Barenziah, biographie II

Auteur réel : Marilyn Wasserman Média d'origine : TES 2 : Daggerfall Par Stern Gamboge, scribe imperial Le premier volume de cette biographie racontait les origines de Barenziah, héritière du trône de Longsanglot jusqu'à ce que son père se rebelle contre Son Excellence Tiber Septim Ier et provoque la ruine de la province de Morrowind. Grâce à la bienveillance de l'empereur, la jeune Barenziah ne fut pas tuée comme ses parents, mais élevée par le comte Sven de Sombrelande, loyal serviteur de l'empire. Elle devint une belle et pieuse jeune femme, pleine de confiance pour celui qui l'avait adoptée. Mais cette confiance fut exploitée par un garçon d'étable orphelin et malintentionné, dont les mensonges poussèrent Barenziah à fuir Sombrelande quand elle eut seize ans. Après de nombreuses aventures, le couple s'installa à Faillaise, ville de Bordeciel située près de la frontière de Morrowind. Le garçon d'étable, Paille, n'était pas complètement mauvais. Il aimait Barenziah à sa manière égoïste et la duplicité était le seul moyen qu'il ait trouvé de la posséder. Quant à elle, bien naturellement, elle ne ressentait que de l'amitié pour lui, mais il espérait qu'elle changerait petit à petit d'avis. Il voulait acheter une petite ferme et s'installer en l'épousant mais, à cette époque, ce qu'il gagnait suffisait à peine à les loger et à les nourrir. Après quelque temps passé à Faillaise, Paille se mit en affaire avec un voleur khajiit des plus vils, un certain Therris. Ce dernier lui proposa de piller la demeure du commandant impérial. Therris disait avoir un client, un traître à l'empire, qui paierait bien toute information qu'ils pourraient y découvrir. Barenziah entendit ce que les deux hommes projetaient et en fut atterrée. Elle quitta les lieux et erra, désespérée, dans les rues de Faillaise. Elle était déchirée entre sa loyauté envers l'empire et son affection pour son ami. Finalement, c'est sa fidélité à l'empire qui l'emporta. Elle se rendit à la demeure du commandant, révéla son identité et l'avertit de ce que préparait son ami. Le commandant écouta son histoire, loua son courage et lui assura qu'il ne lui serait fait aucun mal. L'homme n'était autre que le général Symmachus, qui fouillait toute la province à la recherche de la jeune femme depuis qu'elle avait disparu et venait tout juste d'arriver à Faillaise. La prenant sous sa protection, il lui expliqua qu'il n'avait jamais été question qu'elle soit vendue et qu'au contraire, elle devait être couronnée reine de Longsanglot à ses dix-huit ans. Jusqu'à cet instant, elle devrait vivre avec la famille Septim, dans la nouvelle cité impériale, où elle apprendrait l'art de gouverner et serait présentée à la cour. A la cité impériale, Barenziah devint l'amie de l'empereur Tiber Septim, qui en était alors à la moitié de son règne. Les enfants de Tiber, et plus particulièrement Pélagius, son fils aîné et héritier, aimaient la jeune femme comme une soeur. Les ballades de l'époque louent sa beauté, sa chasteté, sa sagesse et son savoir. Le jour de son dix-huitième anniversaire, toute la cité assista à ses adieux avant qu'elle ne retourne dans son pays. Aussi tristes qu'ils pouvaient être de la voir partir, tous savaient qu'elle était prête à accomplir son glorieux destin de souveraine de Longsanglot. ◄ Barenziah, biographie I ▲ Barenziah, biographie Barenziah, biographie III ►