Agents et réactifs/Épilogue : Différence entre versions

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Aller à : navigation, rechercher
 
(6 révisions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Book |developpeur=  |sous titre=|auteur=Gargrell Sorick|titre auteur=|date=2E 578 |source=[[Hero's Guides|The Hero's Guides to The Elder Scrolls Online]]|commentaire=Journal d'un apprenti sorcier, sur l'alchimie et l'enchantement.|auteurIRL=David S. J. Hodgson (Écrivain), [http://www.brynnart.com/ Brynn Metheney] (Artiste)|langue=}}
+
{{Book |developpeur=  |sous titre=|auteur=Gargrell Sorick|titre auteur=|date=2E 578 |source=[[TESO:Hero's Guides|The Hero's Guides to The Elder Scrolls Online]]|commentaire=Journal d'un apprenti sorcier, sur l'alchimie et l'enchantement.|auteurIRL=David S. J. Hodgson (Écrivain), [https://www.brynnart.com/ Brynn Metheney] (Artiste)|langue=}}
  
Comme je viens de terminer avec brio la tâche que m'a confié le Maître, je me rend compte qu'il me reste quelques cinquante pages blanches à la fin de mon journal. Évidemment, je ne peux pas laisser ces pages blanches, le Maître risque de conclure que je n'ai pas accompli mon devoir jusqu'au bout. Mais comment dois-je remplir ces pages restantes ? Dois-je rédiger quelque traité ? Ce doit être quelque chose qui plaise grandement au Maître, mais quoi ?
+
Comme je viens de terminer avec brio la tâche que m'a confiée le Maître, je me rends compte qu'il me reste quelques cinquante pages blanches à la fin de mon journal. Évidemment, je ne peux pas laisser ces pages blanches, le Maître risque de conclure que je n'ai pas accompli mon devoir jusqu'au bout. Mais comment dois-je remplir ces pages restantes ? Dois-je rédiger quelque traité ? Ce doit être quelque chose qui plaise grandement au Maître, mais quoi ?
  
Je pense que je vais laisser cette nuit de sommeil me porter conseil. Je me sens plus las que d'habitude ce soir, et j'ai cette intuition que le repos ne sera pas aussi réparateur qu'il ne le devrait. Aujourd'hui un empoté de marchand rougegarde nommé Uwafa m'a griffé le visage avec son gantelet alors qu'il me dépoussiérait, car nous avions empilé des sacs d'engrais osseux dans la réserve. Il s'est excusé avec profusion, et a même appliqué une sorte d'onguent sur la blessure, mais cette petite plaie commence à me démanger fortement.
+
Je pense que je vais laisser cette nuit de sommeil me porter conseil. Je me sens plus las que d'habitude ce soir, et j'ai cette intuition que le repos ne sera pas aussi réparateur qu'il ne le devrait. Aujourd'hui un empoté de marchand rougegarde nommé Uwafa m'a griffé le visage avec son gantelet alors qu'il me dépoussiérait, car nous avions empilé des sacs d'engrais osseux dans la réserve. Il s'est confondu en excuses et a même appliqué une sorte d'onguent sur la blessure, mais cette petite plaie commence à me démanger fortement.
  
 
Je verrai à quoi elle ressemble demain matin.
 
Je verrai à quoi elle ressemble demain matin.
Ligne 9 : Ligne 9 :
 
   
 
   
 
;Jour 2
 
;Jour 2
:Today I examined the light scratch that ruddy-faced and barbarous oaf Uwafa laid across my cheek. The ointment he applied seems to have done more harm than good. My scar deepens, slightly inflamed and deep red in color. Perhaps I should apply stitch work? No, that would simply add to my vanity.
+
:Aujourd'hui je viens d'examiner la petite entaille que ce rougeaud et barbare de nigaud d'Uwafa a faite sur ma joue. L'onguent qu'il a appliqué semble faire plus de mal que de bien. L'entaille est devenue plus profonde, et provoque une inflammation particulièrement rouge. Peut-être devrais-je faire des points de suture ? Non, ça serait trop vaniteux de ma part.
  
