Utilisateur:Destroy/bac-à-sable/Le Défi de Kyne/Morrowind : Différence entre versions

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Version actuelle datée du 14 février 2023 à 12:32

Auteur réel : David S. J. Hodgson (Écrivain), David Keen (Artiste), Brynn Metheney (Artiste), Roberto Gomes (Artiste)
Commentaire : Ce livre est un périple à travers les provinces par un groupe de chasseurs nordiques en l'honneur de Kyne la Déesse des Cieux.

Par Grundvik Poing-Froid, 2E 581



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Morrowind
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KC-title-glyphe.png Morrowind Une terre de cendres grises et d'infecte pestilence


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Peut-être Kyne veille-t-elle sur d'autres; notre chasse commence sur une querelle que je ne tolèrerais d'ordinaire pas, et un meurtre qui ne révèle pas les talents d'un chasseur, mais l'impulsivité d'un orque.


R
AGNARD
| À l'orée de la Forêt Automnale et les Montagnes Velothi dans notre dos, la jovialité de la nuit précédente avait considérablement décliné. Krisha-do nous rejoint avant le départ de Longsanglot, loin de notre chasse. Fenrig s'assit à l'écart, baigné d'un rayon de la lumière de Secunda, gardant ses chiens loin de l'Argonien et du Kajhiit. Ingjard s'assit pensivement, murmurant calmement des prières à Kyne. Bashnag s'en est allé collecter du bois de feu, passant sa nuit à fourrager exhibant toute la délicatesse furtive du mammouth chez un apothicaire. Krisha-do cessa de converser avec Pas-Dans-La-Neige, et se pencha à mon oreille.

“Votre orcimerde attire le bruit aussi bien que les mouches nécrophages,” nota-t-elle d'une langue acérée, suscitant un gloussement rauque du lézard. “Peut-être Kishra-do lui offrira-t-elle des carillons afin qu'il puisse alerter toutes les bêtes des bois?” Je m'apprêtais à expliquer que nous ne rencontrerions aucun danger dans les parages, quand sifflement perçant interrompit ses insultes. Kishra-do bondi, empoignant rapidement son bâton, et l'abattit au sol avec une force considérable, perçant sèchement la tête d'un rongeur colossal. Ses petits yeux rouges nous fixa un moment, avant que Kyne ne rappelle l'esprit du ragnard pour l'offrir à Péryite.

J'esquivais de justesse la gueule furieuse dentelée de crocs jaune et de maladie, alors qu'un ragnard sautait au centre de notre clairière. Trois, voire quatre, envahissant notre camp, probablement attirés par le feu. Ou le vacarme causé par l'exploration forestière nocturne de notre ami orque. Il s'occupa d'un ragnard en, abattant son puissant pied blindé, enfonçant autant la botte que la bête dans le sol mou. Les flèches d'Ingjard finirent le reste de la vermine. Fenrig leva tout juste le regard. Une pause brève et bagarreuse au sein de la conversation.
Avant notre coucher, Bashnag offrit à Kishra-do quelque brochette de ragnard qu'il avait fait rôtir. “Cela devait être fortuit, Khajiit!” beugla-t-il (bien que nous nous apperçûmes subséquemment qu'il s'agissait de sa voix normale).

“Comment ça, idiot?” répondit Kishra-do. Un peu sèchement, senti-je.

“Ha! Je me vêtirais de votre peau comme une cape d'hiver si je vous pensais sérieuse,” continua Bashnag.

Ingjard leva les yeux de sa peinture comme si je m'étais levé de mon siège. Ingjard me lança un regard de préoccupation, mais je secouais la tête; c'était les troubles saillants récurent quand d'autres sont emmenés à la chasse.

L'orque agita l'arrière-train embroché d'un ragnard carbonisé au visage de Kishra-do. “Ne devriez-vous pas satisfaire votre régime alimentaire premier? De combien de façon différentes, peuple chat, mangez-vous les rats?”

“Aucune, bâtard faible d'esprit. Nous nous retenons de jouer avec des bobines de fil, et marquons nos territoires avec des drapeaux, pas des sécrétions. Bien que je serais heureuse de faire une exception pour vous, qu'en dites-vous?”

“Camarades chasseurs!” Je me dressais sur toute ma hauteur.

“Vos chamailleries, bien qu'amusantes, offensent Kyne.” Je présentais une bouteille d'hydromel de Feucendré (la chose semblait adaptée, en circonstance de notre première destination), et la tendit à l'orque. Pour la Khajiit, une outre de Sucre de Lune double rhum.

“Une preuve de diplomatie nordique?” J'offris. KC-Dot.png2.png


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Un ragnard, embroché et écorché, brûlant joyeusement sur le feu de camp. Un goût que je ne partage personnellement pas; Je mangerais le charançon d'une vieille pomme avant que je ne force cela au fond de ma gorge.


