Malédiction de Beela-Kaar : Différence entre versions

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Dans le passé lointains, à l'époque où les Argoniens construisaient d'immenses xanmeers et cultivaient une société plus évoluée, l'un d'eux atteignit une certaine prééminence en tant que sorcier, tant sa renommée et son pouvoir étaient grands. Il se faisait appelée Beela-Kaar, et ses compatriotes admiraient et craignaient à parts égales l'énergie arcanique dont il disposait.
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Dans le passé lointain, à l'époque où les Argoniens construisaient d'immenses xanmeers et cultivaient une société plus évoluée, l'un d'eux atteignit une certaine prééminence en tant que sorcier, tant sa renommée et son pouvoir étaient grands. Il se faisait appelée Beela-Kaar, et ses compatriotes admiraient et craignaient à parts égales l'énergie arcanique dont il disposait.
  
 
Selon la tradition orale transmise par les anciens, Beela-Kaar était un conseiller des dirigeants saxhleel, et sa magie était au service des peuples de Tourbevase. Mais lorsque sa compagne bien-aimée succomba à une terrible maladie, Beela-Kaar se retira pour chercher un remède alchimique, ou un sort qui pourrait venir à bout de ce mal. Après avoir épuisé toutes les possibilités de la magie conventionnelle, Beela-Kaar se tourna vers des arts arcaniques plus sombres, dont la nécromancie.
 
Selon la tradition orale transmise par les anciens, Beela-Kaar était un conseiller des dirigeants saxhleel, et sa magie était au service des peuples de Tourbevase. Mais lorsque sa compagne bien-aimée succomba à une terrible maladie, Beela-Kaar se retira pour chercher un remède alchimique, ou un sort qui pourrait venir à bout de ce mal. Après avoir épuisé toutes les possibilités de la magie conventionnelle, Beela-Kaar se tourna vers des arts arcaniques plus sombres, dont la nécromancie.
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Le sorcier ne parvint pas à éliminer cette maladie, mais il utilisa les arts obscurs pour ranimer le cadavre de sa bien-aimée. Ce zombie dénué de conscience resta dès lors à ses côtés. Les Argoniens y voyaient une abomination, et supplièrent Beel-Kaar d'offrir le repos à sa compagne. Le sorcier les ignora et prit le contrôle d'un des xanmeers pour en faire un laboratoire. Là, il mena des expériences de plus en plus sombres autour de sorts et rituels nécromantiques. Alors, on commence à le surnommer le « sorcier fou ».
 
Le sorcier ne parvint pas à éliminer cette maladie, mais il utilisa les arts obscurs pour ranimer le cadavre de sa bien-aimée. Ce zombie dénué de conscience resta dès lors à ses côtés. Les Argoniens y voyaient une abomination, et supplièrent Beel-Kaar d'offrir le repos à sa compagne. Le sorcier les ignora et prit le contrôle d'un des xanmeers pour en faire un laboratoire. Là, il mena des expériences de plus en plus sombres autour de sorts et rituels nécromantiques. Alors, on commence à le surnommer le « sorcier fou ».
  
Lorsque quelques créations du sorcier fou échappèrent à son xanmeer et ravagèrent la région, les anciens de Tourbevase se résolurent à agir. Ils envoyèrent un groupe de guerrier affronter Beela-Kaar et mettre fin à ses rituels. Mais le xanmeer du sorcier était défendu, et le siège qui suivit dura trente-trois jours et trente-trois nuits. De nombreux guerriers saxhleel périrent sous les sorts de Beela-Kaar, puis revinrent à la vie à son service, abominations mort-vivantes décidées à massacrer leurs anciens frères d'armes. Les guerriers de Tourbevase ne relachèrent pourtant pas leurs efforts, et mobilisèrent leurs propres mages pour leur prêter main forte. La bataille fut longue et coûteuse.
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Lorsque quelques créations du sorcier fou échappèrent à son xanmeer et ravagèrent la région, les anciens de Tourbevase se résolurent à agir. Ils envoyèrent un groupe de guerrier affronter Beela-Kaar et mettre fin à ses rituels. Mais le xanmeer du sorcier était défendu, et le siège qui suivit dura trente-trois jours et trente-trois nuits. De nombreux guerriers saxhleel périrent sous les sorts de Beela-Kaar, puis revinrent à la vie à son service, abominations mort-vivantes décidées à massacrer leurs anciens frères d'armes. Les guerriers de Tourbevase ne relâchèrent pourtant pas leurs efforts, et mobilisèrent leurs propres mages pour leur prêter main forte. La bataille fut longue et coûteuse.
  