  
 
;Jour 4
 
;Jour 4
:Stendarr's mercy overlooks my predicament. I added concoctions and elixirs to my wound, but these offer only a temporary relief. By sun's down today, my scratch became infected, and my cheek aches. The skin around the tear throbs and swells, now a deeper red with brown flecks.
+
:La pitié de Stendarr ignore mon malheur. J'ai appliqué des concoctions et des élixirs sur ma plaie, mais ils n'offrent qu'un répit temporaire. À la tombée de la nuit, ma plaie s'est infectée, et l'ensemble de ma joue me démange. La peau autour de la déchirure palpite et gonfle, et elle est rouge et tachetée de marron.
  
  
 
;Jour 5
 
;Jour 5
:Now the oozing. I change bandages twice daily, and wince at the pain from my eye socket down to my jaw. I sent Bardus out for nirnroot to help alleviate my predicament, and he returned with dragonthorn, and his own set of scratches. Idiot! I hope he suffers the same infection.
+
:La plaie commence à suinter. Je change les bandages deux fois par jour, et je ne cesse de grimacer à cause de la douleur qui s'étend de la poche de l'œil à la mâchoire. J'ai envoyé Bardus chercher des nirnraves pour soulager mon malheur, et il est revenu avec des épines-de-dragon. L'idiot ! J'espère qu'il souffrira de la même infection que moi.
  
  
 
;Jour 7
 
;Jour 7
:A night spent in pain, sleeping only on one cheek, as my other wills out like a bladder. My food is mashed and administered through the opposite side of my mouth. The discoloration extends to my lips, and small, sickly red pustules now with along the wet and cracked fissure of my face.
+
:Une nuit de douleur, je n'ai dormi que d'un côté, comme l'autre côté n'arrêtait pas de pisser de l'exsudat. Je ne mange ma nourriture que d'un seul côté de ma bouche. Et la décoloration de ma peau s'est étendue à mes lèvres. De petites pustules rouges commencent à apparaître autour de la fissure craquelée et suintante.
  
  
 
;Jour 10
 
;Jour 10
:Another night of agony, a heated pin in one trembling hand, and a wiping cloth in the other, lancing the cluster of larger pustules that inhabit my disfigurement. Oozing pus greets me in the mirror, although this seems to be turning gray. Bardus has taken to calling me “Gangrene Sorick,” and laughing.
+
:Une nouvelle nuit d'agonie où, une aiguille chauffée d'une main, un tissu pour éponger de l'autre, j'ai essayé de crever l'amas d'énormes pustules qui a maintenant colonisé ma blessure. Je ne vois plus que du pus dégoulinant lorsque je me regarde dans le miroir; toutefois ce pus est grisâtre. Bardus m'appelle maintenant « Gangrène Sorick » pour se moquer.
  
  
 
;Jour 13
 
;Jour 13
:I chew unrefined moon sugar leaves continuously, but the pain is insufferable. Alarming growths and bulging where half my face was. Black veins from the rip, where no stitching can mend this most visible of wounds. My days are spent out of sight, lst I scare the customers.
+
:Je n'arrête pas de mâcher du sucrelune à l'état brut, mais la drogue ne soulage pas la douleur. La moitié de mon visage a été remplacée par d'alarmantes excroissances globuleuses. Les veines qui partent de la plaie sont devenues noires. Je ne vois aucun moyen de soigner ma blessure. Je passe mes journées à me cacher, comme je fais peur aux clients.
  
  
 
;Jour 14
 
;Jour 14
:Mara weep for me. Four days without sleep. The boils form faster than I can deflate them. Food is taken with a straw, but my stomach refuses solids; my only sustenance is soup and magic. My chamber is coated in vomit. And the smell! Red growths turning purple.
+
:Mara pleure pour moi. Quatre jours sans dormir. Les furoncles se forment plus rapidement que je n'arrive à les crever. J'avale ma nourriture avec une paille car mon estomac ne tolère plus la nourriture solide ; je ne me nourris plus que de soupe et de magie. Ma chambre est recouverte de vomis. Et cette odeur ! Les excroissances rouges deviennent violettes.
  
