Le Pinceau monochrome : Différence entre versions

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Vieille légende du Couchant, auteur inconnu<br>Transcrite par le maître des reliques Glenadir
 
Vieille légende du Couchant, auteur inconnu<br>Transcrite par le maître des reliques Glenadir
  
Il était une fois, une peintre au grand talent. Dans ses yeux brillaient des mondes inconnus, si magnifiques et lumineux que le Couchant pâlissait par comparaison. Elle tentait de peindre ces paysages, mais les couleurs ordinaires ne leur rendaient pas justice. Comment pouvait-elle donner vie à sa vision?
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Il était une fois, une peintre au grand talent. Dans ses yeux brillaient des mondes inconnus, si magnifiques et lumineux que le Couchant pâlissait par comparaison. Elle tentait de peindre ces paysages, mais les couleurs ordinaires ne leur rendaient pas justice. Comment pouvait-elle donner vie à sa vision ?
  
 
Alors qu'elle désespérait, un pauvre marchand toqua à sa porte. C'était un vieil homme chenu, avec pour seul compagnon le chien à ses pieds.
 
Alors qu'elle désespérait, un pauvre marchand toqua à sa porte. C'était un vieil homme chenu, avec pour seul compagnon le chien à ses pieds.
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Elle n'en remarqua rien. Elle peignit, et peignit, et peignit avec abandon. Elle était perdue dans la scène qu'elle créait, et son corps devint blanc, et noir, et gris. Son regard se fit lourd, ses battements de cœur de plus en plus éloignés, et soudain elle s'effondra.
 
Elle n'en remarqua rien. Elle peignit, et peignit, et peignit avec abandon. Elle était perdue dans la scène qu'elle créait, et son corps devint blanc, et noir, et gris. Son regard se fit lourd, ses battements de cœur de plus en plus éloignés, et soudain elle s'effondra.
  
Devant son cadavre se trouvait le plus beau tableau que le Couchant eut jamais connu. On raconte qu'il orne toujours un mur, quelque part, mais on ne le revit jamais en [[Nirn]]
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[[Catégorie:Livre : Fictions]]
 
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[[en:The Monochrome Paintbrush]]

Version actuelle datée du 4 juillet 2018 à 11:04

Média d'origine : TES Online

Par le maître des reliques Glenadir


Vieille légende du Couchant, auteur inconnu
Transcrite par le maître des reliques Glenadir

Il était une fois, une peintre au grand talent. Dans ses yeux brillaient des mondes inconnus, si magnifiques et lumineux que le Couchant pâlissait par comparaison. Elle tentait de peindre ces paysages, mais les couleurs ordinaires ne leur rendaient pas justice. Comment pouvait-elle donner vie à sa vision ?

Alors qu'elle désespérait, un pauvre marchand toqua à sa porte. C'était un vieil homme chenu, avec pour seul compagnon le chien à ses pieds.

«Voudriez-vous acheter ce pinceau? demanda le marchand. Je vois à votre demeure que vous êtes peintre. Avec lui, vous pourrez vraiment donner vie à votre art. »

Intriguée, la peintre accepta de débourser une modique somme pour le pinceau. Il était assez gros, avec une pointe blanche et une poignée d'ivoire noire. Il lui dit qu'il s'appelait le Pinceau monochrome, mais que ce nom ne devait pas la faire hésiter. Ainsi, le vieux marchand repartit, un sourire satisfait aux lèvres.

La peintre se mit aussitôt au travail, et devant ses yeux, l'impossible se produisit. Ce qui n'était que simple peinture auparavant se nuait en teintes brillantes et scintillantes, dotées de profondeurs insoupçonnables. Cela allait au-delà des couleurs et des émotions. Cela transcendait tout ce qu'elle avait pu voir. Enfin, les couleurs s'accordaient avec les images qu'elle avait dans la tête depuis si longtemps.

Mais tandis qu'elle peignait, une chose intrigante se produisit. D'abord, la couleur s'estompa à ses lèvres, au bout de ses doigts et de son nez. Ses cheveux d'un blond doré blanchirent, ses vêtements perdirent leur bleu et leur violet, pour n'avoir que des teintes de gris.

Elle n'en remarqua rien. Elle peignit, et peignit, et peignit avec abandon. Elle était perdue dans la scène qu'elle créait, et son corps devint blanc, et noir, et gris. Son regard se fit lourd, ses battements de cœur de plus en plus éloignés, et soudain elle s'effondra.

Devant son cadavre se trouvait le plus beau tableau que le Couchant eut jamais connu. On raconte qu'il orne toujours un mur, quelque part, mais on ne le revit jamais en Nirn.