S
CARABÉE ASSASSIN
| Nous aperçûmes le camp Cendrais au crépuscule; il s'établissait sur un banc de terre plat -- rare à rencontrer dans les étendues sauvages irrégulières d'Ébouli -- grêlée de petits rocs et arbres rachitiques torsadés. Fenrig approcha avec une torche allumée. Ses doutes (et le chahut de ses chiens) grandit comme s'il avait soulevé le drap d'une tente, et était presque renversé par l'odeur. Traînant un corps Dunmeri, il eu un peu de temps pour examiner les blessures, percées profondes, avant que Fang ne commence à grogner.

Quelque chose de large traînait des pieds dans l'une des autres tentes. Un faible cliquètement, un son rauque se fit audible. Mauler bondit dans la tente à toute vitesse.

Fenrig eu tout juste le temps de dégainer son épée avant que Mauler ne se jette sur le premier scarabée assassin. Nous attendions son appel, mais il décida de confronter les deux insectes avec ses chiens. Mauler bascula tôt hors de la tente, attaché à la carapace de cet énorme ennemi rampant, une masse de noir, rouge et mèches grises. Les mandibules claquant et tâtonnant, le scarabée attrapa le molosse et l'enfonça avec une profonde morsure, l'envoyant japper hors de la cohue.

Fang referma ses crocs sur la solide carapace du sacrabée et l'arracha, tentant de basculer l'insecte sur son dos (tel qu'elle y avait été entrainée). Le scarabée fouetta de ses mandibules écumantes, mordant l'air proche de la cape de Fenrig. Vint une clameur, alors que Bashnag se devait d'être retenu de charger pour cogner un second scarabée assassin qui s'enfuyait de la même tente. Scarabée qui disparut immédiatement. Quelques instants plus tard, l'insecte ressurgit, derrière Fenrig, et sauta au dos du nordique la bouche claquante.

Les sens de Fenrig ne le trahirent pas. Il fit volte-face, attrapant l'abdomen dans une violente déchirure transversale, puis recula pour éviter l'abondante douche de sang acide du scarabée. Il se retourna quand Fang taillait la carapace en pièces, le scarabée se tordant, le mauvais côté dans le mauvais sens. Une autre épée s'abattit, et le mystère du camp Cendrais était résolu.

Nous ne trouvâmes aucune preuve de la présence d'une ruche, et brulions donc les restes des vagabonds Dunmeri. Alors que Pas-dans-la-Neige creusait la coquille vide, Bashnag mijota un ragoût de scarabée. Celui-ci ne put être décrit que comme "majoritairement digestible", en dépit des garanties de l'orque sur ses compétences de chef cuisinier. KC-Dot.png2.png


E
NVELOPPE PESTIFÉRÉE
| La lueur de Bal Foyen pointait, scintillant à travers le voile de cendres, obstruant la rivière sinueuse jusqu'à ne plus être que du limon, s'écoulant doucement au-delà de ce site aux ancestrales origines Dwemer. Le Mont Écarlate, et ses nombreuses faibles éruptions, dû sans doute étouffer la végétation et rendre la vie intolérable aux Dunmers. Telle est cette terre de gris permanent. Notre périple se faisait lent, les cendres particulièrement profondes, et le temps semblait passer avec un malaise exténuant. Ou, ainsi le présentait notre ami Argonien, “En ce lieu, même les rocs sont désolés.”

Des voiles humides (ou se curer le nez continuellement dans le cas de Bashnag) aidaient à respirer alors que nous nous traînions sur un sol plus dur, et sur les routes pavées vers Bal Foyen. Notre bienfaiteur, mon Roi Skald, et notre ferme alliance au sein du Pacte Cœurébène nous prévint d'engager sans raison le combat contre les Dunmers. Une règle que même l'Orc suivi volontier, ce qui rendit notre combat si involontairement mortel.

Masser et Secunda s'élevaient et la vallée fut baignée d'une sinistre lumière. Les vents s'étant apaisés, nous entendions très faiblement l'animation qui s'échappait de la ville lointaine, l'écho des bruits le long des roches. Fenrig, sur un haut faîte, semblait préoccupé par les étoiles. Mais il offrit une succession de sifflement stridents, et pointa une voie au reste d'entre nous, qui ne l'avions pas vu. Trois Dunmers... drapées de parures... apparemment perdus. Alors que nous contournions l'angle, nous ciblions la proie de Fenrig: une calèche opulente. Les chevaux mutilés et traînés vers un fossé. Un noble Dunmeri, encastré dans une roue, avait expiré. Nous courûmes à leur aide.

Les trois ombres fines restèrent sourdes à nos salutations initiales, se contentant de marcher tranquillement de façon irrégulière. Un autre se révéla parmi les rochers, et Ingjard empoigna son arc et donna l'alarme. “Enveloppes Pestiférées!” s'écria-t-elle. Je lui fis signe de ralentir, et avançait vers l'Elfe Noir le plus proche pour vérifier.

