Regroupement de Force/Chapitre 5 : Différence entre versions
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{{Lettrine|P|UISSIEZ-VOUS TUER}} vite et bien !" Ainsi parlent les Cendrais, une tribu de Dunmers prônant le retour aux anciennes voies du culte du Nérévarine et du prophète Véloth. Bien qu'il y ait une difficile trêve entre notre émissaire cendrais et Bekleri Llenim, la championne dunmeri, des résidences séparées et une gorgée de vin doré ont temporairement diminué les tensions. Alors que la malédiction d'Azura autorise les Dunmers à prendre un air sinistre, le guerrier cendrais ajoute des peintures et marques rituelles pour accentuer le contraste entre sa peau aux tons gris-bleus et ses yeux rouges perçant. | {{Lettrine|P|UISSIEZ-VOUS TUER}} vite et bien !" Ainsi parlent les Cendrais, une tribu de Dunmers prônant le retour aux anciennes voies du culte du Nérévarine et du prophète Véloth. Bien qu'il y ait une difficile trêve entre notre émissaire cendrais et Bekleri Llenim, la championne dunmeri, des résidences séparées et une gorgée de vin doré ont temporairement diminué les tensions. Alors que la malédiction d'Azura autorise les Dunmers à prendre un air sinistre, le guerrier cendrais ajoute des peintures et marques rituelles pour accentuer le contraste entre sa peau aux tons gris-bleus et ses yeux rouges perçant. | ||
− | Les armures plus lourdes ne sont quasiment jamais revêtues (elle ne semblent fabriquées que pour être présentées à un membre de haut rang du village comme les chefs ou les anciens). À la place, cuir de guar et plaques de chitine ornent les plus primitifs des Dunmers, des carapaces chauffées avec attention et refroidies jusqu'à être malléables, puis pressées et tordues pour former des plastrons, des lames de coque, des tassettes, | + | Les armures plus lourdes ne sont quasiment jamais revêtues (elle ne semblent fabriquées que pour être présentées à un membre de haut rang du village comme les chefs ou les anciens). À la place, cuir de guar et plaques de chitine ornent les plus primitifs des Dunmers, des carapaces chauffées avec attention et refroidies jusqu'à être malléables, puis pressées et tordues pour former des plastrons, des lames de coque, des tassettes, ou encore des épaulières. L'ébonite est généralement évitée ; les artisans cendrais préfèrent la résine scellée, les sangles enveloppantes de cuir et les masses pointues ou les épées aux bords crantés. Ceux qui voudraient entrer en possession d'une telle dague à la lame tordue, devraient s'attendre à une arme de la même facture que celles des Crevassais. Personnellement je ne m'abaisserai jamais à cela. |
− | <center><big>'''L' | + | <center><big>'''L'hypothétique conseiller dwemer'''</big> |
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− | |''Bien que nos meilleurs forgerons tentent | + | |''Bien que nos meilleurs forgerons tentent d'imiter ces reliques du passé, toutes les connaissances sur la création des pièces initiales ont été perdues.'' |
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− | {{Lettrine|B|IEN QUE L'HISTOIRE}} des Dwemers soit | + | {{Lettrine|B|IEN QUE L'HISTOIRE}} des Dwemers soit difficile à appréhender après les évènements du cataclysme de la Bataille du Mont Écarlate en 1E 668, les artéfacts de ces mystérieux mers sveltes et barbus sont occasionnellement récupérés par des spoliateurs se risquant dans les cités mécaniques souterraines des provinces du nord. Vous devrez trouver un riche marchand ou explorer les vastes tombes de pierre et d'airain aux lointains échos, ou d'imprévisibles et implacables statues d'airain résonnent de vie et déploient admirablement leur protections ornées. L'armure vue ici fut dûment consacrée et revêtue par mon délégué Hardalio Orestillus, qui nous força à admettre le resplendissement des armures de cet étrange peuple et de leurs hommes mécaniques. |
− | Il faut un œil aiguisé et une connaissance | + | Il faut un œil aiguisé et une connaissance de cet unique minéral d'airain que les anciens Nains ont infusés dans leurs créations pour faire la différence entre un individu complètement habillé d'artéfacts dwemers et un cliquetant golem grinçant de son courroux rotatif (bien que les fuites de vapeur laissent un soupçon). L'armure est d'une qualité spectaculaire ; même sans mon verre grossissant, les imperfections sont presque invisibles. |
− | + | Les motifs sont angulaires et abstraits. La plupart des armes ont été dérobées des doigts dorés de marionnettes à vapeur. Une masse ou une hache dwemer possèdent une odeur souterraine, mais sans les engrenages grinçants et les pistons sifflants. Bien que nos meilleurs forgerons tentent d'imiter ces reliques du passé, toutes les connaissances sur la création des pièces initiales ont été perdues. | |
