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De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Le codex psijique
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Rapport de Razum-dar sur la Cour reflétée de la vice-reine
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Très estimé ministre Tharyon, maison Redoran,
  
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je vous écris pour un sujet de la plus haute importance. Mon office reçoit depuis quelques semaines un nombre croissant de plaintes. Nombre de nos Invités de maison ont connu des traitements regrettables aux mains des baillis et connétables de la maison Redoran. Comme vous le savez, la maison Halaalu est tenue par devoir d'éclaircir ces incidents en leur nom.
  
Ces sermons sont très excentriques, n'est-ce pas ? Même pour les Elfes noirs si facétieux, qui veulent tant être révolutionnaires qu'ils établissent des règles pour les y aider. Mais j'admets qu'en lisant six ou sept de ces écrits d'affilée, on commence à les comprendre, et j'en viens presque à douter de la doctrine de Libre Arbitre sous les Lunes de Mys'thar. Mais mieux vaut comprendre celui que l'on surveille, aussi excentrique soit-il. Et les Apôtres mécaniques ne sont pas faciles à comprendre.
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Mon cher ministre, tout en partageant votre conviction profonde de la supériorité dunmer, nous devons faire notre possible pour garder ces opinions pour nous. La maison Hlaalu suit les consignes de la maison Redoran en matière de défense. je vous supprime de vous fier à nous en matière de commerce et de diplomatie.
  
Votre majesté se rappellera l'intérêt qu'éveillèrent en moi les notes de Sotha Sil, que je n'ai pas expliqué. Le suspense améliore toujours un récit, mais seulement s'il finit par retomber. D'une main précise et mécanique, le Dieu mécanique décrivait un appareil mécanico-magique visant à investir d'émotions motelles des êtres mécaniques et sans cœur, les Factotums suscités. Mais si le Tribun nourrissait de grands espoirs pour cet " inducteur d'affect ", pour des raisons personnelles obscures, il avait abandonné l'expérience après son échec sur les factotums. L'objet n'éveillait d'émotions que chez les mortels.
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Notre économie est en péril. Le Pacte nous a amené une certaine sécurité, bien sûr, mais le coût en fut sévère. Plus sévère, je pense, que vous parents Redoran ne sont prêts à l'admettre. Mes ministres commerciaux ont fait leur possible pour solidifier nos possessions dans Morrowind. L'ennemi s'est saisi de l'essentiel de nos propriété extraterritoriales, mais nous conservons des ressources respectables dans les bourses impériales et plusieurs entreprises étrangères. Il ne sera pas aisé d'extraire cette richesse. Il faudra du temps, de l'or, et surtout des relations. Nous nous pouvons nous permettre de froisser les rares amis qui nous restent hors du Pacte.
  
Eh oui, cela ne fonctionnait que sur les gens ! J'imagine déjà les royaux sourcils de Votre Majesté se hausser à ces mots, car vous comprenez à présent ce qui m'avait alarmé. Un objet magique capable d'instiller à son sujet une émotion spécifique possède des applications pratiques évidentes, surtout pour ceux qui voudraient brouiller le jeu politique. Et voilà ce qui m'amène dans cette Cité mécanique aux odeurs si étranges, où même les rats sont des machines (ce qui est un mauvais tour joué par Sotha Sil spécifiquement pour les pauvres Khajiits).
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Ce matin encore, j'ai reçu une plainte de Théodric Ashcroft, un investisseur bréton très respecté. Apparemment, il s'est vu accosté par deux connétables alors qu'il inspectait le site d'un éventuel chantier. Quelque infraction religieuse mineure, m'a-t-on dit. Il aurait enjambé une clôture pour mieux voir les lieux, ou quelque chose de ce goût. Selon Ashcroft, le connétable l'a plaqué au sol, traîné au Temple et confié aux Ordonnateurs, qui l'auraient soumis à pas moins de trois heures d'interrogatoire et de rééducation corporelle. Inutile de dire qu'il a renoncé à investir dans notre belle ville. Ashcroft et son or se sont réfugiés sur le continent.
  