La chose se retourna, et la lueur des lunes révéla une face atrocement déformée. Il s'agissait d'un malheureux qui avait depuis longtemps succombé aux horreurs de la Peste. Comme ses serviteurs, il n'était plu qu'une masse de peau boursouflée, déchirée et fendue, parsemée de furoncles violets amassés, et autres chairs éclatées et palpitantes. Les entrailles apparaissaient à travers les trous dans la chair; à se demander comment ses entrailles n'étaient pas déjà sorties. Une jambe gonflée de tumeurs, la chair mue vers l'une de ces brèches dilatées. Une grotesque masse turquoise, traînant sous le clair de lune.

Nos voiles furent ôtés.

Le Tumulte: Le son des éclats vomis, crépitant sur le bouclier de l'Orc, alors que deux des enveloppes se précipitaient sur Bashnag. “Grundvik!” s'écria l'Orc. “Votre pacte s'étend aux Dunmers morts-vivants ?” Je répondis d'un coup de hache bien amené, qui mis mon adversaire à genoux. Pas-dans-la-Neige fit remarquer que, en vérité, ils ne devaient être considérés comme morts-vivants, et était concrètement les victimes encore vivantes d'une purulence active en ces contrées. “Cette fois sera une exception!” m'écriais-je au-dessus du discours décousu de l'Argonien, alors que le fil de ma hache enfonçait la nuque de l'enveloppe, mon bouclier me protégeant contre les giclées de sang et d'infection.

Les victimes de Bashnag étaient un peu plus atteintes, l'une répandant une traînée de sang et de bile violette alors qu'il rampait lascivement vers l'Orc d'une main congestionnée. L'Orc le repoussa, criant un avertissement.“Ne fus-je pas clair ? envoyez-les à Mauloch!” hurlais-je. Bashnag fit sauter et ricocher sa cible dans la ruée. Les putrides sacs d'os mous le regardèrent d'une expression funeste, et émirent un nuage de vapeurs répugnantes. “Couvrez-votre visage, puissant chêne!” parvint tardivement le conseil de l'Argonien: l'enveloppe éclata de toutes parts, couvrant Bashng d'un brouillard de poix et de fluides internes. Il parvint à frapper son autre ennemi d'un coup net par un furieux de revers de sa masse démesurée; les enveloppes Dunmeri s'éparpillèrent dans les airs avant de s'échouer dans la rivière.

Nous avons survécu aux enveloppes, mais l'Orc devra probablement être éliminé durant son sommeil. KC-Dot.png2.png


K
AGOUTI
| Nous retournions dans les nuages gris suffocants d'Éboulis, cherchant à récolter des peaux indigènes sur le dos de bêtes abattues à tanner en bandes et à vendre pour leur cuir. Cette terre semble damnée au feu et aux éructations du Mont Écarlate; nous nous aventurions le long du cratère, genoux profondément enfoncés dans la cendre. Traquer n'est pas aisé, mais Ingjard s'attelle à expliquer à Bashnag les méthodes les plus subtiles pour localiser une proie sous ces conditions inclémentes. Sa volonté d'enseigner est louable, mais son élève ici dans un seul but: écraser les crânes de ceux qui menacent notre groupe, et cuisiner la chair de ceux qui sont comestibles. Élargir ses connaissances semble presque insultant.

Ironiquement, c'est Bashnag qui le premier repéra la trace d'une activité de kagoutis. Alors qu'il tapait ses bottes avec agacement pour les nettoyer, Ingjard examina la piste plus attentivement. Concentrée, elle suivit la trace droit vers une crête rocheuse et des champignons rabougris en croissance. J'expliquais la différence entre un kagouti et un alit à Pas-dans-la-Neige; les deux bêtes partagent une collection similaire d'os et de chair dure, mais le kagouti est plus large, ses arrêtes dorsales sont plus plates et des défenses lui manquent qu'a son cousin plus petit. La stature du kagouti qu n'a pas l'alit peut lui faire défaut, mais les cicatrices sur mon bras, mémoire de mes aventures de jeunesse sur les Monts Velothii à la chasse de ce gibier facile, révèlent un tempérament plus vicieux et un instinct combattif plus sournois.

Ingjard me fit signe. Je montais à son côté, et observais trois kagouti - je me rappelais instantanément de leurs pattes et queues trapues - devant une route caravanière sinon déserte en dessous de nous. Un corps frais, d'un alchimiste, avait été malmené. Fin, des yeux rouges luisants à travers un casque de plates. Exhumant triomphalement, une mâchoire arrachée pendant des ses crocs saliveux, le plus large des kagouti chargea dans le corps du Dunmer mort, éperonnant le corps et usant de ses défenses pour déchiqueter sa proie. Le marchant gisait en un monceau déchiqueté et convulsant. Fenrig avait été prié de se placer en embuscade, et il se sépara calmement des autres, contournant le chemin marchand plus bas pour un point plus avantageux de rocs écharpés de l'autre côté.