− | <center><big>'''La | + | <center><big>'''La crasse gobeline, Grutbug le Malsain'''</big> |
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− | |''Cette pitoyable | + | |''Cette pitoyable créature brandit mollement une hache contre nous, une autre pièce dérobée à une race supérieure, mal entretenue, rouillée, avec des lanières pourrissante et recouverte de crasse.'' |
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− | {{Lettrine|F|ÉTIDE CORRUPTION DES}} Orques, ou | + | {{Lettrine|F|ÉTIDE CORRUPTION DES}} Orques, ou c'est ce que les parchemins historiques essaient de vous faire croire, les Gobelins se rependent à travers les terres. Ne ressentant pas le besoin de communiquer si ce n'est avec une série de grognements et de bruyants hurlements durant le combat, notre prisonnier semble avoir porté les guenilles typique d'un chef de guerre, dont il fut dûment dépouillé après que nos membres de guilde aient rencontré et massacré sa bande confuse de fourrageurs boueux. Après qu'il a été enchaîné dans notre enclos de prison, résistant obstinément à nos tentatives d'échanges amicaux, notre champion khajiiti l'affronta dans la fosse et en sorti facilement victorieux. |
− | Les fins érudits de l'armurerie pourront reconnaître les plastrons tracés et tachetés et les bottes ponctuées de ce répugnant spécimen, car les Gobelins n'ont aucune aptitude à l'artisanat ou clarté de vision: | + | Les fins érudits de l'armurerie pourront reconnaître les plastrons tracés et tachetés et les bottes ponctuées de ce répugnant spécimen, car les Gobelins n'ont aucune aptitude à l'artisanat ou clarté de vision : ce sont des pièces volées, sans doute dépouillées d'un chasseur poignardé. Les dagues plus petites ressemblent à de terriblement primitives imitations, formées sans la chaleur et les compétences appropriées, et le résultat frôle le désastreux : plutôt que de percer la chair, une épée s'est brisée lors du combat contre un de mes hommes. Cette pitoyable créature brandit mollement une hache contre nous, une autre pièce dérobée à une race supérieure, mal entretenue, rouillée, avec des lanières pourrissante et recouverte de crasse. Il est préférable de détruire de telles armes plutôt que de les réparer. |
− | <center><big>'''Le | + | <center><big>'''Le sauvage barbare crevassais, Cagarach'''</big> |
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− | {{Lettrine|A|TTRAPÉ LE LONG DE}} de la frontière occidentale de la Châtellerie de Blancherive par notre ami | + | {{Lettrine|A|TTRAPÉ LE LONG DE}} de la frontière occidentale de la Châtellerie de Blancherive par notre ami nordique Skegglund Sombrage, ce fléau des provinces de Bordeciel et Wrothgar est une brute bâtarde et crasseuse, et compagnon de couche des harfreuses. Priant Daedra et hommes-sorcières, marqués de tatouages rituels infectés, Cagarach était prêt et volontiers à accepter un lot de ronce empoisonnées comme cœur, afin de devenir invincible sur le champ la bataille. Pourtant est-il assis ici, nous crachant au visage et se vautrant dans sa fange. L'odeur de son armure aurait fait pleurer un troll. Mais les confections claniques et les coutures primitives requièrent davantage d'attention. |
− | Mis à part les pieds, | + | Mis à part les pieds, que les Crevassais gardent parfois nus pour les aider dans leurs mouvements à travers la pierraille et les ravines basses, l'armure la plus lourde est faite de peaux de créatures écorchées, tannées et pliées dans un cuir extrêmement dur, puis renforcée avec de la résine bouillie et, occasionnellement, de la magie de sorcière. Des os sont taillés pour s'assurer qu'un simple frottement contre une épaulière résulte en de profondes taillades pour les victimes, les plus infortunées d'entre elles sont percées jusqu'au crâne. Les heaumes sont fait d'os tordus ou de ramures pointues. L'armement est fait d'ossements d'ours, de loup ou de charogne, ou encore de silex aiguisé et tranchant pour les haches, tissés avec des cordes de cuir, de la salive et autres liants moins appétissants. Les pointes de flèches faites d'épines de ronces noirs et de plumes rectrices de corbeaux volent de leurs arcs, tirées sur des cordes faites des boyaux de ceux récemment tués. Un sinistre chante-tombe, que j’empalerai bientôt de mon épée. |
− | <center><big>'''La | + | <center><big>'''La pestilence des Daedra et les cultistes du Ver'''</big> |