 
Lorsque la marée se renversa, le sorcier fou comprit que son xanmeer ne tarderait pas à tomber. En prévision, il mena un dernier rituel. Il dirigea son considérable pouvoir en lui-même, et transforma sa dépouille en artefact. Le rituel consuma son corps, et n'en laissa que son crâne, transformé en or massif. En plus de son pouvoir, et peut-être sa conscience, le crâne était imprégné d'une terrible malédiction. Si elle était déchaînée, celle-ci détruirait Tourbevase, vengeant ainsi Beela-Kaar des affronts qu'il avait perçus.
 
Lorsque la marée se renversa, le sorcier fou comprit que son xanmeer ne tarderait pas à tomber. En prévision, il mena un dernier rituel. Il dirigea son considérable pouvoir en lui-même, et transforma sa dépouille en artefact. Le rituel consuma son corps, et n'en laissa que son crâne, transformé en or massif. En plus de son pouvoir, et peut-être sa conscience, le crâne était imprégné d'une terrible malédiction. Si elle était déchaînée, celle-ci détruirait Tourbevase, vengeant ainsi Beela-Kaar des affronts qu'il avait perçus.

Version actuelle datée du 15 octobre 2018 à 00:01

Média d'origine : TES Online

Extrait des « Légendes du marais noir »
Par Sil Rothril


Dans le passé lointain, à l'époque où les Argoniens construisaient d'immenses xanmeers et cultivaient une société plus évoluée, l'un d'eux atteignit une certaine prééminence en tant que sorcier, tant sa renommée et son pouvoir étaient grands. Il se faisait appelée Beela-Kaar, et ses compatriotes admiraient et craignaient à parts égales l'énergie arcanique dont il disposait.

Selon la tradition orale transmise par les anciens, Beela-Kaar était un conseiller des dirigeants saxhleel, et sa magie était au service des peuples de Tourbevase. Mais lorsque sa compagne bien-aimée succomba à une terrible maladie, Beela-Kaar se retira pour chercher un remède alchimique, ou un sort qui pourrait venir à bout de ce mal. Après avoir épuisé toutes les possibilités de la magie conventionnelle, Beela-Kaar se tourna vers des arts arcaniques plus sombres, dont la nécromancie.

Le sorcier ne parvint pas à éliminer cette maladie, mais il utilisa les arts obscurs pour ranimer le cadavre de sa bien-aimée. Ce zombie dénué de conscience resta dès lors à ses côtés. Les Argoniens y voyaient une abomination, et supplièrent Beel-Kaar d'offrir le repos à sa compagne. Le sorcier les ignora et prit le contrôle d'un des xanmeers pour en faire un laboratoire. Là, il mena des expériences de plus en plus sombres autour de sorts et rituels nécromantiques. Alors, on commence à le surnommer le « sorcier fou ».

Lorsque quelques créations du sorcier fou échappèrent à son xanmeer et ravagèrent la région, les anciens de Tourbevase se résolurent à agir. Ils envoyèrent un groupe de guerrier affronter Beela-Kaar et mettre fin à ses rituels. Mais le xanmeer du sorcier était défendu, et le siège qui suivit dura trente-trois jours et trente-trois nuits. De nombreux guerriers saxhleel périrent sous les sorts de Beela-Kaar, puis revinrent à la vie à son service, abominations mort-vivantes décidées à massacrer leurs anciens frères d'armes. Les guerriers de Tourbevase ne relâchèrent pourtant pas leurs efforts, et mobilisèrent leurs propres mages pour leur prêter main forte. La bataille fut longue et coûteuse.

Lorsque la marée se renversa, le sorcier fou comprit que son xanmeer ne tarderait pas à tomber. En prévision, il mena un dernier rituel. Il dirigea son considérable pouvoir en lui-même, et transforma sa dépouille en artefact. Le rituel consuma son corps, et n'en laissa que son crâne, transformé en or massif. En plus de son pouvoir, et peut-être sa conscience, le crâne était imprégné d'une terrible malédiction. Si elle était déchaînée, celle-ci détruirait Tourbevase, vengeant ainsi Beela-Kaar des affronts qu'il avait perçus.

Pour se protéger, les anciens de Tourbevase cachèrent le crâne doré de Beela-Kaar dans un xanmeer dissimulé sur une île interdite. Pourtant, la légende du sorcier fou et la menace de la malédiction sont parvenues jusqu'à nous.