Le kagouti avait planté ses crocs dans l'être inerte de l'Elfe mort, éventrant les tripes de l'alchimiste, destiné à devenir un amas de pièces de viande dédiées à ses petits frères. Je fis signe à Fenrig et nous préparions nos arcs alors qu'Ingjard glissait du talus, bouclier et hache à la main, prête à frapper. Le grand kagouti se tourna et rugis à sa venue, amorçant une charge qui se finit avec la prise de plein fouet du choc par le bouclier d'Ingjard de la lourde tête du kagouti. Ingjard fit un pas en arrière, sa hache déjà en mouvement. Le kagouti baissa la tête, et la hache ne laissa qu'une coupure en tombant. Son second coup fut plus réussi; alors que sa hache s'enfonçai à travers sa nuque, les yeux du kagouti roulèrent et il s'effondra sur le sol cendré en renâclant. Les petits kagoutis étaient déjà tombés sous nos flèches, tirées - avec la bénédiction de Kyne - entre leurs armures de plaques.

Alors que les peaux de kagoutis séchaient sur nos chevalets, Fang grognait l'Argonien à nouveau, avant de cracher, ce que je n'avais entendu. Pas-dans-la-Neige, il semblait, s'était acoquiné d'une créature reptilienne, qui s'était amouraché de son nouveau maître comme un Orc de la violence. C'était un trotteur, un cousin du guar en plus docile, intelligent et de la taille d'un chien, mais bien moins goûtu. Il grognait face au chien de Fenrig, levant ses épines dorsales et déployant sa collerette. Je fis signe à Fenrig, qui claqua des doigts, et Fang revint à ses pieds, pendant que le trotteur se frottait aux jambes de l'Argonien et fit un étrange roucoulement. Une fine barrière sépare compagnons et vermine, et cet Argonien pourrait bien l'avoir franchie.KC-Dot.png2.png


K
WAMA: SCRIB , GUERRIER, AND OUVRIER
| Notre serviteur Argonien s'est porté volontaire pour un travail de reconnaissance ce matin, et malgré les protestations de Fenrig, je lui ai donné la chance de parcourir les ténèbres volcaniques à la recherche de signes d'une colonie de kwama. Cinq minutes à peine se sont écoulées avant que le lézard ne revienne, esquivant adroitement les grognements de Fang (ces chiens de guerre n'aiment pas ce qui est en écailles, apparemment), et se laissant tomber sur ses pattes près de ma tente. Il a rapidement dessiné une carte dans la cendre, montrant une ouverture étroite vers une grande caverne terriblement proche.

Fenrig entra, et a fit un geste dédaigneux : "On fait confiance à la chasse de ce type écailleux ?" Pas-dans-la-Neige leva les yeux de ses hanches pendant que Fenrig continuait. "Grundvik, votre carte disparaît avec le vent. Le même sort nous attend si nous nous égarons sur le chemin d'un lézard." Ingjard demanda ce qui le contrariait, et Fenrig s'avança devant l'Argonien, cherchant une conférence plus privée. "Mes chiens ne lui font pas confiance. Cela signifie que je n'ai pas confiance en lui. Cette région est remplie de fissures et d'éboulis, où une main écailleuse peut vous pousser à rencontrer Orkey. Où sont les preuves d'un nid de kwama ? Mes chiens ne le sentent pas."

"Les particules de cendres bouchent le nez de vos chiens, mon ami." Pas-dans-la-Neige parlait doucement en détachant l'un de ses nombreux sacs, et jetait à nos pieds la tête encore frémissante d'un butineur kwama. "Et ce n'est pas une illusion d'optique. Je récolte des oeufs de kwama dans le Marais Noir."

Avant que Fenrig ne puisse répondre, Bashnag passa sa tête et ses épaules considérables par le volet de la tente. Il souriait comme un fou qui rencontre Sheogorath.

"Mes amis barbus ! Et la femme pierre !" L'Orque agitait son gantelet avec excitation. "Le lézard doit être un magicien, car il a conjuré une véritable force pour nous tester, de grands hommes-insectes bruns approchent ! Bien que Mauloch m'ordonne de les tuer tous, je pourrais avoir besoin..."

La voix de Bashnag fut coupée lorsqu'un bras fin comme un balai, attaché à une griffe angulaire, se referma autour de sa gorge, et il fut violemment tiré vers l'extérieur.

Aussi grands qu'un Breton, mais bien moins enclins à utiliser une diplomatie politique astucieuse pour régler leurs différends territoriaux, les kwama sont un fléau d'insectes géants à l'esprit de ruche, sculptés par Kyne dans des formes plus ou moins grotesques. L'Argonien avait manifestement raison ; nous étions envahis par des guerriers, les défenseurs des tunnels souterrains de la colonie kwama. Des avant-bras minces mais puissants, revêtus de plaques d'armure naturelle qui s'étendaient autour du cou et le long du dos jusqu'à un thorax cliquetant, avec une hanche et une tête d'autres plaques, d'où sortait une petite bouche en forme de pince et deux yeux de fouine. Nous étions bénis par la générosité de Kyne ; je n'avais jamais vu autant de ces ennemis en un seul endroit. Nous aurions le choix du butin ! S'il restait quelqu'un pour le réclamer...

