L'Aigle et le Chat : Différence entre versions
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+ | Une femme. Un mari. Un fils ou une fille. Un père ou une mère, un oncle ou une tante ; chacun de nous a perdu un proche. Maladie terrible, épidémie funeste – la Peste Knahaten a frappé chaque famille d'Elsweyr. | ||
− | + | Elle est apparue pour la première fois à Senchal, dans une rue du bas quartier du Keirgo noir, parmi les consommateurs de skooma. Au début, les anciens de la ville pensèrent qu'il s'agissait d'une toxine contenue dans la drogue, mais elle s'est ensuite répandue parmi le groupe de Dagi, affecta le Bigleux, et fut même signalée sur les quais d'Alabaster. | |
− | + | Et soudain, elle était partout : Torval, Orcrête, Dune, Corinthe, et tous les endroits situés entre ces villes. Les vents de Khenarthi propagèrent la toux et les haut-le-cœur à toute la population. Nous semblions assister à la mort des félins de Nirn. | |
− | + | Lentement, Elsweyr commença a combattre ce fléau qui menaçait sa survie. La matriarche Mizaba-ko de Corinthe fut la première à découvrir comment la peste se propageait de Khajiit à Khajiit. Rathuni-la Moustaches-de-l'aube, une fille d'Azurah de Fort-Rivière, distilla un thé à base de sorgho pour soulager les symptômes les plus pénibles. J'ai moi-même contribué à ces efforts en organisant ce qui restait de la légion de la Grande Crinière pour maintenir l'ordre et mettre à profit ces nouvelles connaissances. | |
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− | Lentement, Elsweyr commença a combattre ce fléau qui menaçait sa survie. La matriarche Mizaba-ko de Corinthe fut la première à découvrir comment la peste se propageait de Khajiit à Khajiit. Rathuni-la Moustaches-de-l'aube, une fille d' | ||
Mais cela ne suffisait pas. Partout, les Khajiits continuaient à mourir par portées ou tribus entières. Les épiscopes lunaires étaient alarmés par les présages qui s'offraient à eux. | Mais cela ne suffisait pas. Partout, les Khajiits continuaient à mourir par portées ou tribus entières. Les épiscopes lunaires étaient alarmés par les présages qui s'offraient à eux. | ||
− | Puis, alors que nous n'attendions plus rien, nous reçûmes une aide imprévue : les vagues de l'ouest conduisirent jusqu'à nous les navires des | + | Puis, alors que nous n'attendions plus rien, nous reçûmes une aide imprévue : les vagues de l'ouest conduisirent jusqu'à nous les navires des Elfes du Couchant. À leurs bords se trouvaient des médecins, des guérisseurs et des provisions dont nous avions désespérément besoin. |
Et ils transportaient une chose de plus : l'espoir. L'espoir qu'Elsweyr réussirait à survivre. | Et ils transportaient une chose de plus : l'espoir. L'espoir qu'Elsweyr réussirait à survivre. | ||
− | Au début, les félins firent preuve de suspicion. Jamais les prétentieux | + | Au début, les félins firent preuve de suspicion. Jamais les prétentieux Elfes n'avaient aidé les Khajiits. Pourquoi maintenant ? Mais leurs hauts chanoines virent à nous sans avoir l'air de craindre la peste, et nous expliquèrent leurs motivations : les Altmers n'agissaient pas par amitié, mais pour des raisons politiques. Nous avions besoin de leur aide et ils allaient avoir besoin de la nôtre. Des envahisseurs se dirigeaient vers le sud-ouest de Tamriel et les Hauts-Elfes ne pouvaient les repousser sans l'aide des griffes des Khajiits. |
− | Combattre un ennemi commun, voilà une raison que pouvait comprendre le peuple félin. Nous acceptâmes donc l'aide des Hauts-Elfes et de leurs cousins sournois, les Elfes des bois. La maladie commença ainsi à reculer graduellement. Et lorsque la reine | + | Combattre un ennemi commun, voilà une raison que pouvait comprendre le peuple félin. Nous acceptâmes donc l'aide des Hauts-Elfes et de leurs cousins sournois, les Elfes des bois. La maladie commença ainsi à reculer graduellement. Et lorsque la reine Ayrenn d'Alinor proposa le traité d'alliance du Domaine aldmeri, nous n'hésitâmes pas un seul instant avant de le signer. |