  
 
;<i>Jour 16
 
;<i>Jour 16
:Bardus checks on me infrequently now; he has both hands full running the shop. The infection spreads, further cracks and small fissures rip up, and the purple discoloration is across my entire face now. I find it difficult to think. My rest is troubled by frightening dreams of writhing worms.
+
:Bardus ne me surveille plus que de façon irrégulièrement désormais ; il n'a pas le temps comme il doit s'occuper du magasin. L'infection ne cesse de s'étendre, avec de nouvelles fissures qui apparaissent, et mon visage est devenu entièrement violet. J'ai du mal à réfléchir. Et mon sommeil est perturbé par des cauchemars horribles infestés de vers qui se tortillent.
  
  
 
;Jour 17
 
;Jour 17
:Today I woke to a black rose on my bedside table. A gift from a well-wisher? I cannot be seen visiting the healers! The purveyors of elixirs cannot cure their own staff? We'd be drummed out of Wayrest. Laughter in my head. Weeping sores from popped boils, as my skin hardens into a cursed abomination.
+
:Aujourd'hui j'ai trouvé une rose noire sur ma table de nuit au réveil. Un cadeau d'une âme compatissante ? Je ne peux même pas visiter un guérisseur ! Les pourvoyeurs d'élixir ne peuvent pas soigner leurs propres employés ? Nous serions chassés de Haltevoie. J'entends des rires dans ma tête. Plaies purulentes et furoncles qui explosent, alors que ma peau se solidifie.
  
  
 
;Jour 19
 
;Jour 19
:No one would recognize me now. My curse cannot continue without my death. Books on disease are written by the unsure, but my lament is that of a man with corpus disease. Why, then, do the brewed potions not heal me? Skin torn, overstretched, a face Molag Bal would revile.
+
:Je suis désormais méconnaissable. Je vais mourir de ma malédiction, c'est certain. Les livres sur les maladies sont rédigés par des ignares, mais mes lamentations sont celles d'une personne atteinte de la peste. Pourquoi alors, les potions que l'on confectionne ne me soignent-elles pas ? Ma peau est tourmentée, au point que même Molag Bal en serait dégoûté.
  
  
 
;Jour 20
 
;Jour 20
:My anguish deepens at my manhandling by that Uwafa. A voice from the void: “The candle in your head is slowly going out.” My skin rots. The tip of my right ear fell into my soup today. I would cry if I could. I look like an ogre cursed by Hermaeus Mora. Pustules around the armpits and nethers now.
+
:Mon anxiété ne cesse de croître à propos de cette mutilation d'Uwafa. Une voix sortie du vide s'adresse à moi : « la flamme dans ton esprit s’éteint petit à petit. » Ma peau est en train de pourrir. Un morceau de mon oreille est tombé dans ma soupe aujourd'hui. Je pleurerais si je le pouvais encore. Je ressemble à un ogre maudit par Hermaeus Mora. Des pustules apparaissent au niveau des aisselles et des jambes.
  
  
 
;<big>Jour 21
 
;<big>Jour 21
Head purple. Agony. &nbsp;&nbsp;&nbsp; Wretches. Worms beneath the skin. Only I can see. &nbsp;&nbsp;&nbsp; Listen! Understand?</big>
+
Tête violette. Agonie. &nbsp;&nbsp;&nbsp; Misérable. Vers en-dessous de la peau. Seulement je peux voir. &nbsp;&nbsp;&nbsp; Écoute ! Compris ?</big>
  
  
 
;<font face="Trebuchet MS">Jour 22
 
;<font face="Trebuchet MS">Jour 22
:I am writing this because Gargrell said so. He is chained in the secret room . No more feeding. He wrote rude words about me in this book. Now he's mad and screaming. Master doesn't return for one more week. Should I pray to Arkay?
+
:J'écris ceci parce que Gargell me l'a demandé. Il est enchaîné dans la réserve secrète. Je ne le nourris plus. Il a écrit des mots méchants sur moi dans ce livre. Maintenant il est en colère et hurle. Maître ne revient pas avant encore une semaine. Dois-je prier Arkay ?
  