Notre situation difficile était maintenant moins une chasse, et plus une bataille rangée. Normalement, les matraquages gratuits de Bashnag donnent des ingrédients moins bons pour notre bienfaiteur. Mais le choix de kwama se précipitant sur les rochers gris était tel que je l'ai regardé avec plaisir enfoncer les crânes d'une demi-douzaine de guerriers kwama, tandis que sa brume rouge descendait et que son combat dégénérait en une masse de membres volants (certains détachés) et de bruits d'écrasement écœurants. J'ai couru vers un terrain plus élevé, présentant deux guerriers kwama affamés à l'extrémité tranchante de ma hache. Fenrig a sifflé, mais ce n'était pas pour le bénéfice de ses chiens. Il se frayait un chemin vers une entrée secondaire, qui était défendue par beaucoup moins de guerriers. Fang et Mauler semblaient s'amuser en s'accrochant à divers appendices de kwama avant que leur maître n'achève leurs ennemis d'une flèche.

Nous nous sommes rencontrés à l'entrée, provoquant le repli des guerriers dans la fissure où notre Argonien les avait repérés. Nous sommes descendus dans le nid, trouvant les passages vides, jusqu'à ce que nous trouvions une caverne d'éclosion assez grande pour nous accueillir (et le style de combat très étendu de Bashnag). Un cliquetis de pieds d'insectes se fit entendre plus loin dans le passage. Alors que l'Argonien commençait à arracher les oeufs de leurs sacs liquides, nous avons préparé notre embuscade. Une ouvrière kwama désorientée s'est précipitée dans notre piège, et a poussé un cri quand la hache de Fenrig l'a touchée. Titubant sur ses quatre pattes, cette masse de la taille d'un chien, composée de plaques de tête incurvées, d'un corps bombé et segmenté et de quatre pattes instables mais munies de serres, s'est jetée sur Ingjard. Elle a évité l'ouvrier, manquant sa mandibule venimeuse et cassante. Ces griffes ont aidé à creuser les tunnels dans lesquels nous nous sommes battus ; l'os du Nord se fissurerait facilement entre ses dents. Heureusement, au lieu de cela, il est tombé sur de nombreuses flèches Nord, et s'est dégonflé.

D'autres bruits se font entendre et un couple de scribs (des formes larvaires récemment écloses) se précipitent dans notre chambre, ainsi que d'autres guerriers. Ils avaient la même apparence générale que leurs frères plus grands et plus droits, mais étaient bien moins dangereux. Malheureusement, l'empressement de Fang à sauter dans la mêlée nous a permis d'assister au seul moyen de défense du scrib : il a réussi à mordre le chien, le réduisant à une stupeur paralysante. S'il s'était agi d'une nuée de scribes, le malaise de Fang l'aurait submergé. Nous avons rapidement pris nos haches, nos lames et nos marteaux, et nous nous sommes préparés pour la suite.

Bashnag retenait les guerriers avec une joie enragée. "Mauloch boit votre sang !" criait-il entre les coups de bâton, les coups de marteau et les coups de masse sauvages. Alors que Pas-dans-la-Neige et Ingjard commençaient à traîner les cadavres de scribes et d'ouvriers à l'extérieur pour les dépouiller, Bashnag ajusta son protège-menton après qu'un guerrier kwama un peu plus grand que les précédentes victimes de l'Orque ait grimpé sur la pile de corps d'insectes et ait frappé Bashnag en plein dans la mâchoire avec deux coups de poing rapides, augmentés par un crépitement d'énergie magique. "Tu frappes comme une femme de forge !" Bashnag répliqua en titubant, permettant au guerrier de gratter le sol avec ses serres et de piétiner rapidement la terre. Une épine de cendres durcies jaillit et entailla la jambe de l'Orque. Cette éruption ne devait pas durer ; Bashnag déchaîna sa fureur, saisit la tête du guerrier et la sépara de ses épaules bossues. Un épais suintement recouvrit l'Orque et les murs de la caverne.

L'essaim de kwama restant a regardé la décapitation de leur champion avec incertitude, ce qui nous a permis de faire rouler un rocher pour bloquer toute investigation supplémentaire et accélérer notre fuite. Nous avons battu en retraite dans les Ashlands, traînant notre butin de cadavres loin des griffes de la colonie. Bien que Bashnag se serait joyeusement frayé un chemin jusqu'à la reine kwama elle-même, nous avions tous les œufs, la viande et le cuir dont nous avions besoin. Pendant que Bashnag recousait sa jambe, je demandais à l'Argonien comment se passait l'extraction de la cuttle (l'extrait cireux du bec du kwama).