Je commençai donc à poser quelques questions discrètes pour trouver Penewën, l'amie de Télenger, qui l'avait convaincu de la projeter dans la Cité mécanique après avoir lu les notes de Seht. Et j'y parvins, car je uis si astucieux et aimable que même les glaciaux Apôtres mécaniques me trouvèrent charmant ! Je rencontrai un adjoint de la Basilique mécanique, une robuste Apôtre encore principalement organique nommé Alveno Apo. Elle répugnait à parler de Penewën, aussi décidai-je de devenir son très bon ami.
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Ces peuples sont inférieurs, bien sûr. Leurs religions sont infâmes, évidemment. Et ne parlons même pas de leurs manières. Mais pour l'amour des Trois, ravalez votre fierté et supportez-les ! Le fanatisme ne nourrit pas son mer. Nous ne pouvons pas remplir nos coffres d'encens et de prières, du moins pas tant que nous prétendrons mener la guerre. Le commerce interprovincial est un mal nécessaire, que cela vous plaise ou non. Je vous conjure, avec les termes les plus forts, de laisser les étrangers en paix. J'espère que ce sera ma dernière lettre sur ce sujet.
  
Devenir le très bon ami d'Alveno prit du temps, mais elle possédait des vertus cachées qui me rendirent la tâche sympathique. Il est toujours préférable de s'amuser en travaillant, n'est-ce pas ? Dans l'intimité de son logement, Alveno finit par me révéler qu'elle avait illicitement laissé Penewën entrer dans un endroit pompeusement baptisé planisphère mnémonique, sorte de bibliothéque ou d'archive. À sa sortie, Penewën avait demandé si, contre un encouragement approprié, Alveno pourrait la mener à un autre site, au nom plus terre à terre de Huitième laboratoire de Barilzar. Et Alveno avait accepté. Bien sûr, je désirais à présent visiter ce même laboratoire, aussi persuadai-je Alveno de m'y mener, quoiqu'avec un encouragement sans doute différent de celui de Penewën. Qui que soit Barilzar, il ne se trouvait pas dans son laboratoir lorsque j'y entrai. J'y trouvai en son lieu une charmante assistante appelée Alarvynë, fort marrie car un équipement important confié à ses soins avait disparu. Sa Majesté devinera sans peine lequel.
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Votre très dévoué,
  
je pris le temps de consoler Alarvynë, très chagrinée par le vol de l'Inducteur d'affect, tout en me demandant que faire. Suivre Penewën, certes, mais je n'avais aucune envie d'errer dans l'étrange Rayon comme un chaton aveugle. Heureusement, l'aimable Alarvynë avait un conseil, qui était de chercher un sage des terres perdues appelé l'Ermite flétri, qui réside dans une grotte près de la Vallée de lames. Les Apôtres donnent des instructions claires et précises, aussi me retrouvai-je rapidement devant ladite demeure.
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Tirnur Nalyn, vice-roi délégué du commerce de la maison
 
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[[Catégorie : Livres]]
"Dix-sept, " dit une voix dans la caverne. Et à ma surprise, en sortit un oiseau, un corbeau noir qui - surprise ! - ne possédait aucune pièce mécanique. " Huit Divins, Huit Divins, " reprend-il. Je réfléchis à une réponse lorsqu'une silhouette encapuchonnée sort de l'obscurité et parle avec un bourdonnement typique. " Il dit s'appeler le Comte des Nombres. Si vous cherchez l'ermite, c''est moi. " Je ne vois pas le visage de cette personne, mais j'entends les cliquetis et vrombissements de ses mouvements. J'en nourris le sentiment de parler à une Apôtre très mécanique, voire un factotum. " Mais cet oiseau, d'où vient-il ? ", demandai-je. " Du dehors, répond l'ermite. Très loin. Il m'a trouvée, et m'a menée au cadavre d'un homme de la Cité, près d'ici. Mort de sa propre main. " À ces mots, je m'inclinai et me présentai. " Je suis Razum-dar, et je fais négoce de renseignements. Si vous avez la même vocation, commercons. " Dans sa grotte, nous parvînmes à un accord poli, autour d'un thé âcre et infâme.
 
