Guide de poche de l'Empire, Seconde édition/Cathnoquey : Différence entre versions
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Version du 25 février 2015 à 21:43
Texte de développeur Auteur réel : Michael Kirkbride, Kurt Kuhlmann, Darya Makarava (Illustration), Halil Ural (Illustration), autres Date de publication : 2012
Par Société Géographique Impériale, 3E 331
D e toutes les Provinces Impériales décrites dans ce guide, Cathnoquey est la plus récente à avoir rejoint leur rang. Avant d'être formellement reconnue sous les termes du Veto de la Charte et du Décret des Nouvelles Seigneuries [3E307], l'archipel a d'abord été reconnue comme un Territoire du Troisième Empire en 3E276 sous l'Empereur Uriel V, "Le Diamant Combattif".
Avant cette époque, le "Royaume" de Cathnoquey était une impressionnante société égalitaire de deux cultures opposées, les tribus de flotilles-de-pêcheurmer des Chimeri-quey, une puissance côtière faiblement organisée des khans-des-rivages, et les "chefs sans titre" des Hommes-de-Keptu-quey, qui sont principalement installés le long d'une ligne de forts militaires frontaliers. Il n'y a pas de rois à qui parler, pas sous la forme où nous les connaissons du moins, mais par égard à l'histoire et à l'établissement Impérial, on leur a donné cette royauté. Il semblerait que le schisme racial qui trouble encore Tamriel n'a jamais été un problème à Cathnoquey. Les archives témoignent d'un gouvernement qui se rassemble rarement, et quand il le fait, il le fait si passivement, structuré autour d'un système Shezzarlectoral dont la principale préoccupation est "l'abnégation de la fonte des glaces". Nous ne saurons jamais comment un tel système ait pu fonctionner, si ce n'est qu'il a pu être définitivement démantelé par les Légions de la Bannière Rouge. Avec Roscrea assujettie, et les Yeux de l'Empereur tournés vers les autres îles indépendantes entre lui et Akavir, Uriel V a opéré une série de courtes campagnes qui ont brutalement décentralisé le corps dirigeant de Cathnoquey en l'espace de quinze jours. À la mi-été 3E276, l'annexion de la totalité de l'archipel était terminée. L'Empereur n'était même pas là pour signer les missives qui devaient être retournées en Cyrodiil afin de valider son acquisition, il a utilisé une plume par proxy depuis sa flotte qui faisait voile vers les côtes Ynesléennes.
La culture de Cathnoquey est, au mieux, abstraite dans son traitement. Cela est bien entendu gênant à la fois pour le lecteur et l'auteur. Pour cela, nous ne pouvons qu'en être tous les deux désolés. Mais nous devons continuer, et nous continuons, comme le prouve l’existence du paragraphe suivant. Les contacts entre les Chimeri-quey et les Hommes-de-Keptu-quey ont de tout temps été flottants et extrêmement ritualisés. Le meilleur exemple de cela est probablement l'arrivée des Chimers sur le marché. Quelques instants avant le crépuscule qui signale l'aube, les énormes cantons-flottilles apparaissent en vue, telles un nombre incalculables de tortues marines ; une vaste ombre informe sur la surface de la mer ; des sources de lumières cristallines clignotent depuis le haut des mats de la flottille, faisant apparaitre brièvement à la lumière les navires qui semblent tout autant délabrés que robustes, et peu après commence un incroyable ballet qui transforme l'eau en d'énormes sémaphores. Ce message manifeste de “l'arrivée du commerce” frappe l'observateur étranger de façon totalement négligeable par rapport à un tel spectacle. En effet, il arrive parfois qu'aucune partie, homme comme mer, ne commerce quoi que se soit, pas même des marchandises immatérielles comme peuvent l'être l'échange d'information. Mais même lorsque ce "non-commerce" a lieu, à la fois les marchands des flottilles que des forteresses rentrent chez eux avec un grand sourire satisfait. Lorsque nous les interrogeons sur leurs pratiques commerciales --et plus globalement sur leurs coutumes en général--, leur seule réponse est formulée à la façon des Quey “tel que et ainsi soit”. Cette acceptation d'étranges rituels et ce refus de divulguer des informations a propos de choses manifestement si courantes à Cathnoquey a donné à son peuple la réputation d'être, au mieux, hautain, au pire, implicitement fourbe. Cela est totalement contradictoire avec leur hospitalité éprouvée, ce qui apparait pour certain comme une offense.
