Voir la source de Mes chers frères et sœurs, les Exarques

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Il ne passe pas une journée sans que mes pensées se portent sur mes chers frères et sœurs d'armes. Tourmentés en Havreglace, ils souffrent sous les termes d'un accord conclu par Styriche, cet idiot infini. Après des décennies de calculs, je vais bientôt pouvoir les libérer de cette fosse infâme. Si seulement je pouvais tous les sauver en même temps. Mais je dois d'abord établir une tête de pont. Alors, seulement, le retour de la Horde grise sera certain. Ils sont mon corps, ma force. Les membres et les organes de ma stratégie, pour libérer mes adeptes et leur apporter leur récompense.

Ce sont mes exarques !
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Ezze du Soir rampant, ma couronne, ma gloire, notre primarque, notre exemple.
Tzinghalis, mon cerveau, toujours en action, pour résoudre l'énigme de notre rétablissement.
Voit-Rouge, mon œil droit, toujours absorbé par les torts passés.
Serevur Rouillac, mon œil gauche, fièrement braqué sur l'avenir.
Braxhard, ma langue, qui me murmure les vérités du monde extérieur.
Ulfra Rougegriffe, mon échine, dressée contre toute infortune.
Kraglen, mon bras droit, dressé pour repousser mes ennemis.
Uls Tristejour, mon bras gauche, levé pour faucher les impies et les ennemis.
Vem l'Oraison, mon souffle, qui apporte vie à tout ce que je suis.
Le Grand Nezbi, mes tendons, qui unissent mes chères parties en un tout.
Caia Avernico Sanctus, mes os, le fondement de ma force.
Ritia Longuefoulée, mon pas, qui m'approche de ce que je cherche.
</poem>
Ces douze-là seront les premiers à renaître, les chefs de notre nouvelle Horde grise. Mais il est un treizième, dont la trahison est si profonde que ma main tremble à l'idée d'écrire son nom. Autrefois, je l'aimais comme le plus grand de mes compatriotes. Et maintenant, je ne ressens de que de la haine. Je le trouverai, mon treizième frère, pas pour le libérer… mais pour le punir.

Il est mon cœur, brisé par le chagrin, irréparable.
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