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− | |''Des crochets de métal apparaissent du gorgerin aux solerets d'un combattant | + | |''Des crochets de métal apparaissent du gorgerin aux solerets d'un combattant daedrique, toujours rouge d'une férocité diabolique.'' |
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− | {{Lettrine|J|E FUT FORMÉ}} à rester un diplomate apathique à propos de ma haine personnelle des Daedra, | + | {{Lettrine|J|E FUT FORMÉ}} à rester un diplomate apathique à propos de ma haine personnelle des Daedra, alors que la récente et ouverte vénération des seigneurs Daedra dans les terres de Cyrodiil par l'aristocratie a créé la discorde. Mais regardez ou cet apaisement nous a mené. Maintenant cette discorde s'est changée en un gouffre béant, les morts se sont levés pour danser à la volonté des prêtres cultistes du Ver, et les ancres de Molag Bal enserrent les campagnes nouvellement abandonnées. Je ne puis faire taire mes pensées. Les forces des Daedra doivent être anéanties à tout prix. |
− | Soyez certains de chercher la bête qui se cache derrière son armure de rouge et noir, un ensemble cruel d'instruments barbelés pour tailler et | + | Soyez certains de chercher la bête qui se cache derrière son armure de rouge et noir, un ensemble cruel d'instruments barbelés pour tailler et entailler. Craignez la malice de ces haches et épées d'ébonite conçues pour infliger des souffrances avant la mort, enduites d'un minerais pourpre, un métal fondu en des forges d'un autre monde et souvent améliorées par le manche ou le pommeau avec une gemme volcanique, toujours rouge comme le sang. Il est des maléfices dans cette héraldique ; des visages cornus et moqueurs apparaissent sur les boucliers et les plaques d'épaulières, effigies de faux dieux ou de ceux qui rôdent au-delà de notre royaume. Si le cultiste du Ver élève sa tête hors de robes goudronnées en lambeaux, des crochets de métal apparaissent du gorgerin aux solerets d'un combattant daedrique, toujours rouge d'une férocité diabolique. Seuls des yeux se manifestent derrière cet obscène mur de métal. Seulement des yeux. |
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Version du 2 février 2018 à 18:12
Real author : David S. J. Hodgson (Écrivain), Caio Cacau (Artiste) Original media : The Hero's Guides to The Elder Scrolls Online
By Longinus Attius, 2E 581
T OUT COMME DANS les guildes les plus respectées de la Colovie occidentale, tous les hommes compétents avec une lame ou un arc sont les bienvenus ici, peu importe leur place dans la société (bien que les descendants de lignées militaires sont souvent favorisés). Pour ceux qui ont prouvé leur valeur au combat, ou qui sont pleinement impliqués dans notre cause, les meilleurs forgerons de ce côté de Havre-Tempête ont spécialement préparé un ensemble cérémoniel d'armure et d'armes de qualité perfectionnées à partir d'une collection de parchemins de l'explorateur impérial Politus Platorius, ainsi que de ses croquis des mythiques (et armurés) habitants d'Akavir.
Que vous optiez pour les volutes de tissus de notre armure légère encapuchonnée, ou l'extravagant heaume avec son étrange mais pratique cordon au menton et sa crête frontale travaillée, votre armure est à la fois imposante et impressionnante pour ceux que vous rencontrez. Une structure d'épaulières de plates teintées de bleu complète le travail de plates d'un brun profond et la poitrine en filigrane profondément dorée. Du cuir spécialement coloré de la même teinte bleue est délicatement enroulé autour du manche de chaque épée, chaque masse ou chaque poignée d'arc. Les lames sont solides et légèrement incurvées pour ceux qui préfèrent le poids d'un cimeterre, ou fuselées et droites pour les plus traditionnels d'entre vous. Des fioritures semblables à des parchemins ornent la garde ou la hampe d'un arc. La plupart des armes ont un ton doré et le tranchant extérieur argenté, ou sur la pointe de matraquage pour les masses.
B IEN QUE MON SANG colovien coule froid dans mes veines lorsque j'essaie de faire confiance à ceux doté d'une aptitude à la magie (bien souvent vus comme des traîtres à notre voie - ou pire, de connivence avec les Daedra), nombreux sont ceux qui souhaitent brandir à la fois une épée et un poing tourbillonnant d'incantations. Hormis les robes appréciées par de nombreux magiciens, la préférence est donnée aux moulages d'armures légèrement plus restrictives (des pièces d'armure en métal conçues afin de laisser libre l'écoulement de magie), nos camarades en provenance de la Guilde de Mages révèlent un ensemble finement cannelé de plates dorées.