 
:-Bardus
 
:-Bardus
Ligne 63 : Ligne 63 :
  
 
;Jour 24
 
;Jour 24
:Ran him through with a spear but he froths at the mouths and coughs his guts everywhere. Hit him again and he scratched me. Corpus husks in the cellar. Hope the chains hold. Closed the shop. Might burn everything. Goodbye.
+
:Je l'ai transpercé avec une lance, mais de l'écume s'écoule de ses bouches et il tousse ses boyaux. Je l'ai frappé encore et il m'a griffé. Pestiféré dans la cave. J'espère que les chaînes tiendront. J'ai fermé le magasin. Je pense tout brûler. Au revoir.
  
 
:-Bardus</font></i>
 
:-Bardus</font></i>
Ligne 73 : Ligne 73 :
 
}}
 
}}
  
[[en:Agents and Reagents/The Ingredients for Knowledge]]
+
[[en:Agents and Reagents/Afterword]]

Version actuelle datée du 13 mars 2019 à 10:34

Auteur réel : David S. J. Hodgson (Écrivain), Brynn Metheney (Artiste)
Commentaire : Journal d'un apprenti sorcier, sur l'alchimie et l'enchantement.

Par Gargrell Sorick, 2E 578


Comme je viens de terminer avec brio la tâche que m'a confiée le Maître, je me rends compte qu'il me reste quelques cinquante pages blanches à la fin de mon journal. Évidemment, je ne peux pas laisser ces pages blanches, le Maître risque de conclure que je n'ai pas accompli mon devoir jusqu'au bout. Mais comment dois-je remplir ces pages restantes ? Dois-je rédiger quelque traité ? Ce doit être quelque chose qui plaise grandement au Maître, mais quoi ?

Je pense que je vais laisser cette nuit de sommeil me porter conseil. Je me sens plus las que d'habitude ce soir, et j'ai cette intuition que le repos ne sera pas aussi réparateur qu'il ne le devrait. Aujourd'hui un empoté de marchand rougegarde nommé Uwafa m'a griffé le visage avec son gantelet alors qu'il me dépoussiérait, car nous avions empilé des sacs d'engrais osseux dans la réserve. Il s'est confondu en excuses et a même appliqué une sorte d'onguent sur la blessure, mais cette petite plaie commence à me démanger fortement.

Je verrai à quoi elle ressemble demain matin.


Jour 2
Aujourd'hui je viens d'examiner la petite entaille que ce rougeaud et barbare de nigaud d'Uwafa a faite sur ma joue. L'onguent qu'il a appliqué semble faire plus de mal que de bien. L'entaille est devenue plus profonde, et provoque une inflammation particulièrement rouge. Peut-être devrais-je faire des points de suture ? Non, ça serait trop vaniteux de ma part.


Jour 4
La pitié de Stendarr ignore mon malheur. J'ai appliqué des concoctions et des élixirs sur ma plaie, mais ils n'offrent qu'un répit temporaire. À la tombée de la nuit, ma plaie s'est infectée, et l'ensemble de ma joue me démange. La peau autour de la déchirure palpite et gonfle, et elle est rouge et tachetée de marron.


Jour 5
La plaie commence à suinter. Je change les bandages deux fois par jour, et je ne cesse de grimacer à cause de la douleur qui s'étend de la poche de l'œil à la mâchoire. J'ai envoyé Bardus chercher des nirnraves pour soulager mon malheur, et il est revenu avec des épines-de-dragon. L'idiot ! J'espère qu'il souffrira de la même infection que moi.


