La véritable Investigatrice Vale ? : Différence entre versions
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Version du 5 juillet 2018 à 09:22
Média d'origine : TES Online
Démasquons l'auteur anonyme des populaires mystères de l'Investigatrice Vale, Par Andandora, Chroniqueuse publique
Les populaires romans policiers retraçant les enquêtes de l'investigatrice Vale se sont vendus à millions d'exemplaires. Les aventures de cette célèbre détective brétonne sont aussi recherchées à Vendeaume et Bordeciel qu'à Daguefilante. Mais contrairement à d'autres auteurs, le créateur de l'Investigatrice Vale refuse de partager la scène avec son héroïne. En fait, il a décidé de garder l'anonymat... jusqu'à maintenant. Je me suis penchée sur la question après avoir entendu l'histoire d'une ancienne membre du cercle des Dagues, le réseau de renseignement de l'Alliance de Daguefilante. Cet ancienne membre, d'après l'histoire, était non seulement une maîtresse espionne, mais aussi une excellente détective, une guerrière accomplie et une aventurière intrépide. Plus j'étudiais cette femme remarquable plus elle me rappelait la Vale des romans. Je tenais à rencontrer cette femme, aussi me mis-je à sa poursuite. Arabelle Davaux est née à Haltevoie en 2E ?27. Elle a grandi dans une maisonnée noble, et suivi les cours des meilleures écoles de Hauteroche. Enfant tapageuse et adolescente rebelle, elle fugua à l'âge de quinze ans pour rejoindre un groupe de mercenaires qui défendit Hauteroche contre une horde venue de la Brèche. Elle livra bien d'autres batailles dans tout le continent, avant de trouver un poste à la Garde du Lion. En 2E ?60, elle avait gagné le grade de capitaine et dirigeait un commando d'élite de la Garde du Lion. C'est alors qu'elle attira l'attention d'Émeric, roi de Haltevoie et futur haut-roi de l'Alliance de Daguefilante. Les exploits d'Arabelle sont dignes des plus folles histoires de Vale. Elle aurait éliminé des seigneurs du crime, des trolls en maraude et des forces ennemis, le tout avec style et panache. Les rumeurs indiquent aussi qu'elle avait plusieurs amants et maîtresses de toutes les races dans une dizaine de villes différentes. La vie était son aventure, et elle se pressait d'aller à sa rencontre comme elle se pressait au combat. Des histoires scandaleuses la lient même au roi Émeric de manière romantique, surtout pendant l'année où elle appartenait à sa garde personnelle. Quelle que soit la vérité, il est évident qu'Arabelle impressionna Émeric, et lorsqu'il forgea l'Anneau des Dagues, elle fut l'une de ses premières recrues. Lorsqu'elle eut cinquante ans, Arabelle décida qu'il fallait commencer un nouveau chapitre de sa vie. Elle remit gracieusement sa démission et entreprit de parcourir le monde, pour enfin découvrir par plaisir les gens et les lieux qu'elle ne fréquentait auparavant que par intrigue. Affirmant qu'elle était à présent « Trop vieille » pour s'occuper d'intrigue, d'espionnage et de rumeurs de guerre, Arabelle devint une touriste du monde, vivant dans des suites extravagantes et menant de longs séjours dans les destinations les plus luxueuses. Je m'arrangeai pour la croiser dans la cité des Orques, Orsinium. Chroniqueuse : Arabelle Davaux, c'est un plaisir de vous rencontrer après toutes les fabuleuses histoires que j'ai lues sur vous. Vous avez vraiment abattu quatre trolls des rivières seule pour arrêter l'attaque contre les habitants du creux de Kerbol ? Arabelle : Non. En fait, ils étaient six. Mais je ne voulais pas avoir l'air de me vanter dans le rapport officiel. Chroniqueuse : Vous avez mené une vie remarquable. Mercenaire, aventurière, soldate, espionne. Et j'ai cru comprendre que vous aviez une passion. Pourriez-vous en parler à mes lecteurs ? Arabelle : Ma passion, c'est le voyage et le tourisme. Mais si vos lecteurs veulent entendre mes aventures en tant que guide touristique... Chroniqueuse : Pas de cachotteries, dame Arabelle. Vous savez exactement de quelle passion je parle. Et cela commence par l'Investigatrice Vale. Arabelle : Ah, vous m'avez démasquée. Il est vrai que je suis très friande de ces histoires osées pleines de crime et de rebondissements. Et non, je n'ai pas honte de le dire, j'aime l'attitude provocatrice de l'investigatrice. Cela fait battre mon vieux cœur, si vous voyez ce que je veux dire ? Chroniqueuse : Allons, dame Arabelle. Admettez-le. C'est vous, l'auteur des aventures de l'Investigatrice Vale ? Arabelle : Moi, une auteur ? Ces élégants doigts vous paraissent-ils raidis à féroce de tenir la plume pendant des heures ! Regardez ma peau, vous paraît-elle tachée d'encre ? Chroniqueuse : Mais vous avez inspiré Vale de vos propres exploits, et ses aventures sont une sorte d'autobiographie à peine dissimulée, de l'époque où vous espionniez pour le haut-roi Émeric, n'est-ce pas ? Arabelle : Quelle imagination vous avez, chroniqueuse ? C'est peut-être plutôt vous, l'auteur des merveilleuses aventures de Vale... Chroniqueuse : Moi ? C'est absurde ! Je ne fais que raconter la vérité, je ne crée pas de fictions complexes ! Arabelle : Si vous le dites, mon chou. Chroniqueuse : Mais n'est-il pas vrai qu'il vous arrive encore d'élucider des mystères ? Que vous choisissez vos destinations en fonction des crimes et des conspirations qui confondent à ce moment les autorités locales ? Arabelle : J'ai fait ça ? Je n'avais pas remarqué. Chroniqueuse : Grands dieux ! Vous admettez presque que vous jouiez à « L'avaleuse de dagues » avec le haut-roi Émeric dans « L'Investigatrice Vale et la révolte de Hauteroche » Arabelle : Certainement pas ! Et en outre, la dague d'Émeric tient davantage du sabre... Chroniqueuse : Aha ! Vous l'admettez encore ! Arabelle : Écrivez ce que vous jugerez bon, mon chou. Quant à moi, je suis en retard pour mon dîner avec le capitaine Ghorza de la Garde d'Orsinium. Cela fait longtemps que je n'ai pas profité de la compagnie d'une Orque lascive. Et il paraît qu'elle peine à appréhender un voleur de musée. Chroniqueuse : Et voilà , fidèles lecteurs. Dame Arabelle avoue être l'auteur des mystères de l'Investigatrice Vale ! J'ai résolu une affaire digne de la célèbre détective en personne ! |