Rites sacrés des Mâchepierres : Différence entre versions
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− | Pour diverses raisons, j'ai étudié la tribu | + | Pour diverses raisons, j'ai étudié la tribu gobeline des Mâchepierres, notant leurs activités quotidiennes et me familiarisant avec leurs us et coutumes. Au fil du temps, je me suis délibérément rapproché de plus en plus prés de leur camp tribal, en me montrant brièvement afin que mes sujets d'étude s'habituent à ma présence. Un jour, un guerrier parti se soulager derrière un arbre tomba droit sur mon poste d'observation. Il se mit à grogner et sortit son épée grossière mais redoutable, et je crus que ma dernière heure était arrivée. Heureusement, le chaman de la tribu se trouvait à proximité et il intervint en ma faveur, réprimandant le guerrier et le désarmant d'un coup sec. Le chaman se tourna vers moi et fit lentement tourner sa main près de sa tête. Je pense qu'il utilisait là une mimique gobelin typique pour exprimer sa reconnaissance d'une intelligence supérieure. Qui aurait pensé que ces soi-disant êtres primitifs auraient tant de respect pour un érudit |
Après cela, il n'y eut plus d'autres incidents hostiles et les gobelins tolérèrent ma présence, tant que je restais à distance respectable de leurs femelles et leurs petits. De temps à autre, un guerrier me grognait dessus mais il me suffisait de lui répondre par cette rotation de la main près de ma tête, pour lui signifier mon intelligence supérieure, et il haussait les épaules puis retournait à ses affaires. | Après cela, il n'y eut plus d'autres incidents hostiles et les gobelins tolérèrent ma présence, tant que je restais à distance respectable de leurs femelles et leurs petits. De temps à autre, un guerrier me grognait dessus mais il me suffisait de lui répondre par cette rotation de la main près de ma tête, pour lui signifier mon intelligence supérieure, et il haussait les épaules puis retournait à ses affaires. | ||
Les pratiques religieuses de la race gobeline étant assez méconnues, je décidai d'étudier plus particulièrement le chaman de la tribu. Le symbole de son pouvoir était une baguette en os, probablement un fémur, orné d'un petit crâne, sans doute celui d'un enfant. Ce crâne était décoré de tout un assortiment de plumes, d'épines et de griffes d'animaux, et rempli de ce qui devait être des coquilles de noix, car il produisait un bruit de crécelle quand on le remuait. Le chaman secouait fortement ce symbole sacré lorsqu'il rassemblait sa congrégation pour les rituels sacrés, ou lorsque les femelles ne lui amenaient pas assez rapidement sa nourriture ou sa boisson. | Les pratiques religieuses de la race gobeline étant assez méconnues, je décidai d'étudier plus particulièrement le chaman de la tribu. Le symbole de son pouvoir était une baguette en os, probablement un fémur, orné d'un petit crâne, sans doute celui d'un enfant. Ce crâne était décoré de tout un assortiment de plumes, d'épines et de griffes d'animaux, et rempli de ce qui devait être des coquilles de noix, car il produisait un bruit de crécelle quand on le remuait. Le chaman secouait fortement ce symbole sacré lorsqu'il rassemblait sa congrégation pour les rituels sacrés, ou lorsque les femelles ne lui amenaient pas assez rapidement sa nourriture ou sa boisson. | ||
− | Lors des rituels particulièrement importants, le chaman portait ce symbole à son cœur, puis à sa tête et enfin vers le ciel en criant « Muluk ! ». Cela m'a d'abord troublé, au vu de la similarité entre les mots gobelins « muluk » et « muulk » qu'ils utilisent pour disputer leurs | + | Lors des rituels particulièrement importants, le chaman portait ce symbole à son cœur, puis à sa tête et enfin vers le ciel en criant « Muluk ! ». Cela m'a d'abord troublé, au vu de la similarité entre les mots gobelins « muluk » et « muulk » qu'ils utilisent pour disputer leurs durzogs ou leurs enfants, ainsi que le terme « mluku » qui désigne les excréments. J'ai cependant fini par faire la différence et un jour, j'ai compris qu'en criant « Muluk ! », le chaman devait certainement invoquer le dieu des gobelins. |
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− | C'est le genre de découverte qui pourrait me valoir une chaire à l'Université de | + | C'est le genre de découverte qui pourrait me valoir une chaire à l'Université de Haltevoie ! Il faut que je trouve une source indépendante pour confirmer cette révélation. Mais laquelle ? |
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Version actuelle datée du 10 mars 2018 à 08:57
Média d'origine : TES Online
Par Nellic Sterone
Pour diverses raisons, j'ai étudié la tribu gobeline des Mâchepierres, notant leurs activités quotidiennes et me familiarisant avec leurs us et coutumes. Au fil du temps, je me suis délibérément rapproché de plus en plus prés de leur camp tribal, en me montrant brièvement afin que mes sujets d'étude s'habituent à ma présence. Un jour, un guerrier parti se soulager derrière un arbre tomba droit sur mon poste d'observation. Il se mit à grogner et sortit son épée grossière mais redoutable, et je crus que ma dernière heure était arrivée. Heureusement, le chaman de la tribu se trouvait à proximité et il intervint en ma faveur, réprimandant le guerrier et le désarmant d'un coup sec. Le chaman se tourna vers moi et fit lentement tourner sa main près de sa tête. Je pense qu'il utilisait là une mimique gobelin typique pour exprimer sa reconnaissance d'une intelligence supérieure. Qui aurait pensé que ces soi-disant êtres primitifs auraient tant de respect pour un érudit Après cela, il n'y eut plus d'autres incidents hostiles et les gobelins tolérèrent ma présence, tant que je restais à distance respectable de leurs femelles et leurs petits. De temps à autre, un guerrier me grognait dessus mais il me suffisait de lui répondre par cette rotation de la main près de ma tête, pour lui signifier mon intelligence supérieure, et il haussait les épaules puis retournait à ses affaires. Les pratiques religieuses de la race gobeline étant assez méconnues, je décidai d'étudier plus particulièrement le chaman de la tribu. Le symbole de son pouvoir était une baguette en os, probablement un fémur, orné d'un petit crâne, sans doute celui d'un enfant. Ce crâne était décoré de tout un assortiment de plumes, d'épines et de griffes d'animaux, et rempli de ce qui devait être des coquilles de noix, car il produisait un bruit de crécelle quand on le remuait. Le chaman secouait fortement ce symbole sacré lorsqu'il rassemblait sa congrégation pour les rituels sacrés, ou lorsque les femelles ne lui amenaient pas assez rapidement sa nourriture ou sa boisson. Lors des rituels particulièrement importants, le chaman portait ce symbole à son cœur, puis à sa tête et enfin vers le ciel en criant « Muluk ! ». Cela m'a d'abord troublé, au vu de la similarité entre les mots gobelins « muluk » et « muulk » qu'ils utilisent pour disputer leurs durzogs ou leurs enfants, ainsi que le terme « mluku » qui désigne les excréments. J'ai cependant fini par faire la différence et un jour, j'ai compris qu'en criant « Muluk ! », le chaman devait certainement invoquer le dieu des gobelins. C'est là que j'ai eu une révélation : « Muluk » n'est pas si différent de « Mauloch ». Se pourrait-il que le dieu des gobelins et des Orques soient le même ? C'est le genre de découverte qui pourrait me valoir une chaire à l'Université de Haltevoie ! Il faut que je trouve une source indépendante pour confirmer cette révélation. Mais laquelle ? |