Alors que je préfère de plus solides et moins venteux modèles lorsqu'il s'agit de se jeter dans une bataille sanglante, et que certains considèrent que les épaulières de plates décorées de plumes et les crêtes de tête manquent d'une certaine férocité sauvage, je ne peux qu'apprécier le don et le talent exceptionnel possédés par les maîtres de forge responsables de ces chefs-d'œuvres, soi-disant inspirés des armures et armements des anciens Elfes. Un Nordique peut ne pas apparaître digne dans cette tenue étroitement attachée, mais un mage peut tisser sa magie, aussi bien que punir ses adversaires avec une arme de verre qui peut sembler délicate mais qui possède en fait la même force que l'acier. Des runes cloutées et des nombreuses formes raffinées montrent que les magelames de cette guilde possèdent un équipement pouvant rivaliser avec nos propres lames et gantelets.
P UISSIEZ-VOUS TUER vite et bien !" Ainsi parlent les Cendrais, une tribu de Dunmers prônant le retour aux anciennes voies du culte du Nérévarine et du prophète Véloth. Bien qu'il y ait une difficile trêve entre notre émissaire cendrais et Bekleri Llenim, la championne dunmeri, des résidences séparées et une gorgée de vin doré ont temporairement diminué les tensions. Alors que la malédiction d'Azura autorise les Dunmers à prendre un air sinistre, le guerrier cendrais ajoute des peintures et marques rituelles pour accentuer le contraste entre sa peau aux tons gris-bleus et ses yeux rouges perçant.
Les armures plus lourdes ne sont quasiment jamais revêtues (elle ne semblent fabriquées que pour être présentées à un membre de haut rang du village comme les chefs ou les anciens). À la place, cuir de guar et plaques de chitine ornent les plus primitifs des Dunmers, des carapaces chauffées avec attention et refroidies jusqu'à être malléables, puis pressées et tordues pour former des plastrons, des lames de coque, des tassettes, ou encore des épaulières. L'ébonite est généralement évitée ; les artisans cendrais préfèrent la résine scellée, les sangles enveloppantes de cuir et les masses pointues ou les épées aux bords crantés. Ceux qui voudraient entrer en possession d'une telle dague à la lame tordue, devraient s'attendre à une arme de la même facture que celles des Crevassais. Personnellement je ne m'abaisserai jamais à cela.
B IEN QUE L'HISTOIRE des Dwemers soit difficile à appréhender après les évènements du cataclysme de la Bataille du Mont Écarlate en 1E 668, les artéfacts de ces mystérieux mers sveltes et barbus sont occasionnellement récupérés par des spoliateurs se risquant dans les cités mécaniques souterraines des provinces du nord. Vous devrez trouver un riche marchand ou explorer les vastes tombes de pierre et d'airain aux lointains échos, ou d'imprévisibles et implacables statues d'airain résonnent de vie et déploient admirablement leur protections ornées. L'armure vue ici fut dûment consacrée et revêtue par mon délégué Hardalio Orestillus, qui nous força à admettre le resplendissement des armures de cet étrange peuple et de leurs hommes mécaniques.
Il faut un œil aiguisé et une connaissance de cet unique minéral d'airain que les anciens Nains ont infusés dans leurs créations pour faire la différence entre un individu complètement habillé d'artéfacts dwemers et un cliquetant golem grinçant de son courroux rotatif (bien que les fuites de vapeur laissent un soupçon). L'armure est d'une qualité spectaculaire ; même sans mon verre grossissant, les imperfections sont presque invisibles. Les motifs sont angulaires et abstraits. La plupart des armes ont été dérobées des doigts dorés de marionnettes à vapeur. Une masse ou une hache dwemer possèdent une odeur souterraine, mais sans les engrenages grinçants et les pistons sifflants. Bien que nos meilleurs forgerons tentent d'imiter ces reliques du passé, toutes les connaissances sur la création des pièces initiales ont été perdues.
