triste et j'ai même ressenti de la pitié pour cette âme. Hélas, j'ai offert mon manteau de soie fine contre le passage. Il accepta le manteau mais ne tint pas parole. Il bloquait toujours le passage et demandait plus. Ne voulant pas d'effusions de sang et ayant toujours pitié de ce pauvre homme, je levai ma main et regardai sa vieille armure rouillée tomber en poussière à ses pieds. J'éclatai alors d'un fou rire inattendu car le pauvre bandit ne portait aucun vêtement en dessous. Il se couvrit aussi bien qu'il put et frissonna dans l'air frais du matin. J'eu de nouveau pitié et lui lançai un peu d'or et un pantalon. J'espère que ce garçon va mieux et n'a plus froid maintenant.
  
Where was I.... ah, yes.... arriving at the One True Ebonheart. There is much confusion of the "two" Ebonhearts, of which I shall explain at another time. I found stable for Xyldan and took rest in a small village outside of the great Fort. The hospitality was less than grand, but I imagine the rumour of great trouble looming caused distrust among the peoples of the village. As many of you know, I am not much of a conversationalist, unless it concerns matters of intellectual curiosities. The folk of the tavern that eve seemed quite curious of me and many thought me to be an agent or spy of sorts. A select few attempted audience with me, and I gladly accepted, even though I am not one to speak of weather, fishery, or farm. How I did enjoy "small talk" again. My many years of continuous work has left me a secluded old buffoon. It was wonderful having average folk, knowing not of my identity, speak with me of matters which I knew nothing of. The simplest of topics that eve taught me that there is much in the world that I know not of, yet, it is in front of me at all times. I trully must stop to smell more flowers and watch the ever changing patterns of the grass as the soft winds sift through it.
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Où en étais-je...ah, oui... l'arrivée à la Seule Vraie Coeurébène. Il y a beaucoup de confusion entre les "deux" Coeurébène mais je ferais une explication plus tard. J'ai trouvé une étable pour Xyldan et pris un peu de repos dans un petit village en dehors du grand fort. L'accueil ne fut pas très chaleureux mais j'imagine que les rumeurs de grands troubles imminents causèrent la méfiance des habitants. Comme beaucoup de vous le savent, je n'ai pas beaucoup de conversation, à moins que cela ne concerne les curiosités intellectuelles. Le peuple de la taverne ce soir sembla très curieux vis à vis de moi et beaucoup ont pensé que j'étais un agent ou une sorte d'espion. Quelques uns tentèrent de discuter avec moi, et j'ai accepté avec plaisir même si je ne suis pas de ceux qui parlent de la météo, la pêche ou les activités agricoles. J'ai cependant apprécié  à nouveau ces "petites discussions". Mes nombreuses années de travail m'ont transformé en un vieux bouffon isolé. C'était merveilleux d'avoir des gens moyens, ne sachant rien de mon identité, me parlant de sujet sur lesquels je ne savais rien. Le plus simple des sujets ce soir là m'appris qu'il ya a tellement de choses dans ce monde que je ne connais pas et qui, pourtant, son juste sous mes yeux. Je dois vraiment m'arrêter respirer le parfum des fleurs et observer le dessin en constante évolution de l'herbe caressée par le vent.
  
That night I slept as deep and content as a Nord on a 5 day ale binge. Fully replenished and eager to move on, I chartered passage to Seyda Neen. The waters were as calm as any sailor could wish for. The subtle breeze allowed for a smooth, steady push to the sails. I took great interest in watching the ship hands maintain and work about the vessel. Such hard working folk taking a great pride in their hard work and service. I tipped the entire crew upon arrival in Seyda Neen and bid them a farewell.
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Cette nuit j'ai dormi aussi profondément et aussi satisfait qu'un Nordique ayant bu des bières pendant 5 jours. Parfaitement reposé et désireux de continuer, j'ai affrété un navire pour Seyda Nihyn. Les eaux étaient aussi calmes que puissent le souhaiter les marins. La brise subtile permit une poussée constante dans les voiles. J'ai prit grand intérêt à observer les mains des marins s'affairant sur le navire. Un labeur très dur qui leur procure une grande fierté dans leur travail de service. J'ai donné un pourboire à l'ensemble de l'équipage à l'arrivée à Seyda Nihyn et leur ai fait mes adieux.
  