Pas-dans-la-Neige fouilla dans l'une de ses nombreuses sacoches et en sortit un étrange outil, plat et lisse à une extrémité, avec des bords aiguisés et barbelés à l'autre. "C'est un t-thuk, dans la langue de mes frères d'œufs", dit-il en me montrant la bonne façon de le tenir. "Il déchiquette les os comme un Colovien brûle une forêt : rapidement et sans grande réflexion." Prenant les têtes de kwama démembrées dans le sac de collecte de Bashnag, l'Argonien a rapidement coincé l'instrument dans le palais du bec et l'a ouvert, et la seiche brute s'est répandue sur son tissu. Il retourna l'outil et utilisa les bords les plus tranchants pour gratter toute matière restante encore incrustée dans le bec. Puis il a répété le processus avec les autres têtes intactes. Une technique de récupération des plus impressionnantes : sa méthode signifiait qu'il n'y avait pas de tessons de crâne à ramasser, et la seiche restait humide avant d'être scellée dans nos bocaux marchands.

L'Argonien a prouvé son utilité pour la deuxième fois aujourd'hui.KC-Dot.png2.png


A
LIT
| Les vents cendrés se sont un peu calmés lorsque nous sommes passés dans les plaines fertiles de Deshaan, reconnaissants de respirer un air pur. Nous avons suivi un chemin de marchands lugubre interrompu par la lueur verte des lanternes de marquage. En contournant Mournhold, nous avons décidé de longer la lisière de la forêt fongique. Mes inquiétudes pour Pas-dans-la-Neige grandissent comme une verrue sur le nez d'une harfreuse ; il semblait hypnotisé par les champignons scintillants. Je lui ai demandé de ne pas nous conduire dans un bourbier. Il me fit signe de m'approcher, et désigna les traces que nous avions suivies, en faisant un geste vers une zone de pâturage faite d'herbe courte et de blocs rocheux.

"Alit. Attention, ils ne sont pas sans dents."

Le cuir d'Alit est très prisé par les Cendrais, et encore plus par notre bienfaiteur, mais nous avons été arrêtés par l'Argonien ; il souhaitait affronter ces créatures seul et prouver sa valeur. Nous l'avons regardé ramper vers deux bouches ambulantes épaisses, trapues, écaillées et aux griffes féroces. Des yeux jaunes louches s'agitaient, et des fentes nasales incrustées dans un manteau vert tacheté reniflaient l'air nerveusement. Peu après, un rugissement strident provenant du plus grand alit indiqua que l'embuscade de l'Argonien avait échoué, alors que les bêtes se séparaient de leur repas et tournaient autour de notre traqueur, dans le but de l'encercler et de le désorienter.

Pas-dans-la-Neige fonça sur le plus gros des alits ; il planta ses griffes surdimensionnées dans le sol et se prépara à recevoir la dague de l'Argonien, qui frappa la bête derrière l'œil. Une blessure superficielle, mais un coup quand même ! Le plus petit alit bondit, tentant de lui arracher le visage, mais notre ami lézard esquiva l'attaque, et planta sa dague dans le cou. La bête s'est effondrée en avant, se dégonflant comme une vessie percée. L'alit restant choisit un moment inopportun pour élargir sa gueule et mordre à pleines dents ; l'Argonien plongea sa lame directement dans la gueule ; l'alit s'étouffa et se tordit tandis que des crachats et du sang éclaboussaient les pâturages.

"Tu as l'air un peu vert dans tes branchies", remarqua Fenrig en souriant.

La morosité de Fenrig s'est atténuée ces derniers jours. Notre ami Argonien est peut-être plus utile que je ne le pensais.KC-Dot.png2.png


G
UAR
| Nous sommes des invités sur la terre des Dunmers, et bien que certains des membres les plus verts n'agissent pas avec la vénération appropriée, même sans l'hydromel qui coule dans leurs veines, nous devons respecter les Elfes Noirs et leur mode de vie. En passant dans le royaume de Deshaan, nous avons rencontré des fermes de guar, l'une des nombreuses créatures à la tête bulbeuse et aux proportions étranges qui sont élevées comme animaux de bât ou comme montures. Nos descendants ne chanteront pas de chansons sur les triomphes d'une bande de braconniers crasseux. Kyne ne sourira pas avec tendresse de notre stabilité à l'arc quand nous visons un poulet ou une chèvre. Nous chassons donc le guar sauvage à travers les bandes d'herbe balayées par le vent.

Les chiens de Fenrig ont repéré l'odeur et sont restés à une distance respectueuse de notre proie ; leur maître est un berger exceptionnel. Légèrement plus foncés, marqués de cicatrices anciennes et récentes, et léchant l'eau d'un étang près d'un ruisseau sinueux, les chiens de Fenrig s'éloignèrent en rampant, tandis que Fenrig sortait une lame finement forgée et un bouclier tout aussi robuste. Le guar, qui levait les yeux avec ses minuscules avant-bras repliés derrière son museau gonflé, des dents béantes bordant sa bouche baveuse, repéra Fenrig et siffla. Le sabord de l'Argonien a tressailli et sifflé en retour, et j'ai lancé un regard pour que le lézard étouffe le bruit.

