Lettre au domicile : Différence entre versions

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Version du 10 janvier 2007 à 11:05

Avis de messager - acheminement via :
Narsis
Balfalls
Vivec
Suran
Correspondance personnelle - origine tenue secrète

Tu me manques davantage chaque nuit. Mon seul réconfort est de savoir que

l'argent que je gagne assurera notre confort à mon retour. J'ai eu du mal

à croire au salaire que proposait ce fou, et nous ne l'aurions

sûrement pas accompagné à Cyrodiil pour moins. Vermina l'emporte, ce

fou pense pouvoir renverser l'empire ! Je pense que nous déserterons

bientôt, dès que nous aurons pris assez d'argent à ce dément sans

avoir à le suivre au combat.

Nous venons à peine de franchir la frontière, mais je peux déjà te dire

que Cyrodiil est un endroit affreux. La seule matière première dont nous

disposons est du fer. Impossible de faire de l'art en travaillant des

armures en fer. J'ai essayé d'utiliser les os des bêtes tuées dans la

forêt voisine, mais ils sont cassants et ne résistent pas au travail

du marteau.

Même avec des matériaux décents, ce travail serait d'un ennui mortel.

Nous devons bien être à un mille sous terre et à une lieue de tout

lieu civilisé. Je n'envie guère le messager qui transportera cette

lettre ! Je passe mon temps à discuter avec l'autre apprenti. Nous

avons souvent des fous rires aux dépens du maître de forge... sans

qu'il le sache, naturellement.

Je suis impatient de voir la maison de ta famille à Suran. je ne suis

jamais allé à Vvardenfell, mais on m'a dit que c'était un endroit plein

de charme. J'ai été étonné, mais ravi, d'apprendre que tu économisais

déjà pour notre maison. Tu dis que tu travailles pour une personne du

nom de Desele ? La paie doit être très bonne, mais à mon retour, tu

n'auras pas besoin de continuer à travailler. Tu ne m'as jamais dit,

au fait, en quoi consistait ton travail.

J'ignore encore comment ce mage dément compte nous payer, nous et son

armée de mercenaires et de travailleurs. Nous ne transformons même

pas la moitié du minerai extrait, donc je suppose qu'il doit vendre

le surplus de fer, mais rien ne l'indique clairement et je pense

que cela ne devrait pas non plus lui rapporter une fortune. Je pense

que c'est un Telvanni. Peut-être des gens de la région où tu te trouves

savent-ils s'il est riche ?

Je vais devoir te laisser, mon amour. Le maître de forge réclame

un autre lot de bottes à semelles de fer. Combien de paires va-t-il

encore nous demander ?