Maintenant nous nous tournons vers... désolé, l'enveloppe-rêve a de nouvelles clés, quelles sont-elles ? Je fais de mon mieux, je vous le jure ! Mais ne me regarde pas comme ça ! Accroche-toi à quelque chose au moins, sinon ça va s'enfler, et ce n'est pas du tout ce qui est prévu ! Où en étions-nous ? La tarte est délicieuse, merci. Généralement je n'accorde pas d'importance au vin, mais quoi que se puisse être, ça l'est. Ai-je raison ? Oh, oui, comme toujours : Cathnoquey. Le peu que l'on peut savoir sur les Chimeri-quey est limité à ces rencontres pré-arrangées avec les Hommes-de-Keptu, ou à ces cantons industriels qui parsèment les rivages de Cathnoquey, qui parfois se lancent dans des luttes armées afin de déterminer lequel possède les meilleurs armes et outils. Ces théâtralités sont tellement ritualisées qu'il n'y a jamais aucune victime ou dommage infligé pendant ces combats, et que de façon incroyable les Chimers parviennent à déterminer un vainqueur. Après la visite de leurs villes côtières, on en retire l'impression que ces villages suivent un modèle horlogé, comme si ces colonies, si l'on peut réellement les appeler comme cela, semblent exister dans le seul but de supporter leurs cantons-flottilles, qui partent en mer des semaines durant, à la recherche d'on ne sait quoi. Leur équipage ne semble jamais quitter les navires, sauf pour se ré-approvisionner ou pour commercer de la façon sus-décrite.
Pour le citoyen cyrodilien moderne, les Hommes-de-Keptu-quey semblent provenir d'une époque dépassée. Leurs imposantes forteresses et leurs antiques armes (généralement émoussées, ou au contrairement tellement stylisées qu'elles ne ressemblent plus du tout à des instruments de guerre) sont totalement dépareillées par rapport à leur irréprochable hospitalité et leur sourire à l'avenant. Certains peuvent y voir une constante et anxieuse préparation à la guerre. Si cela est du aux Akavirois, alors c'est un ennemi qu'ils n'ont pas vu depuis des siècles ; si c'est pour une autre menace, celle-ci refuse de se montrer aux étrangers, même pour le Gouverneur Provincial actuel, qui n'a de cesse d'enquêter sur la loyauté de ces hommes illisibles qui ont depuis longtemps fricoté avec les mer. L'on peut présumer que ces Hommes-de-Keptu soient les Nédiques keptulets perdus d'Ald Cyrod, mais, lorsque nous leur demandons de nous expliquer leurs origines, ils se contentent de dessiner des taureaux. Et encore, ils dessinent des taureaux pour expliquer pratiquement n'importe quoi, même pour nous expliquer leur appréhension sus-mentionnée. Et il n'est pas rare que les Chimeri-quey reçoivent comme "paiement" de grandes quantité de ces représentations de taureaux, et même certains sont dessinés directement dans le sable face aux flottilles. Ces keptulets "perdus" n'apparaissent que dans les portraits hérétiques de la Révolution Alessienne, comme preuve que les Nèdes sont des indigènes de Tamriel. Je pense que c'est la première fois que la SGI s'engage dans son réel devoir -rédiger un document pour notre empire unifié-, seulement pour échouer immédiatement après ; N'importe quel citoyen cultivé sait bien que les Nèdes sont originaires d'Atmora. Je retire mon précédent commentaire comme quoi la SGI applique la volonté du Trône. Je viens tout juste de lire le chapitre sur Cyrodiil, et le but de la Société est limpide ; c'est clairement le travail d'historiens Refayjians. Attendez, cette étrange obsession pour les taureaux a même provoqué des violences. Pendant l'annexion de Cathnoquey, l'amirauté en a déduit que les Hommes-de-Keptu cachaient une réserve de bétail quelque part sur l'archipel. Désespérés par le besoin de renflouer les stocks de viande de la marine impériale avant l'assaut final vers Akavir, d'autres tortures et exécutions ont été pratiquées sur les natifs qui ne possédaient aucune réponse à propos de cette réserve fantasmée. Comme les Impériaux ne trouvèrent aucun bétail sur l'ensemble de l'archipel, les dessins de taureaux furent relégués au rang des nombreuses Insondabilités Orientales. Il doit être aussi noté qu'après la fin des persécutions, des missionnaires de Stendarr ont essayés représenter l'Hégémonie Ayléide aux Quey, pour savoir si cela leur remémorait des souvenirs. Je laisse au lecteur le choix de décider si cela a été œuvre de compassion ou de dédains ; pour leur part, les Hommes-de-Keptu ont juste dessiné d'autres taureaux par-dessus les dessins des missionnaires. Après. Après ? Un après ? Et maintenant je viens d'entendre le son de nombreuses cornes. Et maintenant (ah, nous y sommes) vient le bruit des sabots, mais ils sont modulés de telle façon que je ne peux pas compter leur réel nombre additionnel. Je pense que j'ai documenté tout ce dont j'avais besoin à propos de Cathnoquey, et pourtant je crains que cela ne sera jamais assez, même si d'autres prendront la relève. Pour cela, je suis non attendez c'est moi qui écrit ce que je pense ! Non, pas maintenant, pas encore ! Je n'ai jamais servit que ce que je savais exister ici. Je le savais : un toc à votre porte.
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