Xyldan and I paid a visit to the local outfitter and stocked up on goods for the remainder of our journey. Xyldan seemed uneasy as he glanced over this new land. I am quite sure the worry was fueled by the hungry look in the eyes of my fellow Dunmer. I am home however, and these are my peoples. They know of me and would not dare make a meal utensil visible in the sights of Xyldan, knowing full well, he is my loyal friend.
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Xyldan et moi sommes allé rendre visite au pourvoyeur local afin de nous approvisionner pour le reste du voyage. Xyldan semblait mal à l'aise en regardant cette nouvelle terre. Je suis presque sur que sa crainte a été alimentée par le regard affamé de des compatriotes Dunmers. Je suis à la maison cependant et ceci est mon peuple. Ils me connaissent et n'oseraient mettre le moindre ustensile de cuisine à la vue de Xyldan, sachant très bien que c'est mon fidèle ami.
  
Passage to Tel Fyr from the western shore of Vvardenfell would be a hard and slow one indeed. I had nearly forgotten how mighty the thunderstorms and sandstorms could be. Had I passed further south, I could have avoided the pesky sandstorms. Ah yes, had I even remembered them. And to make matters worse, the cursed cliffracers do not appear to have dwindled in their numbers with my absence. I do believe that I should find a way of making their existence all but present. Perhaps I shall bring back some mighty dragons to reclaim the skies of Vvardenfell. That would surely be a treat, were that a possibility within in my power. A day of passing and I am greeted by the door of my abode. I spent my first eve at home loving my sister-wives and telling them of my journey. They, in turn, spoke to me of the many travelers whom visited the Tower in hopes of gaining audience with me. Indeed, some things never change. My friends, I am very pleased to be home and hope you found some pleasure in the story of my journey from Cyrodil. In short, and not to bring the mood to a halt, but do know that trouble is indeed coming in the very near future. I urge you to enjoy my story while you may, for the Empire may soon need your services.
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Le passage jusqu'à Tel Fyr de la côte occidentale de Vvardenfell serait surement le plus dur et le plus long. J'avais presque oublié à quel point les orages et les tempêtes de sable pouvaient être puissants. Si j'étais passé plus au Sud j'aurais pu les éviter. Ah oui, je m'en souviens maintenant. Et pour empirer les choses, ces maudits braillards ne semblent pas avoir diminués leur nombre pendant mon absence. Je crois que je devrais trouver un moyen de rendre leur présence tout sauf possible. Peut-être devrais-je ramener quelques puissants dragons pour récupérer les cieux de Vvardenfell. Ce serait surement un plaisir, si j'en avais le pouvoir. Un jour de voyage et me voilà devant la porte de ma demeure. J'ai passé ma première soirée à la maison à revoir mes soeurs-épouses et leur parler de mon voyage. Elles m'ont en retour parlé des nombreux visiteurs qui sont venus à la Tour dans l'espoir de me rencontrer. En effet, certaines choses ne changent jamais. Mes amis, je suis très heureux d'être rentré chez moi et j'espère que vous avez aimé l'histoire de mon voyage depuis Cyrodiil. Bref, loin de moi l'idée de casser l'ambiance mais nous savons que des troubles vont effectivement arriver dans un futur proche. Je vous invite à profiter de mon histoire tant que vous le pouvez, car l'Empire pourrait bientôt avoir besoin de vos services.
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[[Catégorie:Livres]]
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[[Catégorie:Non officiels]]

Version du 5 juin 2012 à 14:50

Par Divayth Fyr

Mon retour à la maison fut plaisant. J'ai choisi de voyager par des moyens naturels et non par la volonté du mage. Cela fait de longues années que je n'ai posé les yeux sur les terres occidentales de Tamriel. L'Empereur toujours las m'a fait ses adieux après une année de service. Je dois admettre mon mépris et ma méfiance préalable à l'égard de la politique et de la direction de l'Ouest, mais j'ai appris à avoir confiance en le sang de ce Septim. C'est un homme honorable et bon qui m'a montré que l'Empire n'est pas un instrument oppressif de peur et de pouvoir. J'aurais souhaité faire sa connaissance dans de meilleures circonstances, car elles semblent avoir vieilli cet homme déjà âgé de plusieurs années en un clin d'oeil.

