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Mon collègue, Aban, avait appuyé les mains contre la porte à mille reprises. Il cherchait depuis des semaines un compartiment secret, une pierre descellée ; n'importe quelle entrée dérobée. En vain. Mais à présent, l'entrée est ouverte.
 
Mon collègue, Aban, avait appuyé les mains contre la porte à mille reprises. Il cherchait depuis des semaines un compartiment secret, une pierre descellée ; n'importe quelle entrée dérobée. En vain. Mais à présent, l'entrée est ouverte.
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J'y entre à présent pour le simple honneur de suivre les pas d'Aban. Déambuler dans un tel site ancestral fera certainement battre mon âme.
 
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Les autres craignent de bouger. Si ces choses ne nous tuent pas sur ce pont, le soleil s'en chargera.
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Vous tous qui lisez ceci, car j'aurais aimé qu'on me prévienne : faites demi-tour. Fuyez aussi vite que vous le pourrez. Il n'arrivera rien de bon si vous approchez de la Citadelle.
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Version actuelle datée du 10 mars 2015 à 19:00

Média d'origine : TES Online

Par Anonyme


Mon collègue, Aban, avait appuyé les mains contre la porte à mille reprises. Il cherchait depuis des semaines un compartiment secret, une pierre descellée ; n'importe quelle entrée dérobée. En vain. Mais à présent, l'entrée est ouverte.

Il y a un an, j'aurais été prêt à tuer pour entrer dans la citadelle d'Hel Ra, car l'on raconte que cela fait plusieurs vies que personne n'y a posé le pied… que la porte était barrée et protégée par magie. Une porte qui cachait les secrets des Anseï et de leur Shéhaï.

J'y entre à présent pour le simple honneur de suivre les pas d'Aban. Déambuler dans un tel site ancestral fera certainement battre mon âme.

[...]

Essayer de quitter cette alcôve entraînerait ma mort par décapitation. Y rester entraînerait ma mort par la bête sauvage qui vit en ces lieux.

Pourquoi ceci, pourquoi maintenant ? Je jure de revenir hanter cet endroit si je meurs sans réponse. Je ne leur ai rien fait. Peut-être aurait-il mieux valu que la Citadelle reste fermée.

Il me reste encore quelques flèches. Je pense qu'il est temps que Jénédusil organise sa dernière ligne de défense. Voilà, c'est ça. J'espère qu'il fait beau à Sovngarde en cette saison.

[...]

Les monstres qui nous accablent ont bien pu apparaître de nulle part. Ils nous ont pris par surprise à midi, tandis que le soleil dissipait toutes les ombres. J'ignore comment.

Ils se déplacent comme des hommes, ils tuent comme des hommes, mais ne prononcent pas un mot. Impossible de discuter avec eux.

Pour l'heure, nous ne les voyons pas, nous ne les entendons pas.

Mais ils sont ici. Ils ont tué des dizaines des nôtres en un instant, dans un déluge de flèches, de feu et un nuage de lames.

Les autres craignent de bouger. Si ces choses ne nous tuent pas sur ce pont, le soleil s'en chargera.

Vous tous qui lisez ceci, car j'aurais aimé qu'on me prévienne : faites demi-tour. Fuyez aussi vite que vous le pourrez. Il n'arrivera rien de bon si vous approchez de la Citadelle.