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{{Book|sous titre=|auteur=[[Barilzar]], mage du Septième Ordre et Artificier extraordinaire|titre auteur=|date=|source=[[TES Online]]|commentaire=Texte illustré d'après le ''[[TESO:Journal de Razum-dar|Journal de Razum-dar]]''.}}

J'ai étudié aux pieds du Père des Mystères. J'ai découvert la magie et la machine auprès du Dieu Mécanique. J'ai exploré les secrets d'Oblivion avec l'Inspiration de l'Art et de la Sorcellerie. J'ai fait tout ceci et bien plus avec la Lumière du Savoir, le SI d'ALMSIVI, le Sorcier-Mystique du Tribunal, Sotha Sil.

En tant qu'élève et disciple, je passai de nombreuses années au côté du Magus, pour l'aider à entretenir et développer sa création ultime, la Cité mécanique. Aujourd'hui, des rumeurs et des exagérations persistent autour de ce fabuleux complexe. Le but de ce livre n'est ni de confirmer ni de nier telle ou telle histoire. Je compte plutôt amplifier le mystère et l'émerveillement que génère cet endroit. Espérons que mon maître approuverait mon projet.

Commençons par quelques tours de rouages basiques, en révélant un secret tout en l'enveloppant de mystère. La Cité mécanique fait partie d'un complexe géant, grand comme un monde, mais tient dans un dôme de verre plus petit qu'un netch de bonne taille. Voici une autre contradiction. Sotha Sil s'inspira bel et bien de la technologie des Dwemers, mais les tunnels de cuivre, les rouages géants, les fontaines électriques et les cascades de foudre sont toutes des créations uniques du Magus des Trois. Enfin, si l'on dit que la Cité mécanique est une minutieuse reproduction de Nirn elle-même, c'est peut-être tout l'inverse. Ce complexe est la perfection de Nirn telle qu'imaginée par le Dieu Mécanique.

Je passai une grande partie de mon apprentissage à régler des rouages et à régulier le flux de l'énergie, mais mes meilleurs souvenirs tournent autour de tentatives sans but dans l'un des nombreux ateliers ou sauroïdariums de Sotha Sil. Oui, certains de ces lieux et appareils ont des noms longs et obscurs, mais le Magus aime presque autant se délier la langue que le Guerrier-Poète. J'aimais participer aux infinies et longues expériences qui avaient lieu en permanence dans toute la ville. Nous pouvions tout étudier, toujours en quête d'une théorie à vérifier ou d'un appareil à améliorer. " Nous le construisons parce que nous le pouvons," me disait Sotha Sil. Mais j'entendis plutôt " Nous le construisons parce que c'est amusant."

Voici un autre mystère à méditer. Vous devez vous rabaisser et devenir humble pour accéder à la Cité mécanique. À l'intérieur, rien de plus gros qu'un scarabée-champignon ne logera. Mais une fois que vous serez à l'intérieur, les lieux seront trop vastes pour que quiconque les explore. Réfléchissez-y pendant que les rouages tournent, je vous en conjure !

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La ville a ses habitants, comme toutes les villes. Certains, comme les sauroïdes, ont été construits spécifiquement pour remplir certains rôles nécessaires. Mais d'autres vivent dans ce complexe. Les étudiants et disciples actuels de Sotha Sil parcourent les tunnels de cuivre, et entretiennent la série infinie d'expériences qu'il faut surveiller et sans cesse ajuster. Il y a aussi d'autres choses que le Magus a invitées pour les intégrer à telle ou telle expérience, ainsi que des voyageurs perdus, des naufragés extérieurs et des explorateurs planaires piégés là. J'ai eu certaines des conversations les plus passionnantes de ma vie avec les individus rencontrés dans la Cité mécanique.

Enfin, l'on vous aura certainement répété que Sotha Sil peut " forger le futur" avec sa Cité mécanique. Assurément, les appareils qui jaillissent de sa fontaine d'invention donneront un jour au monde une forme qui satisfera le Père des Mystères. Mais je ne saurais en dire davantage. On raconte aussi que la Cité mécanique peut servir à " refaçonner le monde". Je ne révélerai pas le sens de cette phrase cryptique, mais je confirme que ces pistons-là sont on ne peut plus justement calibrés.

Mais maintenant, j'ai moi aussi des expériences auxquelles je dois retourner. Les journées sont trop courtes !

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[[en:On the Clockwork City]]