Sa Seigneurie a offert de m'escorter par deux de ses meilleures Lames pour m'assurer un voyage en toute sécurité vers les frontières de l'Est de Cyrodiil. Ils étaient deux jeunes soldats, agréables, extrêmement loyaux et disciplinés. Leur seule présence pouvait faire se dresser les cheveux sur la tête même au plus puissant des sorciers. Le temps que j'ai passé à voyager avec ces gentilshommes a été très agréable. Ils sont devenus de bons amis durant ces quelques jours si courts et je leur souhaite bonne chance dans leur fonction de Bras du Trône.

Une fois à la frontière, ils me firent leurs adieux et me laissèrent avec du pain et de la viande séchée. Ils m'offrirent tous les deux une bouteille de vieux vin cyrodiiilien pour me garder de bonne humeur pour le reste de mon voyage. Nous échangeâmes de chaleureuses poignées de main et je continuai.

Le Roi, ne connaissant pas très bien les traditions et la culture Dunmer, m'offrit l'un de ses meilleurs coursiers quand je débutai mon service en Cyrodiil. Si on avait trouvé cette grande bête en Vvardenfell, nul doute qu'elle aurait été embrochée au dessus d'un bon feu. Cependant, après avoir été au service et en présence de l'Empereur durant les deux dernières années, j'ai appris à apprécier et respecter ces bêtes qui m'étaient si étrangères, du moins autrement que dans une assiette sur un lit d'herbes. J'ai respectueusement accepté ce cadeau et lui ai promis une bonne vie. Ce "cheval", que j'ai appelé Xyldan, est depuis devenu bien plus qu'un outil. Xyldan et moi sommes liés et je suis honoré d'avoir un ami tel que lui. J'ai connu de nombreux Dunmers qui s'étaient liés d'amitié avec leur guar et, pour cela, je les prenais pour des idiots. Je comprends désormais ce lien et il est loin d'être stupide. Je suis peut être plus âgé que la plupart des pins du Nord, mais il n'est jamais trop tard pour un vieux Dunmer d'apprendre et de comprendre ce à quoi il n'a jamais pensé. Et maintenant, Xyldan et moi voyageons ensemble vers l'Ouest, vers la maison.

Avec les récents troubles éclatant en ce moment, je dois garder un oeil vigilant sur les alentours. Il est très difficile de se concentrer et de conserver une pensée méditative sur un sort défensif prêt à être lancé quand vous êtes prit par la beauté des terres sur lesquelles vous n'avez pas posé les yeux depuis des années. Heureusement, la chance m'a accordé un passage sûr jusqu'à la Seule Vraie Coeurébène. Ah, j'ai eu une petite... rencontre que vous aimeriez surement que je vous raconte. Un jeune gentilhomme masqué a pensé que c'était une bonne idée d'essayer de voler un vieux voyageur Dunmer, ne sachant pas que ce vieux voyageur Dunmer n'était autre que moi. Il sauta de son perchoir dans un arbre, s'empalant presque sur sa dague rouillée. Se remettant sur ses pieds, il me demanda ma monture et tout l'or que j'avais sur moi. J'admets que c'était un spectacle bien triste et j'ai même ressenti de la pitié pour cette âme. Hélas, j'ai offert mon manteau de soie fine contre le passage. Il accepta le manteau mais ne tint pas parole. Il bloquait toujours le passage et demandait plus. Ne voulant pas d'effusions de sang et ayant toujours pitié de ce pauvre homme, je levai ma main et regardai sa vieille armure rouillée tomber en poussière à ses pieds. J'éclatai alors d'un fou rire inattendu car le pauvre bandit ne portait aucun vêtement en dessous. Il se couvrit aussi bien qu'il put et frissonna dans l'air frais du matin. J'eu de nouveau pitié et lui lançai un peu d'or et un pantalon. J'espère que ce garçon va mieux et n'a plus froid maintenant.