Jour 7
Une nuit de douleur, je n'ai dormi que d'un côté, comme l'autre côté n'arrêtait pas de pisser de l'exsudat. Je ne mange ma nourriture que d'un seul côté de ma bouche. Et la décoloration de ma peau s'est étendue à mes lèvres. De petites pustules rouges commencent à apparaître autour de la fissure craquelée et suintante.


Jour 10
Une nouvelle nuit d'agonie où, une aiguille chauffée d'une main, un tissu pour éponger de l'autre, j'ai essayé de crever l'amas d'énormes pustules qui a maintenant colonisé ma blessure. Je ne vois plus que du pus dégoulinant lorsque je me regarde dans le miroir; toutefois ce pus est grisâtre. Bardus m'appelle maintenant « Gangrène Sorick » pour se moquer.


Jour 13
Je n'arrête pas de mâcher du sucrelune à l'état brut, mais la drogue ne soulage pas la douleur. La moitié de mon visage a été remplacée par d'alarmantes excroissances globuleuses. Les veines qui partent de la plaie sont devenues noires. Je ne vois aucun moyen de soigner ma blessure. Je passe mes journées à me cacher, comme je fais peur aux clients.


Jour 14
Mara pleure pour moi. Quatre jours sans dormir. Les furoncles se forment plus rapidement que je n'arrive à les crever. J'avale ma nourriture avec une paille car mon estomac ne tolère plus la nourriture solide ; je ne me nourris plus que de soupe et de magie. Ma chambre est recouverte de vomis. Et cette odeur ! Les excroissances rouges deviennent violettes.


Jour 16
Bardus ne me surveille plus que de façon irrégulièrement désormais ; il n'a pas le temps comme il doit s'occuper du magasin. L'infection ne cesse de s'étendre, avec de nouvelles fissures qui apparaissent, et mon visage est devenu entièrement violet. J'ai du mal à réfléchir. Et mon sommeil est perturbé par des cauchemars horribles infestés de vers qui se tortillent.


Jour 17
Aujourd'hui j'ai trouvé une rose noire sur ma table de nuit au réveil. Un cadeau d'une âme compatissante ? Je ne peux même pas visiter un guérisseur ! Les pourvoyeurs d'élixir ne peuvent pas soigner leurs propres employés ? Nous serions chassés de Haltevoie. J'entends des rires dans ma tête. Plaies purulentes et furoncles qui explosent, alors que ma peau se solidifie.


Jour 19
Je suis désormais méconnaissable. Je vais mourir de ma malédiction, c'est certain. Les livres sur les maladies sont rédigés par des ignares, mais mes lamentations sont celles d'une personne atteinte de la peste. Pourquoi alors, les potions que l'on confectionne ne me soignent-elles pas ? Ma peau est tourmentée, au point que même Molag Bal en serait dégoûté.


Jour 20
Mon anxiété ne cesse de croître à propos de cette mutilation d'Uwafa. Une voix sortie du vide s'adresse à moi : « la flamme dans ton esprit s’éteint petit à petit. » Ma peau est en train de pourrir. Un morceau de mon oreille est tombé dans ma soupe aujourd'hui. Je pleurerais si je le pouvais encore. Je ressemble à un ogre maudit par Hermaeus Mora. Des pustules apparaissent au niveau des aisselles et des jambes.


Jour 21

Tête violette. Agonie.     Misérable. Vers en-dessous de la peau. Seulement je peux voir.     Écoute ! Compris ?


Jour 22
J'écris ceci parce que Gargell me l'a demandé. Il est enchaîné dans la réserve secrète. Je ne le nourris plus. Il a écrit des mots méchants sur moi dans ce livre. Maintenant il est en colère et hurle. Maître ne revient pas avant encore une semaine. Dois-je prier Arkay ?
-Bardus


Jour 24
Je l'ai transpercé avec une lance, mais de l'écume s'écoule de ses bouches et il tousse ses boyaux. Je l'ai frappé encore et il m'a griffé. Pestiféré dans la cave. J'espère que les chaînes tiendront. J'ai fermé le magasin. Je pense tout brûler. Au revoir.
-Bardus