Journal d'Ibrula : Différence entre versions
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J'écris ces mots à l'aveugle, trop vite pour que mes yeux puissent les suivre. Je retiens à grand-peine mon excitation, et puis à peine en décrire la cause. Cette source de connaissance que j'ai découverte… je pourrais y boire encore et encore sans être jamais étanchée, mais son eau m'est délicieuse, et plus précieuse que tous les joyaux au monde. | J'écris ces mots à l'aveugle, trop vite pour que mes yeux puissent les suivre. Je retiens à grand-peine mon excitation, et puis à peine en décrire la cause. Cette source de connaissance que j'ai découverte… je pourrais y boire encore et encore sans être jamais étanchée, mais son eau m'est délicieuse, et plus précieuse que tous les joyaux au monde. | ||
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Après une profonde étude, j'ai traduit les runes gravées au mur. Archive des Sourciers, pour le moins ! Dire qu'il existait sous Raidelorn une bibliothèque aussi vaste, depuis tout ce temps. Je m'y enfoncerai un peu plus demain. | Après une profonde étude, j'ai traduit les runes gravées au mur. Archive des Sourciers, pour le moins ! Dire qu'il existait sous Raidelorn une bibliothèque aussi vaste, depuis tout ce temps. Je m'y enfoncerai un peu plus demain. | ||
J'ai vu un endroit où le sol est crevé. J'y descendrai, si je l'ose. | J'ai vu un endroit où le sol est crevé. J'y descendrai, si je l'ose. | ||
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Plus bas, j'ai entendu sa voix. « Viens à moi, toi qui cherches. » J'ai répondu : « Je m'appelle Ibrula ! J'arrive ! » | Plus bas, j'ai entendu sa voix. « Viens à moi, toi qui cherches. » J'ai répondu : « Je m'appelle Ibrula ! J'arrive ! » | ||
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Je ne puis mettre un nom sur ce qui m'a réveillée, mais puisque le sommeil m'avait fuie, j'ai relu ce que j'ai écrit ces derniers jours. Les pages étaient vierges, à l'exception d'un mot. | Je ne puis mettre un nom sur ce qui m'a réveillée, mais puisque le sommeil m'avait fuie, j'ai relu ce que j'ai écrit ces derniers jours. Les pages étaient vierges, à l'exception d'un mot. | ||
Version actuelle datée du 1 novembre 2014 à 21:41
Média d'origine : TES Online
Par Ibrula
J'écris ces mots à l'aveugle, trop vite pour que mes yeux puissent les suivre. Je retiens à grand-peine mon excitation, et puis à peine en décrire la cause. Cette source de connaissance que j'ai découverte… je pourrais y boire encore et encore sans être jamais étanchée, mais son eau m'est délicieuse, et plus précieuse que tous les joyaux au monde.
Après une profonde étude, j'ai traduit les runes gravées au mur. Archive des Sourciers, pour le moins ! Dire qu'il existait sous Raidelorn une bibliothèque aussi vaste, depuis tout ce temps. Je m'y enfoncerai un peu plus demain. J'ai vu un endroit où le sol est crevé. J'y descendrai, si je l'ose.
Plus bas, j'ai entendu sa voix. « Viens à moi, toi qui cherches. » J'ai répondu : « Je m'appelle Ibrula ! J'arrive ! »
Je ne puis mettre un nom sur ce qui m'a réveillée, mais puisque le sommeil m'avait fuie, j'ai relu ce que j'ai écrit ces derniers jours. Les pages étaient vierges, à l'exception d'un mot. « Sourcière » Je vais m'enfoncer davantage. Je vais trouver celui qui me parle. Tandis que je suivais les couloirs, des mots se griffonnaient seuls sur la page. « Plus près. » Encore et encore, les deux mêmes mots. « Plus près. » À chaque pas, l'écriture se faisait plus tendue. Jusqu'à ce que j'atteigne sa chambre. Là, sur un trône de pages, il me regardait. Sous lui, chaque livre contient tout une vie de réponses. Et chaque réponse pose une nouvelle question. « Apporte-moi des secrets. » J'ai conclu mon marché avec lui. Je chercherai le sens caché du monde pour le lui présenter, et en échange, j'apprendrai et saurai tout ce qu'il y a à savoir. |