F ÉTIDE CORRUPTION DES Orques, ou c'est ce que les parchemins historiques essaient de vous faire croire, les Gobelins se rependent à travers les terres. Ne ressentant pas le besoin de communiquer si ce n'est avec une série de grognements et de bruyants hurlements durant le combat, notre prisonnier semble avoir porté les guenilles typique d'un chef de guerre, dont il fut dûment dépouillé après que nos membres de guilde aient rencontré et massacré sa bande confuse de fourrageurs boueux. Après qu'il a été enchaîné dans notre enclos de prison, résistant obstinément à nos tentatives d'échanges amicaux, notre champion khajiiti l'affronta dans la fosse et en sorti facilement victorieux.
Les fins érudits de l'armurerie pourront reconnaître les plastrons tracés et tachetés et les bottes ponctuées de ce répugnant spécimen, car les Gobelins n'ont aucune aptitude à l'artisanat ou clarté de vision : ce sont des pièces volées, sans doute dépouillées d'un chasseur poignardé. Les dagues plus petites ressemblent à de terriblement primitives imitations, formées sans la chaleur et les compétences appropriées, et le résultat frôle le désastreux : plutôt que de percer la chair, une épée s'est brisée lors du combat contre un de mes hommes. Cette pitoyable créature brandit mollement une hache contre nous, une autre pièce dérobée à une race supérieure, mal entretenue, rouillée, avec des lanières pourrissante et recouverte de crasse. Il est préférable de détruire de telles armes plutôt que de les réparer.
A TTRAPÉ LE LONG DE de la frontière occidentale de la Châtellerie de Blancherive par notre ami nordique Skegglund Sombrage, ce fléau des provinces de Bordeciel et Wrothgar est une brute bâtarde et crasseuse, et compagnon de couche des harfreuses. Priant Daedra et hommes-sorcières, marqués de tatouages rituels infectés, Cagarach était prêt et volontiers à accepter un lot de ronce empoisonnées comme cœur, afin de devenir invincible sur le champ la bataille. Pourtant est-il assis ici, nous crachant au visage et se vautrant dans sa fange. L'odeur de son armure aurait fait pleurer un troll. Mais les confections claniques et les coutures primitives requièrent davantage d'attention.
Mis à part les pieds, que les Crevassais gardent parfois nus pour les aider dans leurs mouvements à travers la pierraille et les ravines basses, l'armure la plus lourde est faite de peaux de créatures écorchées, tannées et pliées dans un cuir extrêmement dur, puis renforcée avec de la résine bouillie et, occasionnellement, de la magie de sorcière. Des os sont taillés pour s'assurer qu'un simple frottement contre une épaulière résulte en de profondes taillades pour les victimes, les plus infortunées d'entre elles sont percées jusqu'au crâne. Les heaumes sont fait d'os tordus ou de ramures pointues. L'armement est fait d'ossements d'ours, de loup ou de charogne, ou encore de silex aiguisé et tranchant pour les haches, tissés avec des cordes de cuir, de la salive et autres liants moins appétissants. Les pointes de flèches faites d'épines de ronces noirs et de plumes rectrices de corbeaux volent de leurs arcs, tirées sur des cordes faites des boyaux de ceux récemment tués. Un sinistre chante-tombe, que j’empalerai bientôt de mon épée.
J E FUT FORMÉ à rester un diplomate apathique à propos de ma haine personnelle des Daedra, alors que la récente et ouverte vénération des seigneurs Daedra dans les terres de Cyrodiil par l'aristocratie a créé la discorde. Mais regardez ou cet apaisement nous a mené. Maintenant cette discorde s'est changée en un gouffre béant, les morts se sont levés pour danser à la volonté des prêtres cultistes du Ver, et les ancres de Molag Bal enserrent les campagnes nouvellement abandonnées. Je ne puis faire taire mes pensées. Les forces des Daedra doivent être anéanties à tout prix.
Soyez certains de chercher la bête qui se cache derrière son armure de rouge et noir, un ensemble cruel d'instruments barbelés pour tailler et entailler. Craignez la malice de ces haches et épées d'ébonite conçues pour infliger des souffrances avant la mort, enduites d'un minerais pourpre, un métal fondu en des forges d'un autre monde et souvent améliorées par le manche ou le pommeau avec une gemme volcanique, toujours rouge comme le sang. Il est des maléfices dans cette héraldique ; des visages cornus et moqueurs apparaissent sur les boucliers et les plaques d'épaulières, effigies de faux dieux ou de ceux qui rôdent au-delà de notre royaume. Si le cultiste du Ver élève sa tête hors de robes goudronnées en lambeaux, des crochets de métal apparaissent du gorgerin aux solerets d'un combattant daedrique, toujours rouge d'une férocité diabolique. Seuls des yeux se manifestent derrière cet obscène mur de métal. Seulement des yeux.
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