 
 
l'ermite me parla des Ombres murmurantes, des adeptes de la Nocturne introduits dans la Cité mécanique pour rallier à leur cause des habitants dépités comme feu Romien Garvette. Ils semblaient communier avec Oblivion en un leu appelé Fissure d'ombre. L'Ermite me donna des instructions pour m'y rendre. En échange, je lui exposai certaines pratiques des prêtresses de Dibella, dont j'étais familier. l'ermite ne m'expliqua pas quel besoin elle en avait, et je ne posai aucune question. Naturellement, le Comte des Nombres m'accompagna à la Fissure d'ombre. Après tout, je me fais des amis partout. " Penewën ! " L'oiseau opina énergiquement du chef. Dans une grotte peu profonde, je vis des serres de pierre autour d'un bassin noir empestant l'Oblivion. Je repensai au Perchoir de Khenarthi et à Ronronette, et me demandai s'il était pas temps de quitter le service de votre Majesté. Mais le corbeau croassa " On ne meurt qu'une fois ! " et plongea dans le bassin. Intrépide, je le suivis.
 

Version du 2 juillet 2018 à 15:58

Média d'origine : TES Online


Très estimé ministre Tharyon, maison Redoran,

je vous écris pour un sujet de la plus haute importance. Mon office reçoit depuis quelques semaines un nombre croissant de plaintes. Nombre de nos Invités de maison ont connu des traitements regrettables aux mains des baillis et connétables de la maison Redoran. Comme vous le savez, la maison Halaalu est tenue par devoir d'éclaircir ces incidents en leur nom.

Mon cher ministre, tout en partageant votre conviction profonde de la supériorité dunmer, nous devons faire notre possible pour garder ces opinions pour nous. La maison Hlaalu suit les consignes de la maison Redoran en matière de défense. je vous supprime de vous fier à nous en matière de commerce et de diplomatie.

Notre économie est en péril. Le Pacte nous a amené une certaine sécurité, bien sûr, mais le coût en fut sévère. Plus sévère, je pense, que vous parents Redoran ne sont prêts à l'admettre. Mes ministres commerciaux ont fait leur possible pour solidifier nos possessions dans Morrowind. L'ennemi s'est saisi de l'essentiel de nos propriété extraterritoriales, mais nous conservons des ressources respectables dans les bourses impériales et plusieurs entreprises étrangères. Il ne sera pas aisé d'extraire cette richesse. Il faudra du temps, de l'or, et surtout des relations. Nous nous pouvons nous permettre de froisser les rares amis qui nous restent hors du Pacte.

Ce matin encore, j'ai reçu une plainte de Théodric Ashcroft, un investisseur bréton très respecté. Apparemment, il s'est vu accosté par deux connétables alors qu'il inspectait le site d'un éventuel chantier. Quelque infraction religieuse mineure, m'a-t-on dit. Il aurait enjambé une clôture pour mieux voir les lieux, ou quelque chose de ce goût. Selon Ashcroft, le connétable l'a plaqué au sol, traîné au Temple et confié aux Ordonnateurs, qui l'auraient soumis à pas moins de trois heures d'interrogatoire et de rééducation corporelle. Inutile de dire qu'il a renoncé à investir dans notre belle ville. Ashcroft et son or se sont réfugiés sur le continent.

Ces peuples sont inférieurs, bien sûr. Leurs religions sont infâmes, évidemment. Et ne parlons même pas de leurs manières. Mais pour l'amour des Trois, ravalez votre fierté et supportez-les ! Le fanatisme ne nourrit pas son mer. Nous ne pouvons pas remplir nos coffres d'encens et de prières, du moins pas tant que nous prétendrons mener la guerre. Le commerce interprovincial est un mal nécessaire, que cela vous plaise ou non. Je vous conjure, avec les termes les plus forts, de laisser les étrangers en paix. J'espère que ce sera ma dernière lettre sur ce sujet.

Votre très dévoué,

Tirnur Nalyn, vice-roi délégué du commerce de la maison