La tête de fer endurcie heurta le bouclier de fer trempé quand le guar passa du trot au sprint, faisant basculer Fenrig sur le dos, son arme lâchée. Le guar tenta un saut puissant, atterrissant sur Fenrig, où les rangées intermittentes de dents courtes (mais aiguisées) de la bête s'enfoncèrent dans l'avant-bras du Nord, faisant résonner l'armure avec un bruit sec. Fenrig retrouva rapidement son sang-froid (et son épée), enfonçant l'arme jusqu'à la poignée dans le ventre exposé du guar, qui se déchira tandis qu'une multitude de pièces internes en sortaient, éclaboussant le sol tandis que le guar couinait et tombait sur ses morceaux.

Mauler et Bashnag se sont tous deux léchés les babines, bien que l'Orque ait attendu plus longtemps pour son repas. Les chiens se sont régalés d'abats et d'os pendant que l'Argonien arrachait la peau du cadavre. Elle est restée suspendue pour sécher pendant que nous savourions des filets de guar rôtis, un peu durs (mais éminemment comestibles).

Fenrig s'est abstenu de manger, avec un regard lointain dans les yeux. KC-Dot.png2.png


N
ETCH
| Le camp des Cendrais avait été partiellement brûlé. Les enclos à guar étaient brisés, les corps des animaux éparpillés et dispersés dans la plaine herbeuse. Une famille de netch était blottie au-dessus d'un petit lac, près des tentes calcinées et des corps carbonisés des Dunmeri. Ingjard pense que les morts sont en marche dans ces régions. Pas-dans-la-Neige a noté que le cuir et la gelée de netch étaient sur notre liste de collecte. Notre travail d'abattage semblait terminé, mais en y regardant de plus près, les cadavres de netch avaient cuit trop longtemps au soleil, et bouillonnaient de putréfaction. Le cuir était récupérable, mais il fallait un animal plus frais.

Pendant que Fenrig commençait à dépecer le netch pourri, nous nous sommes avancés vers le lac pour voir un mâle, une femelle, et deux petits. La plus grande de ces bêtes planantes était de plus en plus agitée, et ses sacs de propulsion internes dégageaient des vapeurs. Nous nous sommes couverts le nez, avons ralenti notre respiration et avons avancé, en amadouant le mâle pour qu'il s'éloigne de sa famille avec une flèche argonienne précise qui a traversé la chair tendre du ventre.

Bashnag n'était apparemment pas préparé à la gifle qu'il a reçue, et a semblé surpris de se retrouver sur le dos, recouvert d'un nuage de fleurs de poison que le mâle avait violemment secoué en pressant l'attaque. Revenant en arrière avec un bafouillage et une respiration sifflante, l'Orque a réussi à placer un puissant coup de sa masse de taille obscène directement dans le côté de la nasse. J'ai entendu un craquement alors que le netch vacillait, ses tentacules frémissant, avant qu'il ne riposte, plongeant violemment ses bras dans la forme déséquilibrée de Bashnag avec une poussée ciblée. L'Orque tituba en arrière dans les eaux peu profondes, cracha une dent, grimaça et balança sa masse dans un grand arc une fois de plus. Le coup fut impressionnant, broyant la peau et les os, et le taureau tomba dans les airs avec un bruit sourd, épais et humide.

L'Argonien était sur le corps avec un couteau à découper avant même que le mâle n'ait cessé de convulser.

"On va bien festoyer ce soir, mon garçon !" Me cria Bashnag. Siphonnant les glandes pour sa gelée, Pas-dans-la-Neige expliqua rapidement et patiemment que la viande de netch était surtout toxique, et moins appétissante "que le champignon d'orteil d'un spriggan". L'Orque marmonna quelque chose en disant qu'il préférait de toute façon ronger les os des sorciers et s'en alla appliquer un antidote à la maladie qu'il avait ingérée. KC-Dot.png2.png


C
HIEN de NIX
| Parmi les affleurements rocheux qui jonchent les plaines d'herbes ondulantes, Fenrig trouva d'abord les traces, près d'un tas de vieux os rongés et des haillons d'un Ashlander. "Une meute de cinq, peut-être six. En bas, dans le bois des champignons", Fenrig désigna les arbres qui se balançaient dans la brise, leurs ombres crépusculaires atténuées par la faible lueur des champignons géants qui émergeaient du sol de la forêt. Il a sifflé, et Fang s'est élancée dans les buissons, suivie de près par son frère à fourrure. Bashnag se sentait mieux, et reconnaissait même les empreintes d'un chien de Nix ; il se souvenait les avoir chassés des enclos du roi Kurog dans le bas Wrothgar. "Ils sont aussi rapides qu'un loup, mais sont trop simples d'esprit pour fuir un combat qu'ils sont en train de perdre", a-t-il expliqué.

