Journal de Balith : Différence entre versions
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− | Il y a un navire ! Je le distingue tout juste dans la brume. Il y a une lueur, comme des lampes, mais d’une lumière froide. Depuis combien de temps est-il pris dans cet orage ? J'espère que l'équipage va bien. Je ne peux rien pour eux, de là où je suis. Je vais ouvrir l’œil. À tout le monde, je peux courir jusqu’au port s'ils coulent pendant la tempête. | + | Il y a un [[bateau|navire]] ! Je le distingue tout juste dans la brume. Il y a une lueur, comme des lampes, mais d’une lumière froide. Depuis combien de temps est-il pris dans cet orage ? J'espère que l'équipage va bien. Je ne peux rien pour eux, de là où je suis. Je vais ouvrir l’œil. À tout le monde, je peux courir jusqu’au port s'ils coulent pendant la tempête. |
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Version actuelle datée du 17 septembre 2017 à 20:44
Média d'origine : TES Online
Par Balith
Entrée 42 Encore des lumières. Hier soir, ça ne m'avait guère impressionnée, ce n‘était que l'éclat des étoiles sur une mer calme, et mes yeux rendus flous par l’heure tardive. Elles font leur retour ce soir, et plus proches, il me semble. Pour autant, bien plus loin que je ne pourrais les distinguer. Ce ne sont que des scintillements. Entrée 43 Les orages arrivent. Le ciel se teinte d’acier. C'est sans doute ça que je voyais ces derniers soirs. Le tonnerre et les éclairs. J’aurais dû m’en douter. Entrée 44 Je n'ai jamais vu un orage s'approcher à pas de loups. Il reste à distance en mer, comme s'il faisait du sur-place. Comme s'il attendait. Ça ne me plaît pas. Demain, je vais barrer les fenêtres et inspecter la digue. Entrée 45 Il y a un navire ! Je le distingue tout juste dans la brume. Il y a une lueur, comme des lampes, mais d’une lumière froide. Depuis combien de temps est-il pris dans cet orage ? J'espère que l'équipage va bien. Je ne peux rien pour eux, de là où je suis. Je vais ouvrir l’œil. À tout le monde, je peux courir jusqu’au port s'ils coulent pendant la tempête. Entrée 46 Par les plumes rouges de Tava ! Le navire, c’est l'orage ! Une galère marchande passait près de la côte ce soir pendant que je remontais mes filets, et la foudre s’est abattue dessus d'un coup. L'orage s'est affolé et a avalé le navire marchand comme s’il était vivant. Le navire que je croyais pris au piège était à l’avant, et entraînait les nuages comme un filet. Il a craché la foudre sur les voiles de la galère, et l'a martelé de vagues et de vent. Je n’ai pas osé bouger, impuissant devant cet abordage surnaturel. J'entendais à peine quelques cris par-dessus le tonnerre. Mon envie de fuir m'a libéré de l’horreur, et j'ai remercié le ciel de ne pas avoir été pris dans cet assaut. Entrée 47 Ils arrivent. Trouvez Alina. Dites-lui que je l'aime. Priez pour moi. |