Journal d'Agnar : Différence entre versions
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Si ce journal griffonné à la hâte tombe entre les mains de quelqu'un, je suis sûrement mort. Priez Ysmir de vous bénir et de vous donner la chance que je n'ai pas eue. | Si ce journal griffonné à la hâte tombe entre les mains de quelqu'un, je suis sûrement mort. Priez Ysmir de vous bénir et de vous donner la chance que je n'ai pas eue. | ||
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Version actuelle datée du 30 juillet 2017 à 20:07
Média d'origine : TES 4 : Oblivion
Par Agnar le Déterminé
Note n° 1 Quand j'ai assumé la charge de chef de Thirsk, quand j'ai accepté la très belle Svenja Chanteneige comme conseillère puis comme fiancée, jamais je n'aurais imaginé avec quelle rapidité ma vie allait changer. Je me suis rendu sur l'île de Solstheim afin de m'y reposer et j'ai trouvé le calme dans les salles remplies d'hydromel de Thirsk. Mais quand j'ai rencontré Svenja, ma douce Svenja, j'ai été entraîné malgré moi dans une fable épique que je ne connaissais que par ouï-dire dans les contes pour enfants. Svenja m'a parlé de la nuit terrible où une créature hideuse connue sous le nom d'Uderfrykte attaqua la salle d'hydromel, tuant sauvagement tout ce qu'elle rencontrait. La créature fut finalement anéantie par un héros et Thirsk eut un autre chef, mais il ne fallut pas longtemps avant de voir un nouveau défi, une nouvelle aventure. C'est à ce moment que je suis entré dans l'histoire. Svenja Chanteneige, avec ses yeux bleu glacier et ses cheveux de lin gagna mon amour. Peu après, je devins son époux et le nouveau chef des salles d'hydromel. En vérité, jamais je n'avais été si heureux. Mais Svenja, ma chère épouse, eut le malheur d'être constamment hantée par les souvenirs de personnes qui lui étaient chères et d'Uderfrykte et des horreurs que cette créature avait commises. Nuit après nuit, mon aimée se réveillait en hurlant, son visage marqué par l'horreur, ne parvenant à prononcer qu'un seul mot – Uderfrykte ! Je craignais pour la santé et le bonheur de mon épouse, mais elle résolut son problème elle-même. En tant que guerrière, elle se devait d'affronter sa peur. Elle devait la vaincre. L'Uderfryke était morte, bien sûr, mais d'où venait-elle ? Etait-elle unique ? D'autres créatures viendraient-elles pour répandre la terreur partout ? Et moi, son cher époux, tomberais-je sous ses coups ? C'est ainsi qu'elle écrivit aux explorateurs et érudits de tout Tamriel jusqu'à ce qu'elle trouve la réponse qu'elle cherchait. L'Uderfrykte n'étais PAS unique, mais descendait d'une femelle Uderfrykte. Pour en finir avec les cauchemars, pour éviter toute nouvelle destruction, nous allions devoir chasser et tuer la femelle Uderfrykte, coûte que coûte.
Par Ysmir, nous avons cherché. Nous avons encore cherché. Nous avons cherché partout. Pour finir, la chance nous a enfin souri. La créature avait été vue par un berger sur les hauteurs solitaires de Bordeciel !
Nous avons retrouvé sa trace et nous l'avons suivie jusqu'à la Province impériale. C'est là, dans les montagnes glacées que nous avons rencontré un chasseur qui essaya de nous dissuader de pénétrer dans la région et nous raconta une ancienne légende où il était question d'une créature appelée la Terreur de Plongeroc, une créature monstrueuse dont on disait qu'elle avait massacré de nombreux hommes et autant de bétail. Cette créature serait-elle la femelle Uderfrykte que nous recherchions ? Peut-être n'était-elle pas sédentaire comme sa progéniture de Solstheim et se déplaçait-elle d'un lieu à un autre ? Ses déplacements incessants nous avaient peut-être empêchés de la capturer ou de la tuer ?
Nous avons établi notre camp à Plongeroc, le point d'observation naturel le plus élevé de Cyrodiil. La vue s'y étend sur de nombreux milles ! Nous allons faire le guet, nuit et jour. Nous sommes près, tout près. Svenja et moi le sentons dans notre chair. Svenja a toujours été très sensible à ce genre de choses et elle est persuadée que la femelle Uderfrykte est toute proche.
Svenja est fatiguée de me voir écrire sans cesse, mais ce journal témoignera de notre périple et de notre sort. Elle me regarde d'un air impatient et coléreux tandis que j'écris, mais cette note est de la plus haute importance. Le troisième jour de notre surveillance, nous l'avons enfin aperçue, la femelle Uderfrykte ! Jamais nous n'avions vu une chose pareille, une créature géante ressemblant à un troll, semblant luire et flotter dans le froid, l'incarnation de l'hiver ! Nous allons redescendre les sentiers escarpés de la montagne, armes en main et traiter la Terreur de Plongeroc comme elle le mérite !
Epouvante et miséricorde ! Nous avons affronté la créature en rassemblant toutes nos forces, mais l'échec dépasse tout ce que je pouvais imaginer. Svenja, ma merveilleuse Svenja ! Mon épouse adorée fut tuée sur le coup et presque entièrement dévorée par la créature ! Bien que j'aie honte de l'avouer et de l'écrire, je n'ai pensé qu'à me sauver ! Je pris la fuite, revenant à notre campement de Plongeroc pour rassembler mes esprits et mon courage. Je n'ai plus beaucoup de temps. Après avoir couché cette brève note dans mon journal, je partirai à la rencontre de l'Uderfrykte. Si je ne le fais pas, elle me retrouvera certainement ici à mon campement, notre affrontement est inévitable. Puis-je vraiment espérer vaincre cette monstruosité ? Une chose est sûre : Svenja et moi-même nous sommes précipités, à peine préparés. Ma hache d'acier ? Inefficace. L'arc de Frostwyrm de ma chère épouse ? Tout à fait inutile car il a été avalé alors que Svenja le tenait dans sa main... L'abominable créature semble pétrie de glace et est sûrement parfaitement résistante au froid. Si j'avais du feu sous la main, c'est avec cela que je l'attaquerais. Mais je n'ai plus le temps de me rendre à une guilde de mages et de me procurer une lame ensorcelée ou de louer les services d'un magicien. Je vais devoir me contenter de ma hache d'acier. Et voilà, je retourne au combat et mon espoir insensé est de tuer l'horreur qui a apporté tant de douleur à tant de personnes. Dans le cas contraire, ma consolation sera de retrouver ma merveilleuse épouse dans les salles dorées de Sovngarde. Si ce journal griffonné à la hâte tombe entre les mains de quelqu'un, je suis sûrement mort. Priez Ysmir de vous bénir et de vous donner la chance que je n'ai pas eue. Agnar le Déterminé, Chef de Thirsk |