Aujourd'hui, frères Khajiits, nous avons traversé les feux de l'adversité aux côtés de nos nouveaux alliés, et en sommes ressortis plus forts que jamais. Nous sommes maintenant prêts à éprouver nos lames contre ces envahisseurs, à verser leur sang et nous emparer de leurs objets brillants. | Aujourd'hui, frères Khajiits, nous avons traversé les feux de l'adversité aux côtés de nos nouveaux alliés, et en sommes ressortis plus forts que jamais. Nous sommes maintenant prêts à éprouver nos lames contre ces envahisseurs, à verser leur sang et nous emparer de leurs objets brillants. |
Version actuelle datée du 10 mars 2018 à 07:37
Média d'origine : TES Online
Par le seigneur Gharesh-ri, orateur de la Grande Crinière
Une femme. Un mari. Un fils ou une fille. Un père ou une mère, un oncle ou une tante ; chacun de nous a perdu un proche. Maladie terrible, épidémie funeste – la Peste Knahaten a frappé chaque famille d'Elsweyr. Elle est apparue pour la première fois à Senchal, dans une rue du bas quartier du Keirgo noir, parmi les consommateurs de skooma. Au début, les anciens de la ville pensèrent qu'il s'agissait d'une toxine contenue dans la drogue, mais elle s'est ensuite répandue parmi le groupe de Dagi, affecta le Bigleux, et fut même signalée sur les quais d'Alabaster. Et soudain, elle était partout : Torval, Orcrête, Dune, Corinthe, et tous les endroits situés entre ces villes. Les vents de Khenarthi propagèrent la toux et les haut-le-cœur à toute la population. Nous semblions assister à la mort des félins de Nirn. Lentement, Elsweyr commença a combattre ce fléau qui menaçait sa survie. La matriarche Mizaba-ko de Corinthe fut la première à découvrir comment la peste se propageait de Khajiit à Khajiit. Rathuni-la Moustaches-de-l'aube, une fille d'Azurah de Fort-Rivière, distilla un thé à base de sorgho pour soulager les symptômes les plus pénibles. J'ai moi-même contribué à ces efforts en organisant ce qui restait de la légion de la Grande Crinière pour maintenir l'ordre et mettre à profit ces nouvelles connaissances. Mais cela ne suffisait pas. Partout, les Khajiits continuaient à mourir par portées ou tribus entières. Les épiscopes lunaires étaient alarmés par les présages qui s'offraient à eux. Puis, alors que nous n'attendions plus rien, nous reçûmes une aide imprévue : les vagues de l'ouest conduisirent jusqu'à nous les navires des Elfes du Couchant. À leurs bords se trouvaient des médecins, des guérisseurs et des provisions dont nous avions désespérément besoin. Et ils transportaient une chose de plus : l'espoir. L'espoir qu'Elsweyr réussirait à survivre. Au début, les félins firent preuve de suspicion. Jamais les prétentieux Elfes n'avaient aidé les Khajiits. Pourquoi maintenant ? Mais leurs hauts chanoines virent à nous sans avoir l'air de craindre la peste, et nous expliquèrent leurs motivations : les Altmers n'agissaient pas par amitié, mais pour des raisons politiques. Nous avions besoin de leur aide et ils allaient avoir besoin de la nôtre. Des envahisseurs se dirigeaient vers le sud-ouest de Tamriel et les Hauts-Elfes ne pouvaient les repousser sans l'aide des griffes des Khajiits. Combattre un ennemi commun, voilà une raison que pouvait comprendre le peuple félin. Nous acceptâmes donc l'aide des Hauts-Elfes et de leurs cousins sournois, les Elfes des bois. La maladie commença ainsi à reculer graduellement. Et lorsque la reine Ayrenn d'Alinor proposa le traité d'alliance du Domaine aldmeri, nous n'hésitâmes pas un seul instant avant de le signer. Aujourd'hui, frères Khajiits, nous avons traversé les feux de l'adversité aux côtés de nos nouveaux alliés, et en sommes ressortis plus forts que jamais. Nous sommes maintenant prêts à éprouver nos lames contre ces envahisseurs, à verser leur sang et nous emparer de leurs objets brillants. L'heure de l'avènement du Domaine a sonné. |