"Peut-être une description d'un certain Orque que je pourrais mentionner ?" J'ai pensé, mais j'ai décidé de ne pas le dire. Au lieu de cela, j'ai fait remarquer que j'étais surpris que ces créatures aient fait leur chemin si loin à l'ouest.

Je fus moins surpris que l'Orque n'ait pas entendu parler des qualités alchimiques de la viande de la bête. Peut-être le goût horriblement amer l'avait-il rebuté ? L'Argonien confirma que de la chair de chien de Nix, une petite quantité de sang, et "au moins quatre griffes intactes" étaient nécessaires à notre bienfaiteur. J'ai demandé à Bashnag de limiter ses coups de matraque jusqu'à ce que notre quota soit atteint. Les lunes étaient grandes et scintillantes alors qu'Ingjard ajustait la corde de son arc, et le chant des oiseaux et les voix de la forêt se sont tus, remplacés par de faibles bruits de froissement.

Puis de l'agitation dans le sous-bois humide.

Etendant nos vrilles de chasseurs pour entourer Fenrigs, ses chiens et nos proies, nous nous sommes approchés d'une clairière où Fang fixait, le dos arqué et la fourrure relevée, une créature à l'allure maigre, toute en griffes acérées et en genoux crochus, au dos dentelé, semblable à celui d'un insecte, dressé et menaçant, avec une couronne de peau blindée au-dessus d'un visage révoltant aux yeux roses et troubles de tailles différentes, enchâssés entre des mandibules frémissantes, dominées par un museau en forme d'épée. Il a émis un cri strident en voyant ses chances de se nourrir s'amenuiser, mais a quand même bondi sur Fang. Il atterrit derrière Fang ; son nez se balança et racla l'arrière-train du chien, avant que le chien de Nix ne soit définitivement mis sur le dos par l'une des flèches d'Ingjard. Fang commença à avancer, mâchoires ouvertes, pour jouer avec le cadavre, mais un rapide sifflement de Fenrig permit de garder le cadavre intact.

Le périmètre de la clairière a légèrement tremblé. Trois autres chiens de Nix ont décidé de finir leur vie sur nos armes. L'un d'entre eux a trouvé la seule ouverture dans l'armure de Bashnag, est monté sur l'Orque et a commencé à sucer rapidement le sang de son cou. Il avalait gaiement les fluides jusqu'à ce qu'il sente un gantelet autour de sa gorge. Trop tard, j'ai crié à l'Orque de garder le corps intact ; il a été jeté au sol avec assez de force pour réveiller un draugr endormi, et écrasé sous la masse et la botte blindée. Il ne restait qu'une collection d'os saillants et d'abats indistincts.

Fenrig et Mauler s'en sortirent un peu mieux, son épée heurtant le museau du nix-hound avant que la tête ne soit tranchée avec le type de précision propre et rapide que j'attendais d'un Nord. Ingjard était légèrement perplexe quand sa cible a disparu derrière un arbre, pour réapparaître derrière elle, se cabrant pour un coup de couteau dans le dos. J'ai apporté ma hache sur le dos du dernier chien de Nix, le coupant complètement. Mauler a lapé le sang pendant que je sortais ma fiole et la remplissais délicatement avec le sang dont nous avions besoin.

Notre repas fut facilement oublié ; la viande de chien de Nix est aussi aigre qu'une reine bretonne délaissée. Pas-dans-la-Neige faisait mijoter des champignons de la Côte de la Mélancolie, ce qui permettait de masquer quelque peu le goût. Bashnag se frotta vigoureusement le cou.

"Par la malédiction de Vivec, y a-t-il quelque chose que nous chassons dans cette province infestée qui ne me donne pas de démangeaisons, de toux ou de baisses de régime ?"

" Ne tremble pas, petite feuille ", répondit Pas-dans-la-Neige, " car tu as enfin cessé de te souiller ; le Vent de la Peur se réduit à un simple courant d'air. Ta maladie s'évanouit dans la brise."

Nous, les Nordiques, avons cessé de murmurer et Ingjard a pris une bouteille d'hydromel.

"Ton impolitesse déplaît fortement à Mauloch, lézard," répliqua l'Orque. "Peut-être que la seule créature délicieuse de Morrowind est un Argonien ? Voudrais-tu partager ta queue avec nous, lézard ? J'ai entendu dire qu'elle repoussait."

L'Argonien regarda l'Orque par-dessus la marmite fumante, et serra les dents. "Contrairement à un Orque gaspilleur, les Argoniens utilisent toutes les parties de leurs proies. Ta peau ferait une bonne peau de tambour."

Le rire de Bashnag a résonné dans les plaines. Heureusement que l'Orque n'avait pas réalisé que l'Argonien était sur les nerfs. KC-Dot.png2.png