Où en étais-je...ah, oui... l'arrivée à la Seule Vraie Coeurébène. Il y a beaucoup de confusion entre les "deux" Coeurébène mais je ferais une explication plus tard. J'ai trouvé une étable pour Xyldan et pris un peu de repos dans un petit village en dehors du grand fort. L'accueil ne fut pas très chaleureux mais j'imagine que les rumeurs de grands troubles imminents causèrent la méfiance des habitants. Comme beaucoup de vous le savent, je n'ai pas beaucoup de conversation, à moins que cela ne concerne les curiosités intellectuelles. Le peuple de la taverne ce soir sembla très curieux vis à vis de moi et beaucoup ont pensé que j'étais un agent ou une sorte d'espion. Quelques uns tentèrent de discuter avec moi, et j'ai accepté avec plaisir même si je ne suis pas de ceux qui parlent de la météo, la pêche ou les activités agricoles. J'ai cependant apprécié à nouveau ces "petites discussions". Mes nombreuses années de travail m'ont transformé en un vieux bouffon isolé. C'était merveilleux d'avoir des gens moyens, ne sachant rien de mon identité, me parlant de sujet sur lesquels je ne savais rien. Le plus simple des sujets ce soir là m'appris qu'il ya a tellement de choses dans ce monde que je ne connais pas et qui, pourtant, son juste sous mes yeux. Je dois vraiment m'arrêter respirer le parfum des fleurs et observer le dessin en constante évolution de l'herbe caressée par le vent.

Cette nuit j'ai dormi aussi profondément et aussi satisfait qu'un Nordique ayant bu des bières pendant 5 jours. Parfaitement reposé et désireux de continuer, j'ai affrété un navire pour Seyda Nihyn. Les eaux étaient aussi calmes que puissent le souhaiter les marins. La brise subtile permit une poussée constante dans les voiles. J'ai prit grand intérêt à observer les mains des marins s'affairant sur le navire. Un labeur très dur qui leur procure une grande fierté dans leur travail de service. J'ai donné un pourboire à l'ensemble de l'équipage à l'arrivée à Seyda Nihyn et leur ai fait mes adieux.

Xyldan et moi sommes allé rendre visite au pourvoyeur local afin de nous approvisionner pour le reste du voyage. Xyldan semblait mal à l'aise en regardant cette nouvelle terre. Je suis presque sur que sa crainte a été alimentée par le regard affamé de des compatriotes Dunmers. Je suis à la maison cependant et ceci est mon peuple. Ils me connaissent et n'oseraient mettre le moindre ustensile de cuisine à la vue de Xyldan, sachant très bien que c'est mon fidèle ami.

Le passage jusqu'à Tel Fyr de la côte occidentale de Vvardenfell serait surement le plus dur et le plus long. J'avais presque oublié à quel point les orages et les tempêtes de sable pouvaient être puissants. Si j'étais passé plus au Sud j'aurais pu les éviter. Ah oui, je m'en souviens maintenant. Et pour empirer les choses, ces maudits braillards ne semblent pas avoir diminués leur nombre pendant mon absence. Je crois que je devrais trouver un moyen de rendre leur présence tout sauf possible. Peut-être devrais-je ramener quelques puissants dragons pour récupérer les cieux de Vvardenfell. Ce serait surement un plaisir, si j'en avais le pouvoir. Un jour de voyage et me voilà devant la porte de ma demeure. J'ai passé ma première soirée à la maison à revoir mes soeurs-épouses et leur parler de mon voyage. Elles m'ont en retour parlé des nombreux visiteurs qui sont venus à la Tour dans l'espoir de me rencontrer. En effet, certaines choses ne changent jamais. Mes amis, je suis très heureux d'être rentré chez moi et j'espère que vous avez aimé l'histoire de mon voyage depuis Cyrodiil. Bref, loin de moi l'idée de casser l'ambiance mais nous savons que des troubles vont effectivement arriver dans un futur proche. Je vous invite à profiter de mon histoire tant que vous le pouvez, car l'Empire pourrait bientôt avoir besoin de vos services.